Marre des longues études de médecine ? On vous file 5 filons dans la santé qui payent super bien, sans devoir passer 10 ans sur les bancs. Un vrai bon plan !
Le Contrat de la Santé : Salaire vs. Durée d’Études, on déballe tout
Chez Trajektoire, on rencontre chaque semaine des jeunes qui nous disent : « Je veux travailler dans la santé, mais pas devenir médecin. » Derrière cette phrase ? Souvent la peur de l’échec au concours, l’angoisse de la longueur des études, ou simplement l’envie de gagner sa vie rapidement sans sacrifier dix ans de sa jeunesse.
Et vous savez quoi ? Ils ont raison de se poser ces questions.
Vous rêvez de travailler dans le secteur de la santé, mais l’idée de passer une décennie sur les bancs vous donne des boutons ? Absolument normal. Entre le mythe du médecin millionnaire et la réalité des concours d’entrée impitoyables, il y a un océan d’opportunités qu’on ne vous montre pas assez. Spoiler : certains métiers de la santé vous permettent de cartonner financièrement en 3-4 ans d’études. Oui, vous avez bien lu.
La « dette d’étude » : quèsaco ?
Parlons cash. Chaque année d’études coûte de l’argent : frais d’inscription, logement, bouffe, matériel. Mais ce n’est pas tout. Il y a aussi le coût d’opportunité : les années où vous ne gagnez pas un centime pendant que d’autres bossent déjà. On appelle ça la « dette d’étude ». Plus vos études sont longues, plus cette dette s’alourdit.
C’est crucial de comprendre ça. L’idée ? Trouver des filières où vous commencez à facturer vite, très vite. Parce qu’un euro gagné à 22 ans vaut plus qu’un euro gagné à 30 ans, avec les intérêts composés et tout le bazar.
En gros : raccourcir vos études, c’est accélérer votre rentabilité. Simple, non ?
Les filières universitaires, c’est pas pour tout le monde !
On ne va pas se mentir : le parcours universitaire en médecine ou dentisterie, c’est un marathon avec des haies électrifiées. En 2024, le taux de réussite global aux épreuves d’entrée en médecine et dentisterie en Belgique était d’environ 34,45% (source : ARES).
Attendez, laissez-moi traduire ça : sur 10 étudiants hyper motivés, brillants et bosseurs, seulement 3 ou 4 passent la ligne. Les autres se retrouvent à chipoter sur leur avenir, à faire la tête, à se demander si leur vie est fichue.
Mais voilà le truc : l’échec au concours n’est pas une fin, c’est une redirection. Absolument. Si vous avez échoué au concours, ne faites pas la tête. Vous n’avez pas raté votre vie ; vous êtes juste en train d’être redirigé vers un plan B qui cartonne plus vite. Ce concours agit comme un tsunami qui force des profils excellents à pivoter vers des filières paramédicales courtes. Et devinez quoi ? Ces filières bénéficient de ces profils de qualité et offrent un retour sur investissement redoutable.
Pourquoi les paramédicaux sont un plan B en or ?
Petite précision importante : depuis la réforme, le Bachelier Infirmier Responsable de Soins Généraux a été étendu à 4 ans (240 ECTS) en Belgique. Du coup, les Bacheliers de 3 ans restent les filières les plus rapides pour certains métiers paramédicaux.
Et contrairement aux idées reçues, ces formations courtes ne signifient pas « salaire de misère ». Au contraire. Pas du tout, même.
On parle de métiers où la demande éclate, où les diplômés sont chouchoutés par les employeurs, et où le passage en indépendant peut faire exploser les revenus. Bref, un filon en or qu’il serait dommage de louper.
Allez, on rentre dans le vif du sujet. Voici les 5 métiers qui cochent toutes les cases : salaire costaud, études courtes, débouchés garantis.
