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Technicien véhicules électriques et hybrides / Technicienne véhicules électriques et hybrides : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Spécialiste de la haute tension, tu diagnostiques, entretiens et répares les véhicules électriques et hybrides qui sillonnent les routes belges.

Prêt(e) à mettre les mains dans le moteur du futur et à devenir un(e) expert(e) de la mobilité de demain ?

Technicien véhicules électriques et hybrides / Technicienne véhicules électriques et hybrides

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Études

Un CESS en mécanique automobile est une excellente base, complété par une formation qualifiante (IFAPME, SFPME, FOREM) ou un Bachelier en automobile. Des certifications spécifiques sont obligatoires.

Qualités clés

Minutie, rigueur, curiosité technologique, respect absolu des normes de sécurité, capacité d'analyse, autonomie, bonne communication, dextérité manuelle.

💰

Salaire

2.400-3.800€ brut/mois (débutant 2.400-2.800€, confirmé 3.000-3.800€ + primes de spécialisation et avantages extra-légaux).

⚙️

Conditions

Travail principalement en atelier, horaires réguliers mais des gardes peuvent être requises. Le port d'Équipements de Protection Individuelle (EPI) est non négociable.

Introduction au métier de technicien véhicules électriques et hybrides / technicienne véhicules électriques et hybrides

La transition vers la mobilité électrique bat son plein en Belgique et tu peux en être un acteur clé ! En tant que technicien ou technicienne en véhicules électriques et hybrides, tu n'es plus un simple mécanicien. Tu es un(e) spécialiste de la haute technologie, capable de comprendre et d'intervenir sur des systèmes complexes alliant électronique, informatique et électricité de puissance. Si tu aimes résoudre des énigmes techniques et que le bruit d'un moteur thermique te laisse de moins en moins rêveur, ce métier est fait pour toi.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

1 à 3 ans (selon la filière : formation qualifiante, CESS ou Bachelier) Durée de formation
Environ 4.500 (estimation 2025) Professionnels actifs
En croissance Croissance annuelle
90% Taux d'insertion
32 ans Âge moyen
5% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Réaliser des diagnostics complexes à l'aide de logiciels et d'outils de mesure spécifiques (valise de diagnostic, multimètre, oscilloscope).
  • Effectuer la maintenance préventive et corrective des systèmes haute tension (batteries, onduleurs, chargeurs embarqués).
  • Intervenir sur les circuits de refroidissement spécifiques aux batteries et à l'électronique de puissance.
  • Remplacer et manipuler en toute sécurité des batteries de traction pesant plusieurs centaines de kilos.
  • Mettre à jour les logiciels embarqués (firmware) des différents calculateurs du véhicule.
  • Assurer l'entretien des systèmes de freinage régénératif et des moteurs électriques.
  • Installer et dépanner des bornes de recharge domestiques (wallbox) chez les clients.
  • Conseiller les clients sur l'utilisation et l'entretien de leur véhicule électrique ou hybride.
  • Rédiger des rapports d'intervention clairs et précis pour le suivi des dossiers.
  • Se former en continu pour rester à la pointe des nouvelles technologies et des normes de sécurité.

🛠️ Outils et équipements

Valise de diagnostic multimarque et constructeur
Multimètre et Mégohmmètre CAT III/IV 1000V
Oscilloscope numérique
Gants isolants, écran facial et outillage VDE (isolé 1000V)
Équipement de consignation et de balisage de sécurité
Table de levage pour batteries haute tension
Logiciels de schémas électriques et de documentation technique
Machine de recharge de climatisation (R1234yf, CO2)
Équilibreuse et démonte-pneus
Ordinateur portable pour les mises à jour logicielles
Testeur de bornes de recharge
Caméra thermique pour détecter les surchauffes

