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Terminologue : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Spécialiste de la langue, tu crées, définis et gères les vocabulaires techniques et spécialisés pour des secteurs de pointe comme la science, le droit ou la technologie.

Passionné(e) par la précision des mots ? Deviens l'architecte du langage de demain !

Terminologue

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🎓

Études

Un Master en traduction ou en linguistique (5 ans) est la voie royale. Les universités comme l'ULB, l'UCLouvain ou l'ULiège proposent des finalités spécialisées en terminologie.

Qualités clés

Rigueur, curiosité intellectuelle, esprit d'analyse, précision, méthode, excellente maîtrise de la langue, esprit de synthèse, patience.

💰

Salaire

2600-5000€ brut/mois (débutant 2600-3200€, confirmé 3500-5000€ + avantages extralégaux comme des chèques-repas).

⚙️

Conditions

Le travail s'effectue principalement en bureau, avec des horaires réguliers. La collaboration avec des experts de divers domaines est fréquente.

Introduction au métier de terminologue

Imagine être celui ou celle qui donne un nom aux nouvelles inventions, qui clarifie les concepts les plus complexes et qui bâtit les ponts linguistiques entre les experts. En tant que terminologue, tu es au cœur de l'innovation et du savoir, garantissant que chaque mot est à sa juste place, précis et univoque. Prêt(e) à sculpter le vocabulaire du futur ?

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

5 ans (Master) Durée de formation
Environ 400-600 en Belgique Professionnels actifs
En croissance Croissance annuelle
Élevé (environ 90% dans l'année suivant le diplôme) Taux d'insertion
42 ans Âge moyen
75% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Identifier les besoins terminologiques dans un domaine spécifique (juridique, médical, technique...).
  • Effectuer des recherches documentaires et conceptuelles approfondies.
  • Rédiger des fiches terminologiques claires et univoques (définitions, contextes, équivalents).
  • Créer et gérer des bases de données terminologiques (glossaires, dictionnaires spécialisés).
  • Collaborer avec des experts du domaine (ingénieurs, médecins, juristes) pour valider les termes.
  • Standardiser la terminologie au sein d'une organisation ou d'un secteur.
  • Assurer la cohérence terminologique dans les documents techniques et les traductions.
  • Répondre aux consultations terminologiques des traducteurs, rédacteurs et autres professionnels.
  • Effectuer une veille constante sur l'évolution des concepts et des termes dans son domaine de spécialisation.
  • Participer à des comités de normalisation (ex: ISO, NBN en Belgique).

🛠️ Outils et équipements

Logiciels de TAO (Traduction Assistée par Ordinateur) : SDL Trados Studio, MemoQ, Wordfast.
Outils de gestion terminologique : SDL MultiTerm, TermWeb, Kalcium.
Bases de données terminologiques en ligne : IATE (base de l'UE), Le Grand Dictionnaire Terminologique (GDT), Termium Plus.
Outils d'extraction terminologique : Sketch Engine, AntConc.
Suites bureautiques : Microsoft Office 365, Google Workspace.
Logiciels de gestion de projet.
Dictionnaires spécialisés et corpus linguistiques.
Plateformes de communication collaborative : Teams, Slack.
Outils de veille informationnelle.

📅 Journée type

08h30-10h00
Veille informationnelle et terminologique. Lecture de publications spécialisées pour repérer de nouveaux concepts. Traitement des courriels et des demandes urgentes.
10h00-12h30
Recherche et rédaction de fiches. Analyse d'un nouveau concept médical, recherche de définitions et de contextes d'usage, et rédaction d'une nouvelle entrée pour la base de données.
13h30-15h00
Réunion de validation. Visioconférence avec une équipe d'ingénieurs pour discuter et valider une liste de termes techniques pour un nouveau produit.
15h00-17h00
Alimentation de la base de données. Intégration des termes validés, relecture des fiches existantes et harmonisation de la base terminologique.
17h00-17h30
Planification. Préparation des tâches pour le lendemain et rapport d'avancement sur les projets en cours.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Capitale de la terminologie : Avec les institutions de l'Union européenne, Bruxelles est l'un des plus grands pôles de terminologues au monde. La base de données IATE, gérée depuis Bruxelles et Luxembourg, est une référence mondiale.
Le juste mot pour la loi : En Belgique, la précision terminologique est cruciale pour la rédaction des lois qui doivent être identiques en français, néerlandais et allemand. Des terminologues juristes travaillent au sein des différents SPF (Services Publics Fédéraux).
Invention belge : Le terme "GSM", encore très utilisé en Belgique francophone pour désigner un téléphone portable, est une création terminologique européenne à laquelle des Belges ont contribué, contrairement au terme "mobile" ou "cellulaire" plus courant ailleurs.
Au service de la langue : Le Service de la Langue française de la Fédération Wallonie-Bruxelles emploie des spécialistes pour veiller à la qualité et à l'enrichissement de la langue, notamment en proposant des équivalents français aux anglicismes.
Termes du terroir : Le terminologue peut aussi travailler sur des vocabulaires très spécifiques au patrimoine belge, comme les termes liés à la biérologie (brassage, types de bières) ou à la bande dessinée.

