Technicien / Technicienne en munitions : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire est basé sur les grilles de La Défense. Un sous-officier débutant gagne environ 2 300 € net par mois. Ce montant augmente avec le grade (sergent, premier sergent, adjudant...), l'ancienneté et les qualifications. Des primes pour les exercices, les missions à l'étranger ou les risques s'ajoutent au salaire de base.

Il faut d'abord être titulaire du CESS. Ensuite, il faut réussir les tests d'entrée de La Défense. La formation commence par un tronc commun pour tous les sous-officiers à l'ERSO (Saffraanberg), suivi d'une formation technique spécialisée en armement et munitions qui dure plus d'un an.

Le travail s'effectue exclusivement sur des sites militaires : les bases des différentes Composantes (Terre, Air, Marine) comme Peutie, Florennes ou Zeebrugge, ainsi que dans des arsenaux spécialisés comme celui de Rocourt. Les affectations peuvent changer au cours de la carrière.

Le risque principal est lié à la manipulation de produits explosifs et dangereux. Cependant, les protocoles de sécurité sont extrêmement stricts et la formation est conçue pour minimiser ces risques au maximum. Le port constant d'équipements de protection est obligatoire.

Un sous-officier technicien peut monter en grade (jusqu'à Adjudant-major), devenir chef d'atelier ou formateur. Une spécialisation vers le service de déminage (SEDEE/DOVO) est également une option prestigieuse. Avec des études supérieures, un passage vers le corps des officiers est envisageable.

Ce n'est pas obligatoire, car La Défense assure une formation complète. Cependant, avoir suivi des humanités techniques ou scientifiques (CESS TQ ou TT) constitue un atout majeur pour réussir les tests de sélection et la formation spécialisée.

Oui, en tant que militaire, un technicien en munitions peut être déployé en mission à l'étranger (opérations de l'OTAN, de l'UE ou de l'ONU) pour assurer le soutien et la maintenance de l'armement des troupes belges sur le terrain. La durée des missions varie de quelques semaines à plusieurs mois.

Les candidats doivent réussir des tests physiques (course, pompes, etc.) et satisfaire à des critères médicaux stricts, incluant une bonne vue, une bonne ouïe et une excellente stabilité psychologique. Le sang-froid et la résistance au stress sont essentiels pour ce métier.

Le métier de technicien en munitions est presque exclusivement militaire en Belgique. Quelques postes existent dans des entreprises de défense privées (comme FN Herstal ou Mecar), mais ils sont souvent occupés par d'anciens militaires. La voie royale reste une carrière au sein de La Défense.

Pour les tests physiques, un entraînement régulier en course à pied et en renforcement musculaire est indispensable. Pour les tests psychotechniques, il est conseillé de s'exercer à des tests de logique et de raisonnement. Il faut aussi bien se renseigner sur les valeurs et la structure de La Défense belge.