Filon N°1 : Dentiste Généraliste (Le Mâchoire d’Or)
Le dentiste, c’est le champion toutes catégories du rapport salaire/durée d’études. On parle de 5 ans d’études (Bachelor 3 ans + Master 2 ans), suivies d’une installation rapide en cabinet. Et là, ça commence à faire très, très mal… pour votre compte en banque, dans le bon sens du terme.
Combien on gagne réellement en cabinet ?
Attention, on va parler chiffres, mais surtout réalité. Travailler en cabinet dentaire, c’est souvent choisir le statut d’indépendant. Et ici, il ne faut pas chipoter avec les charges et les cotisations sociales, sinon l’ONSS vient vous taper sur les doigts !
Concrètement ? Un dentiste généraliste installé en cabinet peut facturer entre 80 000 € et 150 000 € de chiffre d’affaires annuel en début de carrière. Progression rapide garantie. Après déduction des charges (locaux, matériel, secrétariat, cotisations sociales qui caracolent facilement à 20-22% du revenu net imposable), le revenu net mensuel peut osciller entre 4 000 € et 7 000 € net, voire plus pour les meilleurs.
Le secret ? Un bon réseau, une implantation géographique stratégique (là où la demande est forte), et une maîtrise parfaite du système de facturation INAMI. C’est crucial. Comprendre comment fonctionnent les nomenclatures, les suppléments autorisés, et les remboursements, c’est la base. Sinon, vous laissez de l’argent sur la table.
Le fameux examen d’entrée : la seule barrière ?
Oui et non. L’examen d’entrée en dentisterie est redoutable, mais une fois passé, le reste du cursus est exigeant sans être insurmontable pour des étudiants sérieux. Contrairement à médecine, la dentisterie offre une sortie plus rapide : 5 ans contre 9 à 12 ans pour devenir médecin généraliste ou spécialiste.
Et bonne nouvelle : le marché du travail vous attend les bras ouverts. Les cabinets cherchent des associés, les zones rurales manquent de praticiens, et même en ville, la demande ne faiblit pas.
Dentiste vs. Stomatologue : la nuance qui change tout
Petite précision : le stomatologue, c’est un médecin spécialisé en chirurgie buccale et maxillo-faciale. Études ? 11-12 ans. Salaire ? Plus élevé encore, mais au prix d’un investissement temps colossal. Si vous voulez optimiser le rapport temps/argent, le dentiste généraliste est clairement plus rentable.
Découvrez la fiche métier complète de dentiste généraliste
Filon N°2 : Kinésithérapeute (La Flexibilité Payante)
Le kiné, c’est le couteau suisse de la santé. Formation de 4 ans (Bachelor), débouchés infinis (sport, rééducation, uro-gynécologie, pédiatrie, gériatrie…), et surtout, une flexibilité de carrière inégalée. Vous pouvez bosser en hôpital, en cabinet privé, à domicile, ou mixer les trois. Et c’est là que ça devient intéressant côté pognon.
Le secret d’un bon réseau : comment exploser son revenu ?
En tant que salarié hospitalier, un kiné débutant gagne entre 2 500 € et 3 200 € brut/mois en Belgique. Pas dégueu, mais pas la folie non plus. C’est confortable, stable, avec des horaires relativement corrects.
Mais c’est en libéral que le vrai potentiel se dévoile. Vraiment. Un kinésithérapeute indépendant bien installé, avec un réseau de médecins prescripteurs costaud et une patientèle fidèle, peut facilement dépasser les 4 000-5 000 € net/mois. Et pour les meilleurs ? Les 25 % de kinésithérapeutes libéraux les plus performants affichent un BNC moyen d’environ 5 546 € net/mois (avant impôts et charges sociales, mais après déduction des frais professionnels). Ça, c’est du lourd.
Le secret ? Trois piliers — et aucun ne doit être négligé :
- ➔Un réseau médical béton : médecins généralistes, orthopédistes, rhumatologues qui vous envoient des patients.
- ➔Une spécialisation qui paie : kiné du sport (clubs, sportifs de haut niveau), uro-gynécologie (forte demande féminine), ou thérapie manuelle.
