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Technicien ascensoriste (Dépannage) / Technicienne ascensoriste : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Assure la sécurité et le bon fonctionnement des ascenseurs, monte-charges et escaliers mécaniques par la maintenance préventive et le dépannage d'urgence.

Prêt(e) à prendre de la hauteur et à devenir le héros ou l'héroïne du quotidien ?

Technicien ascensoriste (Dépannage) / Technicienne ascensoriste

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Études

Un CESS en électromécanique est une excellente base. Les formations en alternance via l'IFAPME ou le SFPME sont très prisées, tout comme un Bachelier en électromécanique pour des postes à plus haute responsabilité.

Qualités clés

Autonomie, rigueur, sens de l'observation, bonne condition physique, résistance au stress, compétences en électricité et mécanique, sang-froid, excellent contact client.

💰

Salaire

2.600-4.200€ brut/mois (débutant 2.600-3.000€, confirmé 3.300-4.200€ + primes de garde et indemnités de déplacement importantes).

⚙️

Conditions

Travail itinérant sur différents sites, souvent seul(e). Horaires variables incluant des services de garde (nuits, week-ends) et des interventions d'urgence.

Introduction au métier de technicien ascensoriste (dépannage) / technicienne ascensoriste

Imagine un métier où chaque jour est différent, où ton expertise technique a un impact direct sur la sécurité et la mobilité de milliers de personnes. En tant que technicien ou technicienne ascensoriste, tu es le maillon indispensable qui garantit que tout le monde puisse se déplacer en hauteur, en toute confiance. C'est un rôle qui demande de la précision, du sang-froid et une passion pour la résolution de problèmes complexes, que ce soit dans un gratte-ciel de Bruxelles ou un bâtiment historique de Liège.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

1 à 3 ans Durée de formation
Environ 2.500 en Belgique Professionnels actifs
En croissance Croissance annuelle
Très élevé (plus de 90%) Taux d'insertion
42 ans Âge moyen
Moins de 5% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Diagnostiquer l'origine des pannes électriques, mécaniques ou électroniques.
  • Effectuer des dépannages d'urgence pour débloquer des personnes ou remettre un appareil en service.
  • Réaliser la maintenance préventive selon le planning et les normes en vigueur.
  • Remplacer les pièces défectueuses (câbles, cartes électroniques, moteurs, portes...).
  • Moderniser et mettre en conformité des installations vieillissantes.
  • Rédiger des rapports d'intervention détaillés sur une tablette ou un smartphone.
  • Assurer un service de garde pour les interventions en dehors des heures de bureau.
  • Conseiller les clients sur l'utilisation et l'entretien de leurs équipements.
  • Respecter scrupuleusement les consignes de sécurité pour soi-même et pour les usagers.
  • Gérer son stock de pièces de rechange dans son véhicule d'intervention.

🛠️ Outils et équipements

Multimètre et pince ampèremétrique
Mégohmmètre
Console de programmation spécifique à la marque
Outillage à main (clés, tournevis, pinces...)
Équipements de Protection Individuelle (EPI) : casque, harnais, chaussures de sécurité
Tablette ou smartphone pour la GMAO (Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur)
Schémas électriques et plans mécaniques
Logiciels de diagnostic
Appareils de levage et de manutention
Graisses et lubrifiants techniques
Détecteur de tension
Véhicule de service équipé

📅 Journée type

07h30-08h30
Prise de service. Consultation de la tablette pour la tournée de maintenance préventive du jour. Vérification du stock de pièces dans la camionnette.
08h30-12h00
Première intervention de maintenance sur un ascenseur dans un immeuble de bureaux à Namur. Contrôles de sécurité, nettoyage de la fosse, lubrification des guides, tests des dispositifs d'urgence.
12h00-12h45
Pause déjeuner dans la camionnette ou sur le pouce avant de se rendre au prochain site.
12h45-14h30
Appel d'urgence reçu : une cabine est bloquée entre deux étages dans un centre commercial à Charleroi. Déplacement prioritaire, diagnostic rapide et intervention pour libérer les usagers en toute sécurité.
14h30-17h00
Finalisation de la réparation sur l'ascenseur du centre commercial. Remplacement d'un contacteur de porte défectueux. Tests complets avant la remise en service. Rédaction du rapport d'intervention.
17h00-17h30
Clôture de la journée. Synchronisation des rapports via la tablette et préparation de la tournée du lendemain. Retour au dépôt ou à domicile si le service de garde ne commence pas.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Métier en pénurie : En Wallonie comme à Bruxelles, le métier de technicien ascensoriste est officiellement reconnu comme un "métier en pénurie" par Le Forem et Actiris. Cela garantit une quasi-certitude d'emploi à la sortie de la formation.
L'ascenseur de l'Atomium : L'un des ascenseurs les plus rapides d'Europe se trouve dans l'Atomium à Bruxelles. Il atteint la sphère supérieure en seulement 23 secondes. Sa maintenance est un défi technique de pointe confié à des techniciens belges hautement qualifiés.
Sécurité avant tout : La Belgique est régie par un Arrêté Royal très strict concernant la sécurité et la modernisation des ascenseurs. Les techniciens sont les garants de l'application de ces normes pour protéger des millions d'usagers chaque jour.
Les Pater Noster : Certains vieux bâtiments administratifs belges abritent encore des "Pater Noster", ces ascenseurs à chaînes sans portes fonctionnant en continu. Leur maintenance est un savoir-faire rare et recherché.
Certification VCA : Pour intervenir sur de nombreux sites, notamment les chantiers, la certification VCA (Liste de contrôle Sécurité, Santé et Environnement pour les Entreprises Contractantes) est souvent un prérequis indispensable en Belgique.
Un métier de plus en plus digital : Fini le carnet papier ! Aujourd'hui, le technicien ascensoriste belge utilise une tablette pour ses diagnostics, ses commandes de pièces et ses rapports, rendant le travail plus efficace et traçable.

