Archiviste audiovisuel / Archiviste audiovisuelle : Le Guide Complet du Métier en Belgique
Un métier qui allie passion pour l'histoire, rigueur technique et amour du patrimoine pour sauvegarder les trésors sonores et visuels de la Belgique.
Prêt(e) à devenir le gardien ou la gardienne de notre mémoire audiovisuelle et à préserver les trésors du passé ?
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Études
Un Bachelier en bibliothéconomie et documentation ou un Master en histoire, en communication ou en gestion de l'information est généralement requis. Des formations complémentaires en archivistique sont un atout majeur.
Qualités clés
Minutie, rigueur, sens de l'organisation, curiosité intellectuelle, culture générale solide, maîtrise des outils informatiques, patience, esprit d'analyse.
Salaire
2.500-4.500€ brut/mois (débutant 2.500-3.100€, expérimenté 3.200-4.500€ + avantages extralégaux selon le secteur public/privé).
Conditions
Travail principalement en bureau, dans des centres d'archives ou des médiathèques, avec des horaires réguliers. Peut impliquer la manipulation de matériel ancien et fragile dans des conditions de conservation spécifiques (température, humidité).
Introduction au métier de archiviste audiovisuel / archiviste audiovisuelle
Imagine-toi au cœur de la mémoire collective, entouré(e) de bobines de films, de bandes sonores et de fichiers numériques qui racontent notre histoire. En tant qu'archiviste audiovisuel, tu n'es pas seulement un conservateur, tu es un passeur de mémoire. Ta mission est cruciale : trier, cataloguer et numériser ces trésors pour qu'ils ne tombent jamais dans l'oubli et puissent être consultés par les générations futures. C'est un métier où la technologie rencontre l'histoire, et où ta rigueur garantit la pérennité de notre patrimoine culturel.
📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)
🔍 Missions quotidiennes
- Collecter et évaluer des documents audiovisuels (films, vidéos, enregistrements sonores).
- Trier, classer et inventorier les fonds d'archives selon des normes établies.
- Indexer les contenus et créer des métadonnées pour faciliter la recherche.
- Piloter les opérations de numérisation et de migration de formats pour lutter contre l'obsolescence des supports.
- Assurer la conservation préventive et curative des supports physiques (bobines, cassettes, disques).
- Gérer les bases de données et les systèmes d'archivage numérique (DAM/MAM).
- Répondre aux demandes de consultation de chercheurs, de journalistes ou du grand public.
- Gérer les droits d'auteur et les droits à l'image liés aux documents.
- Participer à des projets de valorisation des archives (expositions, documentaires, plateformes en ligne).
- Effectuer une veille technologique sur les nouveaux formats et les techniques de conservation.
🛠️ Outils et équipements
📅 Journée type
💡 Le métier en Belgique : faits marquants
📖 Témoignage
« Chaque jour, j'ai l'impression de voyager dans le temps. Hier, je restaurais le son d'une interview de Jacques Brel pour la RTBF ; aujourd'hui, j'indexe des reportages sur l'Expo 58. C'est un travail de patience, mais savoir que je contribue à sauvegarder notre mémoire collective est une immense satisfaction. » - Thomas, Archiviste audiovisuel à la SONUMA.
🎓 Formation pour devenir archiviste audiovisuel / archiviste audiovisuelle
Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :
🏢 Lieux de travail
⚖️ Avantages et inconvénients du métier
✅ Points +
- Contribution directe à la sauvegarde du patrimoine culturel.
- Métier intellectuellement stimulant, à la croisée de l'histoire et de la technologie.
- Travail sur des contenus variés et souvent fascinants.
- Stabilité de l'emploi, notamment dans le secteur public.
- Satisfaction de rendre accessible des documents rares ou oubliés.
- Environnement de travail calme et studieux.
- Développement constant de nouvelles compétences techniques.
⚠️ Points -
- Travail parfois répétitif et solitaire.
- Nécessite une grande patience et une minutie extrême.
- Budgets souvent limités dans le secteur culturel.
- La course contre l'obsolescence technologique est un défi permanent.
- Peu de postes disponibles, marché de l'emploi assez restreint.
- Manipulation de supports parfois poussiéreux ou en mauvais état.
- Charge de travail importante face au volume croissant de contenus à traiter.
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📝 Conseils pour devenir archiviste audiovisuel / archiviste audiovisuelle
❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?
Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.
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Démarrer le quiz et voir mon profil❓ Questions fréquentes
Quel est le salaire d'un archiviste audiovisuel en Belgique ?