- ➔Une gestion au carré : facturation INAMI impeccable, charges optimisées, et suivi de trésorerie rigoureux.
La reconversion : passer de salarié à indépendant ?
Beaucoup de kinés démarrent en hôpital pour se faire la main, comprendre le terrain, puis basculent progressivement en libéral. Vous pouvez même mixer les deux au début : garder un mi-temps salarié (sécurité du revenu fixe) et développer votre patientèle perso à côté. Une fois que votre agenda en libéral explose, vous lâchez le salariat. C’est une transition douce, intelligente, et ça limite les risques.
Les spécialisations qui valent le coup (sport, uro-gynéco…)
- ➔Kiné du sport : Si vous aimez le terrain et que vous avez des contacts dans le milieu sportif (clubs, sportifs de haut niveau), vous pouvez facturer plus cher et fidéliser une clientèle exigeante mais rentable.
- ➔Uro-gynécologie : Énorme demande, peu de concurrence. Les femmes en post-partum, les problèmes de périnée, d’incontinence… Vous devenez vite LA référence locale.
- ➔Thérapie manuelle et ostéopathie : Formations complémentaires qui boostent votre crédibilité et vos tarifs.
Découvrez tous les détails sur le métier de kinésithérapeute
Filon N°3 : Sage-Femme (Le Secteur Crucial)
La sage-femme, c’est le métier le plus sous-estimé de cette liste. Pourtant, c’est une profession en pénurie critique en Belgique, avec un pouvoir de négociation salariale énorme et une sécurité d’emploi blindée. Votre diplôme de Bachelier (4 ans maintenant), c’est un billet de loterie gagnant à coup sûr.
Quel est le vrai salaire en milieu hospitalier belge ?
En hôpital, une sage-femme débutante gagne entre 2 800 € et 3 500 € brut/mois. Ajoutez à ça les primes de nuit, de week-end et d’ancienneté qui font grimper la note. Après quelques années, vous pouvez atteindre 4 000-4 500 € brut sans problème. Et avec la pénurie actuelle, les hôpitaux sont prêts à vous offrir un contrat costaud dès votre diplôme en poche.
Mais le vrai jackpot, c’est le libéral. Vraiment.
Les études : un Bachelier professionnalisant qui assure l’emploi
Le Bachelier Sage-Femme dure 4 ans (240 ECTS). C’est une formation intense, avec beaucoup de stages pratiques, mais professionnalisante à fond. À la sortie, vous êtes directement opérationnel. Pas de période de flottement, pas de « je cherche encore ma voie ». Vous avez un métier, des compétences recherchées, et des employeurs qui se battent pour vous recruter.
Les débouchés en libéral ou à domicile : l’indépendance financière
C’est ici que ça devient vraiment intéressant. Une sage-femme indépendante peut proposer :
- ➔Suivi de grossesse à domicile
- ➔Préparation à l’accouchement (cours collectifs ou individuels)
- ➔Consultations post-partum
- ➔Rééducation périnéale
- ➔Cours de yoga prénatal, etc.
Le tarif d’une consultation ? Entre 40 € et 80 € selon la prestation. Avec une patientèle de 15-20 patientes suivies régulièrement, vous pouvez facilement dépasser les 4 000-5 000 € net/mois en libéral. Et contrairement aux idées reçues, vous n’êtes pas obligée de bosser 70 heures par semaine. Vous gérez votre agenda, vos tarifs, votre équilibre vie pro/vie perso.
Le métier de sage-femme, c’est aussi un métier moins visible que médecin ou dentiste, mais en pénurie silencieuse. Votre diplôme court vous donne un énorme pouvoir de négociation salariale et la sécurité d’un contrat costaud dès la sortie. Filer ce filon, ce serait vraiment dommage.