📖 Témoignage

« Chaque matin, je ne sais jamais vraiment à quoi m'attendre. C'est ce qui est passionnant. Hier, je modernisais une vieille installation à Liège ; aujourd'hui, j'ai dû intervenir d'urgence dans un hôpital. On se sent vraiment utile et l'autonomie est un vrai plus. » - Jonathan, Technicien de dépannage pour une PME.

🎓 Formation pour devenir technicien ascensoriste (dépannage) / technicienne ascensoriste

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtenir son CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur) en filière technique ou professionnelle, idéalement en Électromécanique ou Électricité-Automatique.
Suivre une formation en alternance (apprentissage) via l'IFAPME (Wallonie) ou le SFPME (Bruxelles) pour obtenir un diplôme de chef d'entreprise Technicien en ascenseurs.
Envisager un Bachelier en Électromécanique dans une Haute École (ex: HEPL, ECAM) pour accéder à des postes de gestion technique ou de supervision.
Être engagé par une entreprise d'ascenseurs qui assure une formation interne intensive sur ses propres technologies.
Obtenir des certifications spécifiques comme le VCA/LSC, et des habilitations électriques (BA4/BA5).
Se spécialiser après quelques années dans un type d'équipement (escaliers mécaniques, monte-charges) ou une fonction (expert technique, formateur).

🏢 Lieux de travail

Grands groupes internationaux (Kone, Schindler, Otis, TK Elevator).
PME et entreprises familiales spécialisées dans les ascenseurs.
Sociétés de gestion immobilière (syndics d'immeubles).
Hôpitaux et grandes institutions publiques.
Aéroports et gares (pour les escaliers mécaniques et travelators).
Entreprises de construction pour la phase d'installation.
En tant qu'indépendant après plusieurs années d'expérience.
Reconversion vers des postes de formateur technique, de technico-commercial ou de gestionnaire de parc.

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Très forte demande sur le marché de l'emploi (métier en pénurie).
  • Salaire attractif avec des primes intéressantes.
  • Grande autonomie dans l'organisation du travail quotidien.
  • Métier concret et valorisant : on voit directement le résultat de son travail.
  • Pas de routine, chaque intervention est un nouveau défi.
  • Possibilités d'évolution de carrière rapides.
  • Travail à la pointe de la technologie (mécanique, électronique, informatique).
  • Formation continue assurée par l'employeur.

⚠️ Points -

  • Horaires irréguliers et astreintes (gardes de nuit et de week-end).
  • Stress lié aux interventions d'urgence et aux personnes bloquées.
  • Travail physiquement exigeant (port de charges, positions inconfortables).
  • Interventions dans des environnements parfois sales, exigus ou en hauteur (vertige déconseillé).
  • Risques professionnels (électriques, mécaniques, chutes).
  • Déplacements fréquents et parfois longs.
  • Travail souvent solitaire.
  • Pression pour respecter les délais d'intervention.

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📝 Conseils pour devenir technicien ascensoriste (dépannage) / technicienne ascensoriste

Sois curieux et n'arrête jamais d'apprendre : les technologies évoluent très vite.
Développe ton sang-froid, il sera ton meilleur allié lors des dépannages urgents.
Obtiens ton permis de conduire B dès que possible, il est indispensable.
Ne néglige jamais la sécurité. Une seconde d'inattention peut avoir de graves conséquences.
Cultive un bon sens du contact : tu seras souvent l'interlocuteur direct du client ou des usagers.
Une bonne condition physique est un atout pour durer dans ce métier.
Pense à la formation en alternance : c'est la voie royale pour apprendre le métier sur le terrain.
Si tu es passionné(e) par la technique, montre-le lors de tes entretiens d'embauche !

