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Chercheur / Chercheuse en sciences cognitives : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Explorer les mécanismes de la pensée, de la perception et de l'apprentissage à l'intersection de la psychologie, des neurosciences et de l'informatique.

Comment fonctionne notre cerveau ? Comment apprenons-nous et prenons-nous des décisions ? Si ces questions te passionnent, la recherche en sciences cognitives est faite pour toi !

Chercheur / Chercheuse en sciences cognitives - Formation et métier en Belgique

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Études

Doctorat (PhD) indispensable. Master en sciences psychologiques, neurosciences, sciences informatiques, linguistique ou philosophie, idéalement avec une spécialisation cognitive.

Qualités clés

Curiosité intellectuelle, rigueur scientifique, persévérance, esprit d'analyse, autonomie, excellentes capacités rédactionnelles (en anglais surtout).

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Salaire

Variable selon le statut (boursier FNRS, assistant d'université, chercheur post-doctorant) et l'expérience.

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Conditions

Travail en laboratoire universitaire ou centre de recherche. Horaires flexibles mais exigeants, forte pression pour publier, nombreux contrats à durée déterminée.

Introduction au métier de Chercheur / Chercheuse en sciences cognitives

Le chercheur ou la chercheuse en sciences cognitives est un explorateur de l'esprit humain. Sa mission ? Percer les mystères de nos processus mentaux : comment percevons-nous le monde, mémorisons-nous des informations, apprenons-nous une langue ou résolvons-nous des problèmes complexes. Ce spécialiste de la cognition humaine travaille au carrefour de plusieurs disciplines, ce qui rend son quotidien passionnant. En Belgique, la recherche est particulièrement active au sein d'universités comme l'UCLouvain, l'ULB ou l'ULiège. En tant qu'expert en neurosciences cognitives, il conçoit des expériences, analyse des données (parfois issues de l'imagerie cérébrale) et publie ses résultats pour faire avancer la connaissance. C'est un métier exigeant qui demande de longues études, mais qui offre une stimulation intellectuelle incomparable. L'étude du cerveau et de la pensée est un domaine en pleine expansion, notamment avec les progrès de l'intelligence artificielle, ouvrant des perspectives de carrière tant dans le monde académique que dans le secteur privé.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

8 ans (post-CESS) Durée de formation
~500 Professionnels actifs
+10% Croissance annuelle
90% (souvent en contrats postdoctoraux) Taux d'insertion
38 ans Âge moyen
55% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes du Chercheur / Chercheuse en sciences cognitives

  • Définir des hypothèses de recherche et concevoir des protocoles expérimentaux.
  • Recruter des participants et mener des expériences (tests comportementaux, enregistrements EEG, IRMf).
  • Analyser les données à l'aide de logiciels statistiques et de programmation (R, Python, Matlab).
  • Rédiger des articles scientifiques en anglais pour des revues internationales.
  • Présenter ses résultats lors de conférences scientifiques nationales et internationales.
  • Rédiger des demandes de financement (auprès du FNRS, de l'Europe, etc.).
  • Encadrer des étudiants (mémoires de master, thèses de doctorat).
  • Effectuer une veille scientifique constante sur son domaine de spécialisation.

🛠️ Outils et compétences du Chercheur / Chercheuse en sciences cognitives

Systèmes d'imagerie cérébrale (IRMf, EEG, MEG)
Dispositifs de suivi oculaire (eye-tracking)
Logiciels de création d'expériences (E-Prime, PsychoPy, OpenSesame)
Logiciels d'analyse statistique (R, SPSS, JASP)
Langages de programmation (Python, Matlab) pour l'analyse de données et la modélisation
Bases de données bibliographiques (PubMed, Web of Science, Scopus)
Plateformes de sondage et de tests en ligne

📅 Journée type d'un Chercheur / Chercheuse en sciences cognitives

Matin
Lecture d'articles scientifiques, analyse de données sur R ou Python, réunion d'équipe pour discuter de l'avancement d'un projet.
Après-midi
Passation d'expériences avec des participants en laboratoire, début de la rédaction d'un article, préparation d'un cours ou d'un séminaire.
Soir
Finalisation d'une soumission d'article pour respecter une deadline, participation à une visioconférence avec des collaborateurs internationaux, préparation de la journée du lendemain.