Découvrez la fiche métier Sage-Femme
Filon N°4 : Manipulateur en Imagerie Médicale (La Tech au Service de la Santé)
Ici, on parle d’un métier de pointe, hyper technique, en pleine expansion, et pourtant méconnu du grand public. Le manipulateur en imagerie médicale (ou technicien en électroradiologie médicale), c’est celui qui gère les scanners, IRM, radios, mammographies… Bref, toute la technologie d’imagerie qui permet aux médecins de poser des diagnostics.
Une formation courte pour un job de pointe et très demandé
Formation : Bachelier de 3 ans. Oui, vous avez bien lu. En 3 ans, vous êtes opérationnel sur des machines qui coûtent des centaines de milliers d’euros et qui sauvent des vies tous les jours. Pas mal, non ?
Et surtout, le secteur recrute comme un fou. Avec le vieillissement de la population, l’augmentation des pathologies chroniques, et l’explosion de la demande d’examens d’imagerie, les hôpitaux, cliniques et centres d’imagerie médicale cherchent désespérément des manipulateurs radio qualifiés.
Le salaire d’un technicien radio : ça monte vite ?
En début de carrière, un manipulateur en imagerie médicale gagne entre 2 500 € et 3 000 € brut/mois dans un hôpital belge. Après 5-10 ans d’expérience, avec les primes d’ancienneté et les responsabilités (encadrement d’équipe, gestion de plateau technique), vous pouvez atteindre 3 500-4 000 € brut/mois. Pas mal pour un Bachelier de 3 ans.
Mais comme pour les autres métiers de cette liste, le libéral ou le privé, c’est là que ça explose. Les centres d’imagerie privés (qui fleurissent partout en Belgique) paient mieux que les hôpitaux publics. Vous pouvez aussi être embauché dans plusieurs centres en tant que freelance, cumuler les contrats, et optimiser vos revenus. C’est une stratégie qui fonctionne très bien.
La demande est-elle forte dans les hôpitaux de Wallonie ?
Oh que oui. La pénurie de manipulateurs radio est réelle, particulièrement en Wallonie et dans certaines zones de Bruxelles. Les hôpitaux cherchent activement, et certains proposent même des primes d’embauche ou de fidélisation. Votre diplôme, c’est un billet de loterie. Vous avez le choix de l’employeur, du lieu, du type de contrat. Et ça, c’est un luxe énorme sur le marché de l’emploi.
Ce métier moins visible mais en pénurie critique vous offre un énorme pouvoir de négociation salariale et la sécurité d’un contrat costaud dès la sortie.
Découvrez le métier de Manipulateur en Électroradiologie Médicale
Filon N°5 : Diététicien Indépendant (Le Coach Bien-Être Hyper-Rentable)
Le diététicien, c’est le métier en pleine explosion grâce aux tendances bien-être, nutrition sportive, allergies alimentaires, et prise de conscience collective sur la santé. Formation courte (Bachelier 3 ans), investissement minimal pour s’installer, et potentiel de revenus délirant si vous savez vous positionner.
Études courtes : est-ce que ça suffit pour s’installer ?
Oui, sans problème. Le Bachelier en Diététique (3 ans) vous donne toutes les compétences pour exercer : connaissances en nutrition, physiologie, pathologies, et accompagnement personnalisé. À la sortie, vous pouvez soit travailler en hôpital (salaire entre 2 300 € et 2 800 € brut/mois), soit directement vous installer en indépendant.
Et c’est en indépendant que le métier révèle tout son potentiel.
Le tarif d’une consultation : comment fixer son prix ?
En Belgique, les consultations diététiques ne sont pas toujours remboursées par la mutuelle (sauf cas spécifiques : diabète, obésité, maladies rénales…). Du coup, vous fixez vos tarifs librement. En pratique :
- ➔Consultation initiale (1h-1h30) : entre 50 € et 80 €
- ➔Consultation de suivi (30-45 min) : entre 30 € et 50 €
Si vous suivez 20 patients par semaine (soit 4 patients par jour sur 5 jours), avec une moyenne de 40 € par consultation, vous facturez 3 200 € par mois. Déduisez les charges (cotisations sociales, local, assurance, compta) et vous tournez autour de 2 500-3 000 € net/mois. Pas mal pour un début.
