Bilan d'orientation scolaire et professionnelle en Belgique

Les 7 erreurs fatales dans le choix des études supérieures

Les 7 erreurs fatales dans le choix des études supérieures

L‘enveloppe arrive enfin. Ton diplôme de secondaire en poche, te voilà face à LA grande question : « Et maintenant, je fais quoi ? » Médecine, ingénieur, psycho, communication… Les options tournent en boucle dans ta tête. Et si tu te trompais ? Spoiler alert : c’est exactement ce qui arrive à 6 étudiants sur 10 en Belgique. Pas rassurant, non ?

Mais la bonne nouvelle, c’est que la plupart de ces échecs ne sont pas une fatalité. Ils résultent d’erreurs classiques, prévisibles, et surtout… évitables. Alors avant de cocher la case sur ton formulaire d’inscription, prends cinq minutes. Ces cinq minutes pourraient te sauver des années de galère.

Pourquoi 6 Étudiants sur 10 Échouent en Première Année

Les chiffres qui font mal : 60% d’échec en Belgique

Commençons par la réalité brute. En Belgique francophone, environ 60% des étudiants de première génération échouent ou abandonnent leur première année dans le supérieur. Pas 20%, pas 30% : 60%. Autrement dit, sur dix copains qui s’inscrivent à l’unif ou en haute école avec toi en septembre, seuls quatre passeront en deuxième année.

Le taux de réussite aux examens de janvier 2023 était de 41% en première année, contre 43% avant la crise sanitaire. Certains examens affichent même des taux d’échec de 99%. C’est brutal, mais c’est la réalité du terrain.

Le coût psychologique et financier d’une mauvaise orientation

Au-delà des chiffres, il y a des vies. Anna, par exemple, est partie étudier dans l’une des meilleures universités britanniques. Deux mois plus tard, elle rentrait chez ses parents, terrifiée pour son avenir et honteuse de ne pas avoir tenu le coup. Yanis, lui, a passé deux ans à la fac « sans que ça ne lui plaise ni ne lui déplaise », attendant juste que ça passe.

Un étudiant sur trois regrette son orientation post-bac. Plus de 40% mettent cinq ans ou plus à obtenir un diplôme qui devrait en prendre trois. Ces années perdues ne sont pas qu’une perte de temps : c’est une perte de confiance, d’argent, et parfois même de santé mentale.

Le piège du décret Paysage : perdre sa finançabilité

Absolument, le contexte belge rajoute une couche de stress. Depuis la réforme du décret Paysage, tu dois réussir les 60 crédits de ton bac 1 en maximum deux ans. Si tu rates ce délai, tu perds ta « finançabilité ». Concrètement ? Les établissements peuvent refuser de te réinscrire. Et pour retrouver cette finançabilité, il faut attendre cinq ans sans être inscrit dans le supérieur.

💡 Bon à savoir : Cinq ans. Le temps de voir tous tes potes obtenir leur diplôme pendant que tu restes sur le banc de touche. Voilà pourquoi choisir la bonne orientation dès le départ, c’est crucial.

Erreur #1 – Suivre Ses Amis plutôt que Sa Voie

« On s’inscrit ensemble » : le piège de la facilité sociale

C’est la scène classique de juin. Ton meilleur pote te dit : « Moi je vais en comm’, tu viens avec moi ? On sera ensemble, ça va être cool ! » Et toi, tu hésites. Tu pensais plutôt à l’info ou à la kiné, mais bon… être seul en amphi, ça craint. Alors tu cèdes.

Grosse erreur. Parce que les études, ce n’est pas une sortie au cinéma. On parle de trois à cinq ans de ta vie, de dizaines de milliers d’euros investis, et surtout de ton avenir professionnel. Suivre tes amis par peur de la solitude, c’est comme choisir un tatouage parce que ton copain en veut un aussi. Sauf qu’un mauvais choix d’études, ça se retire moins facilement qu’un tatouage.

Pourquoi l’influence des pairs conduit à l’échec

Les chiffres sont sans appel. Des études montrent que 50% des décrocheurs avaient un ami qui était décrocheur, contre seulement 20% chez les diplômés. L’influence de ton cercle social sur ta réussite est énorme. Si tes amis sont peu motivés par les études, il y a de fortes chances que tu adoptes la même attitude.