📖 Témoignage

« Chaque jour est une enquête. Je peux passer une matinée à décortiquer un brevet pour comprendre un nouveau procédé chimique, puis l'après-midi à débattre avec un juriste de la nuance exacte d'un terme. C'est un métier de l'ombre, mais essentiel à la clarté de la communication. » - Nathan, Terminologue dans une société pharmaceutique à Wavre.

🎓 Formation pour devenir terminologue

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtention du CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur), idéalement avec une forte orientation en langues.
Réussir un examen d'admission en langues pour l'entrée en Bachelier.
Suivre un Bachelier en Traduction et Interprétation (3 ans) dans une université ou une Haute École (ex: ULB, UMONS, ULiège).
Poursuivre avec un Master en Traduction (2 ans) en choisissant une finalité spécialisée orientée vers la terminologie ou les industries de la langue.
Effectuer un stage obligatoire en terminologie dans une entreprise ou une institution.
Optionnel : Réaliser un Doctorat en traductologie ou en terminologie pour une carrière dans la recherche.
Se former en continu aux nouveaux outils et aux nouveaux domaines de spécialisation.

🏢 Lieux de travail

Institutions européennes (Commission européenne, Parlement européen, Cour de Justice...)
Organisations internationales (OTAN, ONU...)
Services publics fédéraux (SPF Justice, SPF Finances...) et entités fédérées.
Grandes entreprises (secteurs pharmaceutique, aérospatial, bancaire, automobile).
Agences de traduction et de localisation de grande taille.
Centres de recherche et universités.
Cabinets de brevets et de propriété intellectuelle.
En tant qu'indépendant(e) pour des missions spécialisées.

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Travail intellectuellement très stimulant.
  • Apprentissage constant dans des domaines de pointe.
  • Contribution directe à la clarté et à la précision de l'information.
  • Reconnaissance en tant qu'expert de la langue.
  • Possibilité de se spécialiser dans un domaine passionnant.
  • Bonnes conditions de travail (horaires, environnement).
  • Débouchés intéressants, notamment dans le contexte international de Bruxelles.
  • Collaboration avec des experts variés.

⚠️ Points -

  • Travail pouvant être solitaire et sédentaire.
  • Exige une concentration intense et prolongée.
  • Le côté "invisible" du métier peut être frustrant.
  • Nécessité d'une rigueur extrême, la moindre erreur peut avoir des conséquences.
  • Peut être répétitif lors des phases d'encodage.
  • Pression liée aux délais de projets importants.
  • Marché de l'emploi assez restreint et exigeant.
  • Nécessité de se former en permanence aux nouvelles technologies.

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📝 Conseils pour devenir terminologue

Vise l'excellence dans ta langue maternelle et maîtrise parfaitement au moins une ou deux autres langues.
Spécialise-toi ! Choisis un domaine porteur qui t'intéresse (IT, droit, finance, médical) et deviens incollable.
Familiarise-toi dès tes études avec les outils de gestion terminologique comme SDL MultiTerm.
Développe ta curiosité : lis des revues scientifiques, suis l'actualité technologique, intéresse-toi à tout.
Sois un bon communicant : tu devras interagir avec des experts qui ne sont pas des linguistes.
Construis ton réseau professionnel en participant à des conférences sur la traduction et la terminologie.
Ne néglige pas les compétences informatiques, elles sont aujourd'hui indissociables du métier.
Pense à créer un portfolio de projets terminologiques (même fictifs) durant tes études.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Aimes-tu passer des heures à chercher l'origine et la définition exacte d'un mot ?
L'idée de classer, d'organiser et de structurer l'information te motive-t-elle ?
Es-tu capable de te concentrer sur une tâche minutieuse pendant de longues périodes ?
Apprécies-tu de travailler en collaboration avec des spécialistes d'autres domaines ?
La lecture de textes techniques ou scientifiques te rebute-t-elle ?
Es-tu à l'aise avec les logiciels et les bases de données ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire d'un terminologue en Belgique ?