Mais le vrai game changer, c’est la spécialisation et le digital.
Devenir la référence sur sa niche (sport, allergies…) : l’expert qui facture cher
Les diététiciens généralistes, il y en a plein. Ceux qui se spécialisent et deviennent LA référence sur une niche, il y en a beaucoup moins. Voici les niches qui cartonnent :
- ➔Nutrition sportive : Vous bossez avec des clubs, des sportifs amateurs ou pros, des salles de fitness. Vous facturez plus cher (60-100 € la consultation), et vous pouvez vendre des programmes en ligne, des ebooks, des suivis de groupe.
- ➔Allergies et intolérances alimentaires : FODMAP, sans gluten, sans lactose… La demande explose et les patients sont prêts à payer pour un accompagnement personnalisé.
- ➔Perte de poids et troubles du comportement alimentaire : Marché énorme, concurrence forte, mais si vous vous différenciez (approche bienveillante, non culpabilisante, suivi psycho-nutritionnel), vous explosez votre patientèle.
- ➔Nutrition pédiatrique : Parents désespérés avec des enfants difficiles à table, allergies multiples… Vous devenez le sauveur de la famille.
Et surtout, le digital change tout. Vous pouvez proposer des consultations en visio (élargir votre zone de chalandise), vendre des programmes en ligne, créer du contenu (Instagram, YouTube, blog), et devenir un influenceur santé local. Le potentiel de revenus devient exponentiel : 5 000-7 000 € net/mois, c’est tout à fait atteignable pour un diététicien indépendant bien positionné.
Mais attention : se spécialiser, c’est bien. Encore faut-il choisir la bonne niche en fonction de votre personnalité. Si vous détestez les réseaux sociaux, oubliez l’influenceur santé. Si vous n’aimez pas les enfants, évitez la nutrition pédiatrique. Vous voyez où on veut en venir ? Un bilan d’orientation chez Trajektoire vous aide justement à identifier quelle niche correspond à votre profil, pas juste à ce qui est « à la mode ».
Dernier point : il ne faut pas chipoter avec les charges et les cotisations sociales. Comprendre le système des indépendants en Belgique (INASTI, déductions fiscales, gestion de trésorerie), c’est crucial. Sinon, vous allez droit dans le mur. Entourez-vous d’un bon comptable dès le début.
Découvrez la fiche métier Diététicien
Au-delà du Pognon : Comment Choisir son Chemin ? Ne vous plantez pas de filière !
OK, on a parlé salaire, études courtes, rentabilité. Mais il y a un truc qu’on ne peut pas ignorer : votre épanouissement. Parce qu’un gros salaire dans un job qui vous rend malheureux, c’est la pire des prisons.
Chez Trajektoire, on voit régulièrement des jeunes qui ont choisi une filière uniquement pour l’argent. Résultat ? Burn-out en 3ᵉ année, reconversion forcée, et des années perdues. Ça vous parle ?
Ne suivez pas que l’argent, cherchez l’adéquation
Oui, ces 5 métiers paient bien et ne demandent pas 10 ans d’études. Mais est-ce que vous allez aimer passer vos journées les mains dans la bouche des gens (dentiste) ? Est-ce que vous supportez la vue du sang et les situations d’urgence (sage-femme) ? Est-ce que vous êtes à l’aise avec le contact humain intense et l’empathie permanente (kiné, diététicien) ? Est-ce que vous aimez la technologie et les machines (manipulateur radio) ?
Ces questions sont essentielles. Un métier bien payé qui ne vous correspond pas, c’est un burn-out en puissance. Absolument garanti.
Les 3 questions à se poser avant de signer pour un cursus
- ➔Est-ce que j’aime vraiment le contact avec les patients ? Certains métiers de la santé (kiné, diététicien, sage-femme) exigent une énorme charge émotionnelle et empathique. Si vous êtes plutôt introverti ou que les émotions des autres vous épuisent, privilégiez des métiers plus techniques (manipulateur radio). C’est pas une faiblesse, c’est une lucidité.