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Aimes-tu comprendre comment les systèmes mécaniques et électriques fonctionnent ?
Travailler seul(e) et en toute autonomie te motive-t-il ?
Le travail en hauteur ou dans des espaces confinés ne te fait pas peur ?
Es-tu capable de garder ton calme et de rassurer les gens dans une situation stressante ?
L'idée d'avoir des horaires décalés et d'être de garde ne te dérange pas ?
Es-tu une personne manuelle, précise et méthodique ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire d'un technicien ascensoriste en Belgique ?

Le salaire varie fortement avec l'expérience. Un débutant peut espérer entre 2.600€ et 3.000€ brut/mois. Un technicien confirmé peut atteindre 3.300€ à 4.200€ brut/mois. À cela s'ajoutent des avantages non négligeables comme les primes de garde, qui peuvent considérablement augmenter le revenu, les indemnités de déplacement, un véhicule de société, et d'autres avantages extralégaux.

Quelle formation faut-il suivre pour devenir ascensoriste en Belgique francophone ?

La voie la plus directe est la formation en alternance via l'IFAPME en Wallonie ou le SFPME/EFP à Bruxelles, qui est très appréciée des recruteurs. Un CESS technique ou professionnel en électromécanique est une excellente base. Pour des postes d'encadrement, un Bachelier en Électromécanique obtenu en Haute École est un atout majeur.

Est-ce un métier dangereux ?

Le métier comporte des risques réels (électriques, mécaniques, travail en hauteur, espaces clos). Cependant, la sécurité est la priorité absolue. Les entreprises fournissent des Équipements de Protection Individuelle (EPI) complets et des formations très strictes sur les procédures de sécurité, comme la consignation d'installation. Le respect scrupuleux des règles minimise grandement les dangers.

Quelles sont les conditions de travail typiques ?

Il faut s'attendre à une grande autonomie et beaucoup de déplacements. Le travail est itinérant et souvent solitaire. Les horaires peuvent être irréguliers à cause des services de garde (nuits, week-ends, jours fériés) et des dépannages urgents. La condition physique est importante car le métier implique de porter du matériel et de travailler dans des positions parfois inconfortables.

Où peut-on travailler en tant que technicien ascensoriste ?

Les principaux employeurs sont les grands constructeurs d'ascenseurs (Kone, Schindler, Otis, etc.) et les PME spécialisées. On trouve également des postes dans les grandes institutions comme les hôpitaux, les aéroports, ou les sociétés de gestion de parcs immobiliers qui internalisent leur maintenance. Les opportunités sont nombreuses dans toutes les grandes villes belges.

Quelles sont les perspectives d'évolution de carrière ?

Les possibilités d'évolution sont réelles et rapides. Après quelques années, un technicien peut devenir expert technique, chef d'équipe, formateur interne, ou encore s'orienter vers des fonctions technico-commerciales. Certains choisissent aussi de devenir indépendants en créant leur propre société de maintenance.

Le métier est-il accessible aux femmes ?

Absolument, même si le secteur est encore très majoritairement masculin. Les entreprises cherchent à diversifier leurs équipes et les compétences techniques, la rigueur et le sang-froid ne sont pas une question de genre. Une bonne condition physique est nécessaire, mais la force brute est de moins en moins un critère avec l'évolution des outils et des techniques.

Faut-il des connaissances en informatique ?

Oui, de plus en plus. Le métier se digitalise. L'utilisation d'une tablette ou d'un smartphone pour la gestion des interventions (GMAO) est devenue la norme. Des compétences en programmation de base pour les automates et la capacité à utiliser des logiciels de diagnostic sont des atouts très importants, surtout sur les installations modernes.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • IFAPME (Centres de Liège, Charleroi, Namur, Wavre)
  • SFPME - EFP (Bruxelles)
  • Haute École Provinciale de Liège (HEPL) - Bachelier en Électromécanique
  • ECAM Bruxelles - Bachelier en Électromécanique
  • Centres de compétence du Forem (Technocampus)
  • Écoles secondaires techniques proposant l'option Électromécanique

💼 Zones d'emploi

  • Région de Bruxelles-Capitale
  • Brabant wallon (Wavre, Nivelles)
  • Province de Liège (agglomération et parcs industriels)
  • Hainaut (axe Charleroi - Mons)
  • Province de Namur
  • Grandes zones commerciales et parcs de bureaux
  • Le long des axes autoroutiers E40, E411, E42

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