Et ce n’est pas qu’une question de mauvaise influence. C’est aussi que, fondamentalement, vous n’avez pas les mêmes intérêts, les mêmes compétences, ni les mêmes objectifs de vie. Ce qui passionne ton pote va peut-être t’ennuyer à mourir. Et inversement.

Comment résister à la pression du groupe

Facile à dire, moins facile à faire, on est d’accord. Mais voici la bonne nouvelle : la fac et les hautes écoles, c’est gigantesque. Tu vas rencontrer des dizaines, des centaines de nouvelles personnes qui partagent TES passions. Des gens qui ont choisi les mêmes études que toi pour les mêmes raisons.

Tes vrais amis comprendront ton choix. Et si ce n’est pas le cas, pose-toi la question : est-ce que ce sont vraiment des amis ? La pression sociale est réelle, surtout à 18 ans. Mais un choix d’études basé sur la peur de la solitude, c’est un choix voué à l’échec.

Erreur #2 – Choisir la « Facilité » ou la Filière « Par Défaut »

« Je verrai bien » : l’orientation sans projet

« Je m’inscris en droit, c’est général, ça ouvre des portes. » « Bon, je vais en éco, je sais pas trop quoi faire d’autre. » Si tu reconnais ce type de phrases, attention danger. Choisir une filière « parce qu’il faut bien s’inscrire quelque part », c’est la garantie de perdre ta motivation en cours de route.

Les études supérieures, c’est exigeant. Il faut bosser, parfois beaucoup. Sans un minimum de projet, d’intérêt réel pour ce que tu étudies, tu vas décrocher. Pas en septembre, peut-être pas en octobre, mais à la première session de janvier, quand il faudra potasser 400 pages de syllabus qui ne t’intéressent pas.

Les filières « parking » qui mènent à l’abandon

Certaines filières ont la réputation d’être « faciles » ou « générales ». Spoiler : aucune filière n’est facile. Et les filières « générales » ne sont pas des salles d’attente où tu peux te poser en attendant de trouver ta voie.

Le problème avec les choix par défaut, c’est qu’ils te mettent dans une posture passive. Tu subis tes études au lieu de les vivre. Et cette passivité, elle se voit dans les résultats. Les étudiants les plus en difficulté ne sont pas ceux qui manquent de capacités, ce sont ceux qui manquent de motivation.

Se méfier des choix par élimination

« Je suis nul en sciences, donc pas d’ingénieur. Je déteste l’histoire, donc pas de droit. Reste la psycho. » Mauvaise méthode. Choisir par élimination, c’est se concentrer sur ce que tu ne veux PAS au lieu de chercher ce que tu VEUX.

C’est crucial. Ton orientation doit être un choix positif, une direction vers quelque chose qui t’attire, pas une fuite de ce que tu n’aimes pas. Sinon, tu risques de te retrouver dans une filière que tu n’as pas vraiment choisie, juste « celle qui restait ».

Erreur #3 – Écouter Uniquement ses Parents (ou les Ignorer Complètement)

Le syndrome du « médecin/ingénieur » imposé

« Mon père est comptable, donc je dois faire éco. » « Ma mère rêve que je sois médecin depuis que je suis né. » Le poids des attentes familiales est réel, surtout dans certaines familles où la réussite scolaire est une question d’honneur.

Mais voici la vérité : tes parents ne vivront pas tes études à ta place. Ils ne passeront pas tes examens, ne suivront pas tes cours, et ne feront pas ta carrière. Toi oui. Alors oui, écoute leurs conseils. Ils ont de l’expérience, ils te veulent du bien. Mais la décision finale, c’est la tienne.

Quand les projections parentales écrasent les envies

Certains étudiants se retrouvent en médecine, en ingénieur civil, ou en droit alors qu’ils rêvaient secrètement de devenir éducateur, professeur ou designer graphique. Résultat ? Ils galèrent, décrochent, et finissent par se réorienter deux ou trois ans plus tard. Deux ou trois ans de perdus, à étudier quelque chose qui ne les intéressait pas.

Il arrive aussi que les parents projettent leurs propres échecs ou frustrations. « Moi je n’ai pas pu faire d’études, alors toi tu vas devenir ingénieur. » C’est louable dans l’intention, mais désastreux dans les faits si ça ne correspond pas à tes aspirations.

Trouver le juste équilibre entre conseil et décision

L’inverse est vrai aussi : ignorer complètement l’avis de tes parents n’est pas la solution. Ils connaissent le marché du travail, les réalités économiques, et ont souvent un recul que tu n’as pas encore à 18 ans.