- ➔Est-ce que je veux vraiment être indépendant ? Le statut d’indépendant, c’est la liberté, mais aussi la responsabilité totale. Gestion administrative, comptabilité, recherche de clients, incertitude des revenus les premières années… Tout le monde n’est pas fait pour ça. Si vous préférez la sécurité d’un salaire fixe, restez salarié. Il n’y a aucune honte à ça. Aucune.
- ➔Est-ce que je peux gérer la pression du concours ? Pour dentiste, il y a un examen d’entrée impitoyable. Si vous avez déjà échoué une fois à un concours et que ça vous a démoli psychologiquement, demandez-vous si vous êtes prêt à retenter. Peut-être que les filières sans concours (kiné, diététicien, manipulateur radio, sage-femme) sont plus adaptées à votre profil.
Vous hésitez encore sur vos réponses ? Chez Trajektoire, on aide chaque année des centaines de jeunes Belges à clarifier leur projet professionnel grâce à un bilan d’orientation complet. On évalue votre personnalité, vos valeurs, vos compétences, et on vous oriente vers les métiers qui vous correspondent vraiment. Pas de généralités, du concret adapté à votre profil.
Est-ce que ce métier est en pénurie en Belgique ?
Bonne nouvelle : tous les métiers de cette liste sont en pénurie ou en forte demande en Belgique, particulièrement en Wallonie et à Bruxelles. Mais le niveau de pénurie varie :
- ➔Pénurie critique : Sage-femme, Manipulateur en imagerie médicale (votre diplôme, c’est un billet d’or)
- ➔Forte demande : Kinésithérapeute, Dentiste, Diététicien (surtout en libéral)
Cette pénurie, c’est votre pouvoir de négociation. Vous pouvez choisir vos conditions, vos horaires, votre lieu de travail. Profitez-en.
Conclusion : Arrêtez de chipoter, lancez-vous !
Voilà, vous avez maintenant 5 filons béton pour travailler dans la santé, gagner un salaire costaud, et ne pas passer 10 ans sur les bancs de la fac. Ces métiers ne sont pas des plans B de seconde zone. Ce sont des carrières à part entière, avec des revenus parfois supérieurs aux médecins en début de carrière, et surtout, un retour sur investissement bien plus rapide.
Mais attention — et c’est là qu’on voit la différence entre ceux qui réussissent et ceux qui regrettent — le choix de la bonne filière ne se fait pas au hasard. Chez Trajektoire, on voit trop souvent des étudiants qui se lancent dans une formation santé « parce que ça paie bien » ou « parce que mes parents voulaient ». Résultat ? Ils tiennent 2 ans, craquent, et doivent tout recommencer.
Vous méritez mieux que ça.
Récap’ rapide des 5 pistes en mode tableau comparatif
| Métier | Durée Études | Salaire Débutant (brut/mois) | Potentiel Indépendant (net/mois) | Concours ? | Pénurie ? |
|---|---|---|---|---|---|
| Dentiste Généraliste | 5 ans | 3 500-4 500 € | 4 000-7 000 € (voire +) | Oui (examen entrée) | Forte demande |
| Kinésithérapeute | 4 ans | 2 500-3 200 € | 4 000-5 500 € | Non | Forte demande |
| Sage-Femme | 4 ans | 2 800-3 500 € | 4 000-5 000 € | Non | Pénurie critique |
| Manipulateur Imagerie Médicale | 3 ans | 2 500-3 000 € | 3 500-4 500 € | Non | Pénurie critique |
| Diététicien Indépendant | 3 ans | 2 300-2 800 € | 3 000-7 000 € (selon niche) | Non | Forte demande |
L’importance de l’orientation précoce et l’aide qu’on peut vous apporter
Choisir sa filière, ce n’est pas anodin. C’est un investissement en temps, en argent, en énergie. Se tromper coûte cher. Très cher. C’est pour ça qu’il est crucial de bien se connaître avant de signer pour 3, 4 ou 5 ans d’études.