Le salaire varie selon l'expérience et l'employeur. Un terminologue débutant peut espérer entre 2.600€ et 3.200€ brut par mois. Avec de l'expérience, surtout dans des institutions européennes ou de grandes entreprises, le salaire peut atteindre 3.500€ à 5.000€ brut, souvent complété par des avantages extralégaux intéressants.

Quelles études suivre pour devenir terminologue en Belgique ?

La voie classique est un Master en traduction (5 ans) avec une finalité spécialisée en terminologie ou industries de la langue. Ces formations sont proposées par les grandes universités belges comme l'ULB (ISTI), l'UCLouvain (LSTI) ou l'ULiège (FTI-EII). Un Bachelier en traduction et interprétation est le prérequis pour accéder à ce Master.

Quelle est la différence entre un traducteur et un terminologue ?

Le traducteur transpose un texte d'une langue à une autre, en se concentrant sur le message et le style. Le terminologue, lui, travaille en amont : il recherche, définit et standardise les termes techniques pour garantir leur usage cohérent. Le terminologue crée les outils (glossaires, bases de données) que le traducteur utilise.

Où trouve-t-on le plus de débouchés pour ce métier en Belgique ?

La majorité des opportunités se concentrent dans la Région de Bruxelles-Capitale en raison de la présence massive des institutions européennes, des administrations fédérales (SPF) et des sièges de nombreuses multinationales. Le Brabant wallon, avec ses parcs scientifiques, est également un pôle d'emploi important.

Faut-il être multilingue pour exercer ce métier ?

Oui, c'est indispensable. Une maîtrise parfaite de sa langue maternelle (le français en l'occurrence) est le premier prérequis. Ensuite, une excellente connaissance de l'anglais est quasi obligatoire, car c'est la langue de la science et de la technologie. La connaissance d'une troisième ou quatrième langue (néerlandais, allemand...) est un atout majeur en Belgique.

Le métier de terminologue est-il menacé par l'intelligence artificielle ?

L'IA est plus un outil qu'une menace. Les intelligences artificielles peuvent aider à extraire des termes potentiels de grands volumes de textes, mais le travail de validation conceptuelle, de recherche fine et de rédaction de définitions précises nécessite toujours l'expertise et le jugement critique d'un terminologue humain.

Peut-on travailler comme terminologue indépendant ?

Oui, c'est tout à fait possible, bien que plus rare que pour les traducteurs. Un terminologue indépendant (ou freelance) travaille généralement sur des missions ponctuelles pour de grandes entreprises ou des agences de traduction : création d'un glossaire pour un nouveau produit, audit d'une base terminologique existante, etc. Cela demande une solide expérience et un bon réseau.

Quelles sont les qualités les plus importantes pour réussir ?

La rigueur intellectuelle et la précision sont primordiales. Il faut aussi une immense curiosité pour vouloir comprendre en profondeur des sujets complexes. Un bon esprit d'analyse et de synthèse est crucial pour extraire l'essentiel et le formuler clairement. Enfin, la patience est une vertu, car la recherche terminologique peut être longue et ardue.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • Université Libre de Bruxelles (ULB) - Bruxelles
  • Université catholique de Louvain (UCLouvain) - Louvain-la-Neuve
  • Université de Liège (ULiège) - Liège
  • Université de Mons (UMONS) - Mons
  • Université Saint-Louis (USL-B) - Bruxelles

💼 Zones d'emploi

  • Région de Bruxelles-Capitale (majoritairement)
  • Brabant wallon (Wavre, Louvain-la-Neuve)
  • Province de Liège
  • Province d'Anvers (pour les entreprises internationales)
  • Grand-Duché de Luxembourg (proximité intéressante)

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