📈 Chercheur / Chercheuse en sciences cognitives en Belgique : faits et chiffres

💡 En Fédération Wallonie-Bruxelles, le FNRS (Fonds de la Recherche Scientifique) finance plus de 2000 chercheurs, dont une part significative se consacre aux neurosciences et aux sciences cognitives.
💡 Les principaux pôles de recherche se situent à l'UCLouvain (Institute of Neuroscience), à l'ULiège (GIGA-Neurosciences) et à l'ULB (Centre de Recherche Cognition et Neurosciences).
💡 Près de 55% des chercheurs en sciences de la vie et psychologie en Belgique francophone sont des femmes, bien que ce chiffre diminue aux échelons les plus élevés de la carrière académique.
💡 Un doctorat en sciences cognitives dure en moyenne 4 ans en Belgique et est une condition sine qua non pour entamer une carrière dans la recherche académique.
💡 La mobilité internationale est quasi-obligatoire : plus de 70% des chercheurs ayant un poste permanent ont effectué au moins un séjour postdoctoral de longue durée à l'étranger.

📖 Témoignage d'un chercheur / chercheuse en sciences cognitives

« Je m'appelle Émilie, 34 ans, et je suis chercheuse post-doctorante en sciences cognitives à l'ULiège. Mon travail de neuroscientifique cognitif consiste à comprendre comment le cerveau traite le langage. Chaque jour est une nouvelle énigme à résoudre. C'est un métier qui demande beaucoup de persévérance, surtout face aux expériences qui ne fonctionnent pas ou aux articles refusés. Mais la satisfaction de découvrir quelque chose de nouveau et de contribuer, même modestement, à la science est immense. »

🎓 Formation pour devenir chercheur / chercheuse en sciences cognitives

Obtention du CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur), souvent en option sciences fortes ou langues.
Bachelier (3 ans) en sciences psychologiques, médecine, logopédie, ou même informatique.
Master (2 ans) avec une finalité approfondie (orientée recherche) dans une discipline pertinente.
Doctorat (généralement 4 ans), le plus souvent financé par une bourse (FNRS ou autre), qui est le véritable ticket d'entrée dans le métier.
Contrats post-doctoraux (1 à 3 ans, souvent à l'étranger) pour se spécialiser et gagner en expérience avant de postuler à un poste permanent.

🏢 Lieux de travail du Chercheur / Chercheuse en sciences cognitives

Universités (UCLouvain, ULB, ULiège, UMons, UNamur) comme chercheur, assistant ou professeur
Fonds de la Recherche Scientifique (FNRS) comme boursier ou chercheur qualifié
Centres de recherche hospitalo-universitaires (ex: GIGA à Liège)
Haute technologie et R&D privée (UX research, intelligence artificielle, ergonomie cognitive)
Consultance en analyse de données ou comportementale
Organismes publics (ex: analyse de politiques basées sur des données comportementales)

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Grande stimulation intellectuelle et apprentissage continu.
  • Autonomie dans la gestion de ses projets de recherche.
  • Possibilité de voyager pour des conférences et collaborations internationales.
  • Satisfaction de contribuer à l'avancement des connaissances.
  • Environnement de travail dynamique et multidisciplinaire.

⚠️ Points -

  • Grande précarité de l'emploi (succession de contrats courts, surtout en début de carrière).
  • Pression constante pour publier ('publish or perish').
  • Compétition très forte pour obtenir des financements et des postes permanents.
  • Salaire parfois peu attractif par rapport au niveau d'études.
  • Recherche pouvant être longue et frustrante avant d'obtenir des résultats.

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📝 Conseils pour devenir chercheur / chercheuse en sciences cognitives

Contacte des laboratoires de recherche dès ton bachelier ou master pour faire un stage ou du bénévolat.
Consolide tes compétences en statistiques et en programmation (R ou Python), c'est un atout majeur.
Perfectionne ton anglais scientifique (lu, écrit, parlé), car c'est la langue de la recherche internationale.
Développe ton réseau en participant à des séminaires et des écoles d'été.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Es-tu fasciné(e) par le fonctionnement de l'esprit et du cerveau ?
Aimes-tu résoudre des problèmes complexes qui n'ont pas de solution évidente ?
La rigueur, la patience et la persévérance font-elles partie de tes qualités ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes sur le métier Chercheur / Chercheuse en sciences cognitives

Quel est le salaire d'un chercheur en sciences cognitives en Belgique ?