📅 Journée type

08h00-09h00
Arrivée à l'atelier, café avec l'équipe et briefing du jour avec le chef d'atelier. Consultation du planning : un diagnostic sur une Tesla Model 3 qui ne charge plus, un entretien sur une Audi e-tron et une préparation de véhicule neuf.
09h00-11h00
Début du diagnostic sur la Tesla. Mise en sécurité du véhicule (consignation haute tension), connexion de la valise de diagnostic. Analyse des codes d'erreur et des données en temps réel pour isoler le problème au niveau du chargeur embarqué.
11h00-12h30
Passage à l'entretien de l'Audi e-tron. Vérification des niveaux (liquide de refroidissement batterie), contrôle du système de freinage, mise à jour logicielle du système MMI et vérification de l'état du câble de charge.
13h30-16h00
Après la pause de midi, commande de la pièce pour la Tesla et début d'une intervention plus complexe : le remplacement d'un module défectueux dans la batterie d'une Renault Zoé. L'opération nécessite de déposer la batterie complète avec la table élévatrice et de travailler dans une zone de sécurité délimitée.
16h00-17h00
Finalisation de l'intervention sur la Zoé, tests de bon fonctionnement. Rangement du poste de travail, nettoyage des outils et rédaction des rapports d'intervention de la journée dans le système informatique du garage.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Habilitation obligatoire : En Belgique, impossible de toucher un câble orange sans la certification adéquate ! Les niveaux HEV (Hybrid and Electric Vehicle), gérés par des organismes comme EDUCAM, sont indispensables et prouvent la capacité du technicien à travailler en toute sécurité sur la haute tension.
Le silence est réglementé : Depuis 2019, la réglementation européenne, appliquée en Belgique, impose aux véhicules électriques neufs d'être équipés d'un système d'avertissement acoustique (AVAS) qui émet un son en dessous de 20 km/h. Le technicien doit s'assurer que ce 'bruit de soucoupe volante' fonctionne parfaitement pour la sécurité des piétons.
Pionnier à Forest : L'usine Audi de Bruxelles (Forest) a été la première usine au monde du groupe à produire en masse un SUV 100% électrique, l'Audi e-tron, dès 2018. Cela a créé un pôle de compétence unique en Belgique et a boosté la demande pour des techniciens qualifiés.
Le poids de la technologie : La batterie d'une voiture électrique peut peser entre 300 et 700 kg ! C'est l'équivalent du poids de 4 à 8 adultes. Des équipements de levage spécifiques et une bonne condition physique sont donc nécessaires pour les manipuler.
Le rôle des 'Régions' : Les primes à l'achat d'un véhicule électrique, différentes en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre, influencent directement le marché et donc le type de véhicules qui arrivent en atelier. Un technicien doit se tenir au courant de ces évolutions qui impactent son quotidien.
Plus qu'un mécanicien, un informaticien : Une simple mise à jour logicielle peut parfois résoudre des problèmes complexes ou même améliorer l'autonomie du véhicule. Le technicien passe de plus en plus de temps avec un ordinateur portable qu'avec une clé à molette.

📖 Témoignage

« Au début, la haute tension m'impressionnait. Mais avec la formation et le respect strict des procédures, c'est devenu une seconde nature. Ce que j'aime, c'est que chaque jour est un nouveau défi. On ne s'ennuie jamais, on est à la pointe de la technologie et on participe concrètement à la mobilité de demain. » - Thomas, Technicien HEV dans un garage multimarque à Charleroi.

🎓 Formation pour devenir technicien véhicules électriques et hybrides / technicienne véhicules électriques et hybrides

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtenir son CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur) en qualification technique ou professionnelle, section 'Mécanique automobile' ou 'Électromécanique'.
Suivre une 7ème année de spécialisation pour approfondir ses connaissances en diagnostic.
Intégrer une formation en alternance via l'IFAPME (Wallonie) ou le SFPME (Bruxelles) pour un apprentissage pratique en entreprise.
S'inscrire à une formation qualifiante pour adultes via le FOREM ou Actiris pour une reconversion rapide et ciblée.
Poursuivre avec un Bachelier en Automobile dans une Haute École (ex: HEPL à Liège) pour viser des postes à plus haute responsabilité.
Obtenir les certifications HEV (niveaux 1, 2 et 3) reconnues en Belgique, indispensables pour travailler sur la haute tension.
Suivre les formations spécifiques dispensées par les constructeurs automobiles pour maîtriser leurs modèles.