Le bon équilibre ? Dialogue. Explique-leur ce qui t’intéresse et pourquoi. Écoute leurs préoccupations. Cherchez ensemble un terrain d’entente. Et si vraiment vous ne tombez pas d’accord, un bilan d’orientation avec un professionnel neutre peut aider à dénouer la situation.

Erreur #4 – Se Fier Uniquement au Prestige ou à la Réputation

L’école « qui fait bien sur le CV » mais où on s’ennuie

« Solvay, c’est prestigieux. » « L’UCLouvain, c’est mieux que la Haute École. » Ces phrases, tu les as sûrement entendues. Et c’est vrai qu’un diplôme d’une institution reconnue, ça ouvre des portes. Mais ce n’est pas tout.

Si tu choisis une école uniquement pour son prestige, sans t’intéresser au contenu des cours, à la pédagogie, à l’ambiance, tu risques de passer des années misérables. Un diplôme prestigieux obtenu à l’arraché après cinq ans de galère vaut moins qu’un diplôme « normal » obtenu avec passion et de bonnes notes.

Pourquoi le classement n’est pas tout

Les classements des universités et des écoles sont basés sur des critères qui ne te concernent peut-être pas : recherche scientifique, taux d’encadrement, budget… Mais toi, ce qui compte, c’est : est-ce que je vais m’épanouir là-dedans ? Est-ce que la pédagogie me convient ? Est-ce que les débouchés correspondent à mes envies ?

Certaines hautes écoles proposent des formations excellentes, avec un taux d’insertion professionnelle meilleur que certaines universités. Certaines universités ont des cours magistraux de 500 étudiants où personne ne te connaît. D’autres ont des cursus plus intimistes. Le prestige ne fait pas tout.

L’adéquation personnelle avant le prestige

En réalité, la « meilleure » école pour toi, c’est celle où tu vas réussir. Celle où la pédagogie te correspond, où tu te sens bien, où les profs sont accessibles si tu en as besoin. Une école peut être prestigieuse pour quelqu’un d’autre et catastrophique pour toi.

Pose-toi les bonnes questions : est-ce que j’apprends mieux en autonomie ou avec de l’encadrement ? Est-ce que je préfère la théorie ou la pratique ? Est-ce que j’ai besoin d’une ambiance familiale ou ça ne me dérange pas d’être un numéro parmi d’autres ? Ces questions-là sont bien plus importantes que le classement.


Erreur #5 – Ne Pas Tester Avant de S’Engager

S’inscrire sans avoir mis les pieds dans l’établissement

Tu achèterais une voiture sans l’essayer ? Tu louerais un appart sans le visiter ? Probablement pas. Alors pourquoi t’inscrire dans une école ou une université sans y avoir mis les pieds ?

Les journées portes ouvertes existent pour une raison. Elles te permettent de voir les locaux, de rencontrer des profs et des étudiants, de sentir l’ambiance. Et crois-moi, l’ambiance d’une fac de sciences n’a rien à voir avec celle d’une école d’arts ou d’une haute école de commerce.

Ignorer les journées portes ouvertes et les stages d’immersion

En Wallonie, beaucoup d’établissements proposent aussi des stages d’immersion ou des cours ouverts. Tu peux assister à un vrai cours, discuter avec des étudiants, poser toutes tes questions. C’est gratuit, ça prend quelques heures, et ça peut te sauver des années d’erreur.

Certains disent : « Ouais mais je sais déjà ce que je veux faire. » Super. Mais entre ce que tu imagines et la réalité, il y a parfois un fossé. Mieux vaut le découvrir en mars avant de t’inscrire qu’en novembre quand il est trop tard.

Les outils pour tester un métier en Wallonie

Il existe plein d’outils pour tester avant de plonger. Des stages de découverte professionnelle, des rencontres avec des professionnels, des ateliers d’orientation. Le SIEP, Infor Jeunes, ou encore un bilan d’orientation personnalisé peuvent t’aider à valider ton choix.

Parler à quelqu’un qui fait le métier que tu vises, c’est précieux. Ça te donne une vision concrète, loin des clichés et des séries télé. Un psychologue, ce n’est pas Dr House. Un ingénieur civil, ce n’est pas Tony Stark. Et un professeur, ce n’est pas celui de Dead Poets Society.