Le salaire varie fortement avec le statut. Un doctorant boursier du FNRS débute autour de 2.200€ net/mois. Un chercheur postdoctoral gagne entre 2.500€ et 3.000€ net/mois. Un poste permanent (chercheur qualifié FNRS ou professeur) peut aller de 3.500€ à plus de 6.000€ net/mois en fin de carrière.

Faut-il absolument un doctorat pour travailler dans ce domaine ?

Oui, pour une carrière de chercheur, le doctorat (PhD) est indispensable. C'est le diplôme qui atteste de votre capacité à mener une recherche de manière autonome. Sans doctorat, il est possible de travailler comme assistant de recherche ou technicien de laboratoire, mais les perspectives d'évolution sont limitées.

Quelle est la différence avec un psychologue clinicien ?

Le chercheur en sciences cognitives étudie les mécanismes généraux de la pensée et du comportement. Son but est de produire de la connaissance. Le psychologue clinicien, lui, utilise ces connaissances pour diagnostiquer et traiter les troubles psychologiques chez des patients. Leurs formations et leurs activités sont très différentes.

L'anglais est-il vraiment obligatoire ?

Oui, c'est non-négociable. L'anglais est la langue de la science. Toutes les publications, les conférences internationales, et la majorité des collaborations se font en anglais. Une excellente maîtrise, surtout à l'écrit, est cruciale pour publier ses recherches et faire carrière.

Y a-t-il des débouchés en dehors du monde universitaire ?

Oui, de plus en plus. Les compétences d'un docteur en sciences cognitives (analyse de données, esprit critique, gestion de projet, statistiques) sont recherchées dans le secteur privé, notamment en 'User Experience' (UX) research, en intelligence artificielle, en ergonomie, en data science ou encore dans le marketing comportemental.

Quelles branches du CESS préparent le mieux à ces études ?

Il n'y a pas de voie royale, mais les options scientifiques (math forte, sciences forte) sont un excellent bagage pour les aspects statistiques et méthodologiques. Les options langues sont aussi un atout pour la communication scientifique internationale. L'important est de développer sa curiosité et sa rigueur.

Comment trouver un promoteur pour une thèse de doctorat ?

Le mieux est de contacter directement les professeurs des laboratoires qui vous intéressent pendant votre Master. Participez à leurs séminaires, lisez leurs publications et proposez-leur un projet de mémoire en lien avec leurs thématiques. C'est souvent à l'issue d'un bon mémoire de Master qu'une opportunité de thèse se présente.

Est-ce un métier où l'on travaille seul ?

C'est un mélange de travail solitaire et collaboratif. L'analyse de données et la rédaction se font souvent seul. Cependant, la conception des projets, les expériences et la discussion des résultats se font en équipe, au sein du laboratoire et avec des collaborateurs internationaux. C'est un métier très social et connecté au niveau mondial.

Le financement de la recherche est-il facile à obtenir en Belgique ?

Non, il est très compétitif. Le FNRS est le principal organisme, mais les taux de succès pour les demandes de financement sont bas (souvent entre 10% et 20%). Il faut donc monter des projets très solides et être persévérant. C'est l'un des aspects les plus stressants du métier de chercheur.

Peut-on combiner recherche et enseignement ?

Oui, c'est même le cœur du métier de professeur d'université. Les académiques partagent leur temps entre leurs propres recherches, l'encadrement d'étudiants (masters, doctorants) et la dispense de cours. Les chercheurs FNRS, eux, ont une charge d'enseignement très limitée pour se concentrer sur la recherche.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • UCLouvain (Louvain-la-Neuve) : Master et Doctorat en Sciences Psychologiques, Neurosciences.
  • ULB (Bruxelles) : Master et Doctorat en Sciences Psychologiques, Neurosciences.
  • ULiège (Liège) : Master en Sciences Psychologiques, Master en Neurosciences, Doctorat.
  • UMons (Mons) : Master et Doctorat avec des laboratoires spécialisés en psychologie cognitive.
  • UNamur (Namur) : Pôles de recherche en psychologie et neurosciences.

💼 Zones d'emploi

  • Louvain-la-Neuve : Principal pôle universitaire wallon avec de nombreux laboratoires.
  • Bruxelles : Forte concentration de chercheurs à l'ULB et dans les institutions européennes.
  • Liège : Pôle majeur en neuro-imagerie avec le GIGA et le Centre de Recherche du Cyclotron.
  • Brabant wallon : Présence de start-ups et d'entreprises de haute technologie (UX, IA).
  • International : Les carrières de recherche impliquent une forte mobilité (Europe, Amérique du Nord).

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