🏢 Lieux de travail

Concessionnaires automobiles de toutes marques
Garages et centres de réparation indépendants spécialisés
Centres techniques des sociétés de leasing et de location
Services de maintenance de flottes d'entreprises (bpost, TEC, Stib...)
Centres de recherche et développement des constructeurs
Entreprises spécialisées dans la conversion de véhicules ('rétrofit')
En tant qu'indépendant, avec son propre atelier
Reconversion possible vers des postes de formateur technique ou d'expert en diagnostic

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Un secteur en pleine croissance avec des débouchés quasi assurés.
  • Un métier à la pointe de la technologie, intellectuellement stimulant.
  • Une rémunération attractive et évolutive avec la spécialisation.
  • La fierté de contribuer à une mobilité plus durable.
  • Des compétences très recherchées sur le marché de l'emploi.
  • Moins de salissures (huile, graisse) que dans la mécanique traditionnelle.
  • La possibilité d'évoluer vers des postes de chef d'atelier ou d'expert.
  • Un travail qui allie réflexion, analyse et dextérité manuelle.

⚠️ Points -

  • Le respect impératif et constant de règles de sécurité très strictes.
  • Les risques liés à la haute tension et aux produits chimiques des batteries.
  • La nécessité de se former en permanence pour suivre les évolutions technologiques.
  • Le travail peut être physiquement exigeant (port de charges, positions inconfortables).
  • Le stress lié à la résolution de pannes complexes et parfois intermittentes.
  • Le bruit et l'environnement de l'atelier peuvent être fatigants.
  • Les horaires peuvent parfois être étendus en cas d'intervention urgente.
  • L'investissement personnel pour rester à jour est considérable.

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📝 Conseils pour devenir technicien véhicules électriques et hybrides / technicienne véhicules électriques et hybrides

Sois curieux(se) ! Lis la presse spécialisée, regarde des vidéos techniques, n'hésite jamais à te documenter sur les nouvelles technologies.
La sécurité avant tout. Ne prends jamais de raccourcis avec les procédures de consignation. Ta vie en dépend.
Développe tes compétences en anglais technique. La plupart des documentations constructeurs sont en anglais.
Apprends à communiquer clairement. Tu devras expliquer des problèmes complexes à des clients qui ne sont pas des experts.
Ne te limite pas à la mécanique. Intéresse-toi à l'électronique, à l'informatique et aux réseaux de communication embarqués.
Soigne ta condition physique. Le métier reste manuel et demande parfois de la force et de l'endurance.
Construis-toi un réseau. Échange avec d'autres techniciens, participe à des salons comme le Salon de l'Auto de Bruxelles.
N'aie pas peur de te spécialiser dans une marque ou un type de technologie (ex: batteries, systèmes de charge).

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Es-tu fasciné(e) par le fonctionnement des nouvelles technologies ?
Le respect scrupuleux des règles de sécurité est-il une seconde nature pour toi ?
Aimes-tu passer des heures à chercher la solution à un problème complexe ?
Préfères-tu un travail où tu utilises autant ta tête que tes mains ?
L'idée d'apprendre continuellement tout au long de ta carrière te motive-t-elle ?
Es-tu quelqu'un de méticuleux et de patient ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire d'un technicien en véhicules électriques en Belgique ?

Le salaire varie selon l'expérience et la spécialisation. Un technicien débutant peut espérer entre 2.400€ et 2.800€ brut/mois. Avec de l'expérience et des certifications constructeur, un profil confirmé peut atteindre 3.000€ à 3.800€ brut/mois. À cela s'ajoutent souvent des avantages extra-légaux comme des chèques-repas, une assurance hospitalisation et des primes de spécialisation.

