Chargé / Chargée de communication en environnement : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie selon le secteur (ONG, public, privé) et l'expérience. Un débutant peut espérer entre 2.400 € et 2.800 € brut/mois. Avec 5 à 10 ans d'expérience, un responsable communication développement durable peut gagner entre 3.000 € et 3.800 €. Dans une grande entreprise, un expert senior peut dépasser les 4.500 € brut/mois.

Idéalement, un Master (Bac+5) en communication, relations publiques ou journalisme (obtenu à l'UCLouvain, l'ULB ou l'IHECS par exemple) est requis. Il est crucial de compléter ce cursus par une spécialisation, des cours à option, un mémoire ou des stages axés sur l'environnement, le développement durable ou la RSE. Un double cursus (ex: communication + sciences de l'environnement) est un atout majeur.

Bruxelles est le principal bassin d'emploi. Les opportunités se trouvent dans les ONG internationales (WWF, Friends of the Earth Europe), les institutions européennes, les administrations régionales comme Bruxelles Environnement, les grandes entreprises avec un siège social à Bruxelles, ainsi que dans les nombreuses agences de communication et de lobbying spécialisées sur les questions environnementales.

Il n'est pas nécessaire d'être scientifique, mais une grande rigueur et la capacité de comprendre et de vulgariser des sujets techniques sont indispensables. Un professionnel de la communication environnementale doit savoir lire un rapport scientifique, en extraire l'essentiel et le traduire en un message accessible sans le déformer. C'est un travail constant de veille et d'apprentissage.

Le chargé de communication en environnement travaille pour une organisation (entreprise, ONG, administration) et son but est de promouvoir les messages et les valeurs de cette organisation. Le journaliste environnemental travaille pour un média et doit respecter des principes de neutralité et d'objectivité, en présentant différents points de vue sur un sujet. Leurs objectifs et leurs cadres déontologiques sont différents.

Oui, de plus en plus d'experts en communication écologique se lancent comme indépendants. Ils proposent leurs services aux PME qui n'ont pas les moyens d'engager quelqu'un à temps plein, ou aux grandes structures pour des missions ponctuelles (lancement d'un rapport de durabilité, organisation d'un événement). Il faut un bon réseau et des références solides pour réussir.

Outre d'excellentes capacités rédactionnelles, les compétences en communication digitale (gestion des réseaux sociaux, création de contenu vidéo, SEO) sont très prisées. La maîtrise des langues (français, néerlandais, anglais) est un atout considérable, surtout à Bruxelles. La capacité à gérer des projets de A à Z et à travailler en équipe est également fondamentale.

L'éthique est au cœur du métier de communicant environnemental. Pour éviter le 'greenwashing', il faut s'appuyer sur des faits vérifiables et des données chiffrées, être transparent sur les limites des actions menées, et refuser de promouvoir des initiatives qui ne sont que de la poudre aux yeux. Il est essentiel de choisir un employeur dont les valeurs et l'engagement sont en adéquation avec les siennes.

Oui, le Service Public de Wallonie (notamment le département SPW Agriculture, Ressources naturelles et Environnement) est un employeur important. Les intercommunales de gestion des déchets (Tibi, Hygea...), les sociétés publiques de gestion de l'eau (SWDE) et les Parcs Naturels de Wallonie recrutent également régulièrement des profils pour leurs missions de sensibilisation environnementale.

Il est quasi indispensable pour travailler à Bruxelles, où se situent de nombreuses opportunités. Il représente un atout majeur dans toute la Belgique car il permet de coordonner des campagnes nationales. En Wallonie, la maîtrise de l'anglais est souvent plus demandée que le néerlandais, notamment pour travailler avec des partenaires européens ou des ONG internationales.