On vous aide à y voir clair : notre solution pour ne pas se tromper
Si vous hésitez encore, si vous ne savez pas quel métier correspond vraiment à votre personnalité, vos valeurs, vos compétences, on a une solution concrète pour vous. Notre bilan d’orientation n’est pas un questionnaire générique en ligne. C’est un accompagnement personnalisé avec un conseiller Trajektoire qui analyse :
- ➔Votre profil de personnalité (introverti/extraverti, analytique/créatif, autonome/collaboratif)
- ➔Vos valeurs profondes (sécurité, liberté, impact social, rémunération)
- ➔Vos compétences réelles et potentielles
- ➔Les métiers de la santé qui matchent vraiment avec qui vous êtes
On vous évite des années de galère et des milliers d’euros perdus dans une filière qui ne vous convient pas. Et surtout, on vous donne les clés pour réussir dans le métier que vous choisirez.
Passez un bilan d’orientation personnalisé et trouvez votre voie dans la santé
Allez, maintenant c’est à vous de jouer. Arrêtez de chipoter, faites le point sur votre profil, choisissez votre filon, et foncez. Le secteur de la santé vous attend. Et croyez-nous : avec l’un de ces 5 métiers ET la bonne orientation en amont, vous ne le regretterez pas.
Foire Aux Questions (FAQ)
- Quel est le salaire moyen d’un dentiste généraliste en Belgique ?
- Un dentiste généraliste installé en cabinet peut gagner entre 4 000 € et 7 000 € net par mois après déduction des charges. Le revenu varie en fonction de votre patientèle, votre emplacement géographique, et votre maîtrise du système de facturation INAMI. Les meilleurs peuvent dépasser les 8 000-10 000 € net/mois après plusieurs années d’expérience.
- Combien d’années d’études sont nécessaires pour être Kinésithérapeute ou Diététicien ?
- Le Bachelier en Kinésithérapie dure 4 ans (240 ECTS), et le Bachelier en Diététique dure 3 ans (180 ECTS). Ces deux formations sont professionnalisantes, avec beaucoup de stages, et vous permettent de travailler immédiatement après l’obtention du diplôme.
- L’examen d’entrée est-il obligatoire pour tous les métiers de la santé bien payés ?
- Non. Seuls les études de médecine et de dentisterie exigent de réussir l’examen d’entrée (concours très sélectif, avec un taux de réussite autour de 34% en 2024). Les autres métiers de cette liste (kiné, sage-femme, manipulateur radio, diététicien) n’ont pas de concours d’entrée, uniquement des conditions d’admission classiques (diplôme de secondaire, parfois tirage au sort selon les universités/hautes écoles).
- Est-ce que le métier d’aide-soignant paie bien en Belgique comparé à un infirmier ?
- Non, il y a une grosse différence de salaire. Un aide-soignant gagne environ 2 000-2 400 € brut/mois en début de carrière, contre 2 500-3 200 € brut/mois pour un infirmier responsable de soins généraux. De plus, l’infirmier a beaucoup plus de responsabilités, d’autonomie, et de possibilités d’évolution (spécialisations, cadre, direction de soins…). Depuis 2023, le Bachelier Infirmier dure 4 ans en Belgique, ce qui en fait une formation plus longue mais aussi plus qualifiante.
- Quels sont les métiers de la santé avec un Bachelier (3 ans) qui rapportent le plus en libéral ?
- Les deux métiers les plus rentables en libéral avec un Bachelier de 3 ans sont le Manipulateur en Imagerie Médicale (surtout si vous travaillez dans plusieurs centres privés en freelance) et le Diététicien indépendant (surtout si vous vous spécialisez sur une niche payante comme la nutrition sportive ou les troubles alimentaires). Le potentiel de revenus peut atteindre 4 000-7 000 € net/mois pour les meilleurs.