Vétérinaire pathologiste (h/f) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie fortement. Un vétérinaire en cours de spécialisation (résident) gagne environ 2 500€ brut/mois. Un pathologiste débutant diplômé peut espérer entre 3 000€ et 3 500€. Avec de l'expérience, dans le secteur public (université) le salaire peut monter à 5 000-6 000€, et dans l'industrie pharmaceutique, un expert en diagnostic vétérinaire peut dépasser 7 000€ brut/mois.

Il faut d'abord obtenir le Master en Médecine Vétérinaire à l'ULiège (6 ans), après avoir réussi l'examen d'entrée. Ensuite, il faut entreprendre une spécialisation post-graduée, soit un résidanat (3 ans) pour obtenir un diplôme de spécialiste européen (Dipl. ECVP), soit un doctorat (PhD) en pathologie (3-4 ans).

Rarement. Le cœur de métier du spécialiste en pathologie vétérinaire est l'analyse de prélèvements (sang, urine, biopsies de tumeurs) issus d'animaux vivants, ou l'examen d'animaux décédés (nécropsie). Le contact direct avec l'animal vivant et son propriétaire est le rôle du vétérinaire clinicien.

Les principaux employeurs sont l'Université de Liège (Faculté de Médecine Vétérinaire), l'ARSIA (Association Régionale de Santé et d'Identification Animales) à Ciney, et plusieurs grands laboratoires de diagnostic privés. Il existe aussi des postes dans les entreprises pharmaceutiques situées dans le Brabant wallon.

Le vétérinaire pathologiste est un médecin vétérinaire spécialisé dans le diagnostic des maladies via l'étude des tissus et cellules, exclusivement pour les animaux. Le biologiste clinicien fait un travail similaire (analyse de sang, tissus, etc.) mais pour la médecine humaine et est issu d'une formation en pharmacie, médecine ou sciences biomédicales.

Absolument. Une excellente maîtrise de la biologie, de la chimie et de la physique est indispensable pour réussir l'examen d'entrée et les études de médecine vétérinaire. La rigueur scientifique et la curiosité sont les qualités premières d'un bon professionnel de la cytologie animale.

Oui, les débouchés sont excellents. C'est une profession très spécialisée avec peu de diplômés chaque année. La demande est constante et même croissante dans les laboratoires de diagnostic, la recherche pharmaceutique et les organismes de santé publique, garantissant un taux d'insertion professionnelle proche de 100%.

Oui, il peut l'être. Le travail implique d'être confronté quotidiennement à la maladie et à la mort des animaux. Il faut savoir faire preuve de détachement professionnel pour se concentrer sur l'aspect scientifique du diagnostic, même si les cas peuvent parfois être touchants.

Oui, la formation vétérinaire de l'ULiège est reconnue au niveau européen. Si vous obtenez le diplôme du Collège Européen des Pathologistes Vétérinaires (ECVP) après votre résidanat, votre spécialisation est reconnue internationalement et ouvre des portes de carrière dans toute l'Europe et même au-delà.

Son rôle est fondamental. En réalisant le diagnostic post-mortem des animaux d'élevage, le spécialiste des maladies animales peut identifier des maladies transmissibles à l'homme (zoonoses) ou des épizooties qui menacent les troupeaux. Il collabore étroitement avec l'AFSCA pour garantir la santé des animaux destinés à la consommation.