Erreur #6 – Confondre Intérêt pour une Matière et Métier

« J’aime la biologie » ≠ « Je veux être biologiste »

C’est l’erreur ultra classique. « J’adore la bio en secondaire, donc je vais faire bio à l’unif. » Sauf que la bio au secondaire, c’est observer des grenouilles et regarder des documentaires sur les écosystèmes. La bio à l’unif, c’est de la chimie organique, de la statistique, de la biologie moléculaire…

Aimer une matière au secondaire ne veut pas dire que tu vas aimer les études supérieures correspondantes. Ni que tu vas aimer le métier qui en découle. C’est trois choses différentes.

Le fossé entre la théorie et la pratique professionnelle

Jeanne pensait aimer l’informatique. Elle s’est inscrite en prépa physique-chimie sur les conseils de son entourage. Deux mois plus tard, elle craquait et se réorientait vers une Web School. Marine adorait les langues et s’est inscrite en LEA. Elle n’avait « aucun plaisir à aller en cours. »

Le problème ? Elles avaient confondu un intérêt pour un sujet avec l’envie de l’étudier pendant des années ou d’en faire un métier. C’est normal à 18 ans de ne pas savoir. Mais c’est pour ça qu’il faut creuser, poser des questions, tester.

Projeter au-delà des cours : les réalités du métier

Quand tu choisis des études, demande-toi : qu’est-ce que je ferai dans 5 ans avec ce diplôme ? À quoi ressemblent mes journées de travail ? Est-ce que je serai devant un ordinateur, sur le terrain, en contact avec des gens ?

Un diplôme en psychologie peut mener à plein de métiers différents : psychologue clinicien, psychologue du travail, chercheur, formateur… Chacun a des réalités très différentes. Idem pour un diplôme d’ingénieur : ingénieur civil sur chantier, ingénieur R&D en labo, ingénieur commercial… Ça n’a rien à voir.

Erreur #7 – Ne Pas Se Connaître Avant de Choisir

Le choix sans introspection : destination échec

Voici la question à un million : qui es-tu ? Pas « qu’est-ce que tu veux faire », mais « qui es-tu » ? Quelles sont tes valeurs ? Qu’est-ce qui te fait vibrer ? Qu’est-ce qui te gave ? Es-tu plutôt introverti ou extraverti ? Plutôt créatif ou analytique ? Plutôt autonome ou tu as besoin d’encadrement ?

Beaucoup d’étudiants choisissent leurs études sans avoir pris le temps de se poser ces questions. Résultat : ils se retrouvent dans des filières qui ne leur correspondent pas du tout. Le mec hyper sociable qui se retrouve en recherche scientifique tout seul dans son labo. La fille créative qui se retrouve en compta à faire des bilans toute la journée.

Valeurs, intérêts, compétences : le triptyque gagnant

Pour faire un bon choix d’orientation, tu as besoin de croiser trois choses :

  • Tes intérêts : ce qui te passionne, ce dont tu pourrais parler pendant des heures
  • Tes compétences : ce dans quoi tu es naturellement bon, même sans trop bosser
  • Tes valeurs : ce qui est important pour toi dans la vie (aider les autres, gagner de l’argent, avoir de l’autonomie, créer…)

Quand ces trois éléments s’alignent, tu as trouvé ta voie. Quand il en manque un, tu risques de galérer. Si tu fais quelque chose qui t’intéresse mais pour lequel tu n’es pas doué, tu vas souffrir. Si tu fais quelque chose dans lequel tu es doué mais qui ne t’intéresse pas, tu vas t’ennuyer. Et si ça va à l’encontre de tes valeurs, tu vas te sentir vide.

Les outils belges pour mieux se connaître (tests, bilans)

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe plein d’outils pour mieux te connaître. Des tests de personnalité, des tests d’intérêts professionnels, des bilans de compétences… Certains sont gratuits en ligne, d’autres sont proposés par des professionnels de l’orientation.

En Wallonie, des organismes comme le SIEP, Infor Jeunes, ou des centres spécialisés comme Trajektoire proposent des accompagnements personnalisés. Un bilan d’orientation complet, ça prend quelques heures, mais ça peut t’éviter des années d’erreur.


Comment Éviter Ces Pièges : La Méthode en 5 Étapes

Étape 1 : Faire un vrai bilan personnel

Prends le temps. Pose-toi, avec un carnet et un stylo (oui, old school). Note ce que tu aimes, ce que tu détestes, ce dans quoi tu es bon, ce qui te gave. Demande aussi à ton entourage : tes potes, tes profs, ta famille. Parfois, ils voient des choses que tu ne vois pas.

