Technicien(ne) spécialisé(e) en énergie solaire thermique : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Un installateur solaire thermique débutant gagne généralement entre 2.300€ et 2.600€ brut par mois. Avec quelques années d'expérience et des certifications comme RESCert, le salaire peut monter entre 2.700€ et 3.500€ brut. Un indépendant facture ses prestations à l'heure ou au forfait, avec des revenus variables mais potentiellement plus élevés.

Le technicien en solaire thermique installe des systèmes qui captent la chaleur du soleil pour produire de l'eau chaude sanitaire ou pour le chauffage. Le technicien en photovoltaïque installe des panneaux qui transforment la lumière du soleil en électricité. Ce sont deux technologies et métiers distincts, bien que parfois exercés par la même entreprise.

Elle n'est pas légalement obligatoire pour installer un système, mais elle est indispensable dans la pratique. En Wallonie et à Bruxelles, l'octroi des primes régionales pour le client est conditionné à l'installation par un professionnel certifié RESCert. Ne pas l'avoir, c'est se fermer à 90% du marché.

Après plusieurs années d'expérience, un monteur en solaire thermique peut devenir chef d'équipe, gestionnaire de chantier, conseiller technico-commercial, ou se spécialiser dans des systèmes plus complexes (solaire combiné, grands systèmes collectifs). Beaucoup choisissent aussi de devenir indépendants et de créer leur propre entreprise.

Les offres d'emploi sont souvent publiées sur les sites du FOREM (pour la Wallonie) et d'Actiris (pour Bruxelles). Les sites spécialisés dans la construction et les énergies renouvelables, ainsi que les agences d'intérim techniques, sont également de bonnes sources. Le bouche-à-oreille et les contacts directs avec les PME du secteur fonctionnent très bien.

Oui, c'est une voie courante après avoir acquis une solide expérience de 5 à 10 ans comme salarié. Il faut alors s'inscrire à la Banque-Carrefour des Entreprises, prouver ses compétences de gestion et son accès à la profession (souvent via le diplôme de chauffagiste), et investir dans un véhicule utilitaire et l'outillage nécessaire.

Oui, la demande est en croissance constante. Les entreprises du secteur peinent souvent à recruter des profils qualifiés. Les objectifs de transition énergétique, la volatilité des prix de l'énergie et les primes régionales soutiennent durablement l'activité, assurant de bons débouchés pour les années à venir.

L'IFAPME propose une formation en alternance de 'Conseiller technique en énergies renouvelables' ou des spécialisations pour chauffagistes. Le FOREM, via ses centres de compétence comme Forem Formation Environnement, offre des modules courts et très pratiques pour se former ou se perfectionner spécifiquement à l'installation de systèmes solaires thermiques et préparer la certification RESCert.

Le métier est exigeant. Il faut monter et travailler sur des toits, parfois dans des positions inconfortables. Il faut aussi porter des charges lourdes comme les capteurs solaires ou les boilers. Une bonne condition physique et ne pas avoir le vertige sont donc indispensables.

Oui, c'est une évolution très logique. Un chauffagiste possède déjà 80% des compétences requises en hydraulique et en régulation. Il lui suffit de suivre une formation complémentaire spécifique au solaire thermique pour maîtriser les aspects liés à la toiture, au fluide caloporteur et aux spécificités du circuit solaire.