En Belgique, le salaire varie selon l'expérience et l'employeur. Un archiviste débutant peut s'attendre à un salaire brut mensuel entre 2.500€ et 3.100€. Avec de l'expérience, un profil confirmé ou spécialisé peut gagner entre 3.200€ et 4.500€ brut par mois. Le secteur public, comme la RTBF ou les Archives de l'État, offre souvent une progression barémique et des avantages extralégaux intéressants.
Quelles études suivre en Belgique pour devenir archiviste audiovisuel ?
Le parcours idéal commence souvent par un Bachelier en Bibliothéconomie et Documentation. Pour des postes à plus haute responsabilité, un Master universitaire est recommandé, par exemple en Histoire, en Communication ou en Sciences et Technologies de l'Information. Des institutions comme l'ULB, l'UCLouvain ou les Hautes Écoles (HE2B, HEPL) proposent des cursus pertinents. Des stages pratiques sont indispensables.
Où peut-on travailler en tant qu'archiviste audiovisuel en Wallonie et à Bruxelles ?
Les principaux employeurs se trouvent à Bruxelles et dans les grandes villes wallonnes. On peut citer la RTBF et la SONUMA, la CINEMATEK (Cinémathèque Royale), les Archives de l'État, la KBR, mais aussi des musées, des universités, des centres d'archives privés et des maisons de production. Le marché de l'emploi est concentré mais offre des opportunités variées.
Quelles sont les compétences techniques essentielles pour ce métier ?
La maîtrise des outils informatiques est cruciale. Il faut connaître les bases de données documentaires, les logiciels de gestion d'archives (DAM/MAM) et les standards de métadonnées (EBUCore, Dublin Core). Des compétences en numérisation, en traitement audio et vidéo, ainsi qu'une compréhension des anciens et nouveaux formats de fichiers sont des atouts techniques indispensables pour préserver et rendre les collections accessibles.
Quels sont les plus grands défis du métier aujourd'hui ?
Le principal défi est la lutte contre l'obsolescence technologique. Les supports se dégradent et les lecteurs disparaissent, ce qui impose une course contre la montre pour la numérisation. Un autre défi est le volume exponentiel de données numériques à traiter et à stocker de manière sécurisée et pérenne. Enfin, la gestion des droits d'auteur à l'ère numérique est un véritable casse-tête juridique.
Faut-il être passionné d'histoire pour exercer ce métier ?
Une forte curiosité intellectuelle et un intérêt pour l'histoire, la culture ou les médias sont quasi indispensables. Comprendre le contexte d'un document audiovisuel est essentiel pour bien l'indexer et le décrire. Cette passion est le moteur qui permet de supporter les tâches parfois répétitives du métier et de donner du sens à la mission de préservation du patrimoine.
Quelles sont les perspectives d'évolution de carrière ?
Un archiviste audiovisuel peut évoluer vers des postes de responsable de service d'archives, de chef de projet de numérisation ou de gestionnaire de collections. Il est aussi possible de se spécialiser en tant que 'digital asset manager' dans le secteur privé ou de devenir consultant en archivistique. La formation continue est la clé pour faire évoluer sa carrière.
Le bilinguisme (français-néerlandais) est-il un avantage en Belgique ?
Oui, c'est un avantage considérable. La Belgique ayant plusieurs langues officielles, de nombreuses institutions, notamment fédérales comme la CINEMATEK ou la KBR, gèrent des fonds dans les deux langues. La maîtrise du néerlandais, et même de l'anglais, élargit considérablement les opportunités d'emploi et facilite la collaboration au sein des équipes et avec d'autres institutions.
📍 Où se former et travailler en Belgique ?
🎓 Principales formations
- Haute École Bruxelles-Brabant (HE2B) - Bruxelles
- Haute École de la Province de Liège (HEPL) - Liège
- Université Libre de Bruxelles (ULB) - Bruxelles
- UCLouvain - Louvain-la-Neuve
- Université de Liège (ULiège) - Liège
- Université de Namur (UNamur) - Namur
- Institut des Arts de Diffusion (IAD) - Louvain-la-Neuve
💼 Zones d'emploi
- Région de Bruxelles-Capitale (principale zone d'emploi)
- Province de Liège (pôle médiatique de la RTBF)
- Province du Brabant wallon
- Province de Hainaut (Mons, Charleroi)
- Province de Namur
- Grandes villes universitaires
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