Des tests comme le RIASEC (tes intérêts professionnels) ou le Big Five (ta personnalité) peuvent t’aider à y voir plus clair. Mais attention, un test ne fait pas tout. C’est un outil, pas une vérité absolue.

Étape 2 : Multiplier les sources d’information fiables

Ne te contente pas du site internet de l’école. Va aux journées portes ouvertes. Parle à des étudiants qui y sont déjà. Regarde les groupes Facebook des différentes filières, tu y verras les vraies questions, les vraies galères, l’ambiance réelle.

Méfie-toi aussi des fausses promesses. Certaines écoles privées vendent du rêve avec des brochures magnifiques, mais la réalité est parfois bien différente. Vérifie toujours si les diplômes sont reconnus par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Étape 3 : Tester concrètement avant de s’engager

Si tu hésites entre plusieurs options, teste-les. Sérieusement. Passe une journée à suivre un étudiant en médecine, un autre en ingénieur, un autre en communication. Tu verras vite ce qui te parle ou pas.

Et si vraiment tu n’arrives pas à te décider, il existe des bilans d’orientation professionnels qui combinent tests, entretiens et mise en situation. C’est un investissement, mais qui peut te faire gagner des années.


FAQ : Les Questions que Tout le Monde se Pose

1. Combien d’étudiants échouent en première année en Belgique ?
Environ 60% des étudiants de première génération échouent ou abandonnent leur première année. Le taux de réussite aux examens de janvier 2023 était de 41% en première année, un chiffre en baisse par rapport aux années précédentes.

2. Qu’est-ce que la finançabilité et comment la perdre ?
La finançabilité, c’est le droit d’être inscrit dans l’enseignement supérieur avec un financement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Tu la perds si tu ne respectes pas les délais du décret Paysage : il faut réussir les 60 crédits du bac 1 en maximum 2 ans, et obtenir ton bachelier en maximum 5 ans (6 en cas de réorientation). Si tu perds ta finançabilité, tu dois attendre 5 ans pour pouvoir te réinscrire.

3. Comment savoir si je fais le bon choix d’études ?
Pose-toi ces questions : est-ce que ça correspond à mes intérêts réels ? Est-ce que j’ai les compétences pour réussir ? Est-ce que ça correspond à mes valeurs ? Est-ce que je me projette dans les métiers qui en découlent ? Si tu réponds oui à toutes ces questions, tu es sur la bonne voie. Sinon, creuse encore.

4. Peut-on se réorienter après une erreur d’orientation ?
Oui, absolument. Beaucoup d’étudiants se réorientent, certains dès la fin du premier semestre (rentrées décalées entre janvier et mars), d’autres en fin de première année. La réorientation te donne même une inscription supplémentaire dans ton quota selon les nouvelles règles. L’important est de ne pas s’entêter dans une voie qui ne te correspond pas.

5. Quels sont les meilleurs outils d’orientation en Wallonie ?
Il existe plusieurs ressources : le SIEP propose des outils et des rencontres métiers, Infor Jeunes offre des conseils gratuits, le site mesetudes.be rassemble toutes les infos officielles sur les formations. Pour un accompagnement personnalisé, des centres comme Trajektoire proposent des bilans d’orientation complets avec tests psychométriques et entretiens individuels.


Conclusion : Ta Voie, Tes Choix, Ton Avenir

Choisir ses études supérieures, c’est une des premières grandes décisions de ta vie d’adulte. C’est normal d’avoir peur de se tromper. Mais maintenant, tu connais les sept erreurs fatales qui plombent 60% des étudiants. Tu sais qu’il ne faut pas suivre tes potes par peur de la solitude, qu’il ne faut pas choisir par défaut, qu’il faut équilibrer les conseils de tes parents avec tes propres envies, que le prestige ne fait pas tout, qu’il faut tester avant de s’engager, qu’un intérêt pour une matière n’est pas un projet professionnel, et surtout qu’il faut te connaître avant de choisir.

Ces erreurs sont évitables. Avec un peu de méthode, d’introspection, et de courage pour poser les bonnes questions, tu peux trouver la voie qui te correspond vraiment. Celle où tu vas t’épanouir, réussir, et construire le futur que TU veux.

«  Mieux vaut prendre quelques semaines de plus pour bien réfléchir que de perdre plusieurs années dans la mauvaise direction.
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