Quelles formations suivre en Belgique pour exercer ce métier ?

Plusieurs voies sont possibles. Une base solide est un CESS en mécanique automobile. Ensuite, il est crucial de suivre une spécialisation via l'IFAPME ou le SFPME en alternance, ou une formation qualifiante du FOREM. Pour un niveau supérieur, un Bachelier en automobile en Haute École est une excellente option. Dans tous les cas, les certifications HEV sont indispensables.

Ce métier est-il dangereux en raison de la haute tension ?

Le risque électrique est réel, mais il est entièrement maîtrisé grâce à des procédures de sécurité extrêmement strictes. Le port d'équipements de protection individuelle (gants isolants, visière) et le respect des méthodes de consignation sont obligatoires. Un technicien formé et rigoureux ne court pas plus de risques qu'un mécanicien traditionnel. La sécurité est la priorité numéro un.

Où peut-on travailler en tant que technicien HEV en Belgique ?

Les opportunités sont nombreuses et se trouvent partout en Belgique. Les principaux employeurs sont les concessionnaires automobiles, qui doivent adapter leurs ateliers. On trouve aussi des postes dans les garages indépendants, les sociétés de leasing, les grandes flottes d'entreprise (comme bpost ou le TEC) et même dans les centres de recherche et développement.

Quelles sont les perspectives d'évolution de carrière ?

Les perspectives sont excellentes. Un technicien expérimenté peut évoluer vers un poste de chef d'atelier, de conseiller technique (référent pour les cas complexes) ou de formateur pour les plus jeunes. Il est également possible de se mettre à son compte et d'ouvrir son propre garage spécialisé dans les véhicules électriques, un marché en pleine expansion.

Faut-il encore des compétences en mécanique traditionnelle ?

Oui, absolument. Un véhicule électrique possède toujours des systèmes 'classiques' comme les freins, les suspensions, la direction, la climatisation et les pneus. Une bonne connaissance de la mécanique générale reste donc un prérequis indispensable. Le métier est une évolution, pas une rupture totale avec les compétences de base de l'automobile.

Quelles sont les qualités essentielles pour réussir dans ce métier ?

La rigueur et la minutie sont primordiales, surtout pour les diagnostics et la sécurité. Une grande curiosité technologique est nécessaire pour suivre les évolutions constantes. Il faut aussi une bonne capacité d'analyse pour résoudre les pannes et un bon sens de la communication pour interagir avec les clients et les collègues. L'autonomie est également une qualité très appréciée.

Y a-t-il beaucoup de femmes dans ce métier en Belgique ?

Le secteur automobile reste majoritairement masculin, mais la situation évolue. La dimension technologique et moins 'sale' du métier de technicien HEV attire de plus en plus de femmes. Les compétences requises ne sont pas liées au genre, mais à la précision, l'intelligence et la rigueur. Les entreprises belges cherchent activement à diversifier leurs équipes techniques.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • Centres IFAPME (Liège, Namur, Charleroi, Villers-le-Bouillet...)
  • Centres SFPME / EFP (Bruxelles)
  • Haute École de la Province de Liège (HEPL)
  • Thomas More Hogeschool (Anvers/Malines, pour le Bachelier reconnu)
  • Centres de compétence du FOREM (ex: Technifutur à Liège)
  • Écoles secondaires techniques et professionnelles en Wallonie et à Bruxelles
  • Centres de formation des constructeurs (ex: à Bruxelles, Anvers)

💼 Zones d'emploi

  • Région de Bruxelles-Capitale
  • Brabant wallon (parcs d'activités économiques)
  • Axe Anvers-Bruxelles (importateurs, sièges sociaux)
  • Région de Liège (pôle logistique et industriel)
  • Région de Charleroi (bassin industriel en reconversion)
  • Province du Hainaut (proximité de la France)
  • Province de Namur
  • Province du Luxembourg (proximité du Grand-Duché)

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