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Surveillant d'examen / Surveillante d'examen : Le Guide Complet du Métier en Belgique

En tant que garant du bon déroulement, tu assures la surveillance des examens, veilles au respect des règles et interviens avec calme et autorité dans les établissements scolaires et supérieurs belges.

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Surveillant d'examen / Surveillante d'examen

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Études

Aucun diplôme spécifique n'est exigé, bien que le CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur) soit généralement le minimum requis. C'est un rôle idéal pour les étudiants du supérieur, notamment en Bachelier, ou pour des personnes cherchant un complément de revenu.

Qualités clés

Rigueur, intégrité, ponctualité, sens de l'observation, autorité naturelle, discrétion, bonne gestion du stress, communication claire.

💰

Salaire

1950-2600€ brut/mois (équivalent temps plein). Débutant environ 1950-2100€, une personne fiable et régulièrement sollicitée peut atteindre 2600€. Le poste est souvent rémunéré à l'heure (12-15€ brut) ou au forfait par session.

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Conditions

Horaires très variables et discontinus, concentrés sur les périodes d'examens (janvier, juin, septembre). Travail en intérieur (auditoires, classes), nécessitant de rester debout ou assis(e) de manière prolongée.

Introduction au métier de surveillant d'examen / surveillante d'examen

Tu es la personne qui veille au grain pendant que les méninges s'activent. Ton rôle est crucial : garantir que chaque étudiant, du secondaire à l'université, puisse composer dans des conditions justes et sereines. En tant que surveillant(e) d'examen, tu es le garant de l'intégrité des épreuves. Tu fais preuve de vigilance, de calme et d'impartialité, contribuant ainsi directement à la valeur des diplômes délivrés en Fédération Wallonie-Bruxelles.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

Quelques heures à 1 jour (formation interne par l'employeur) Durée de formation
Plusieurs milliers (souvent en activité complémentaire) Professionnels actifs
Stable Croissance annuelle
Élevé (pour des missions ponctuelles) Taux d'insertion
Variable (22 ans pour les étudiants, 45+ pour les autres profils) Âge moyen
60% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Préparer et organiser la salle d'examen avant l'arrivée des candidats.
  • Accueillir les étudiants et vérifier leur identité ainsi que leur convocation.
  • Distribuer les questionnaires d'examen et les feuilles de réponse.
  • Énoncer clairement les consignes et le règlement de l'épreuve.
  • Assurer une surveillance active et constante pour prévenir toute tentative de fraude.
  • Gérer le temps de l'épreuve et l'indiquer régulièrement aux candidats.
  • Répondre aux questions pratiques des étudiants sans donner d'indice sur le contenu.
  • Intervenir calmement mais fermement en cas d'incident ou de tentative de triche.
  • Collecter et vérifier toutes les copies à la fin de l'examen.
  • Rédiger un procès-verbal de la session, en y consignant tout événement particulier.

🛠️ Outils et équipements

Listes d'émargement
Chronomètre ou horloge murale
Copies d'examen et feuilles de brouillon
Règlement des examens de l'institution
Stylos et matériel de rechange
Tableau blanc ou projecteur pour les consignes
Talkie-walkie (dans les grands centres d'examen)
Ordinateur pour les examens sur machine
Logiciels de surveillance (pour les examens en ligne)
Sacs scellés pour la collecte des copies
Formulaires de rapport d'incident
Signalétique pour orienter les étudiants

📅 Journée type

07h30-08h30
Arrivée à l'établissement (université, Haute École). Récupération des consignes auprès du responsable des examens. Préparation de la salle : disposition des copies, vérification de la numérotation des places, affichage des consignes au tableau.
08h30-09h00
Accueil des étudiants. Contrôle des cartes d'étudiant et des identités. Installation des candidats à leur place désignée et rappel des règles de base (téléphones éteints, sacs déposés à l'avant).
09h00-12h00
Lancement de l'épreuve. Annonce de l'heure de début et de fin. Surveillance active : circulation silencieuse dans les rangées, observation des comportements, gestion des demandes pour aller aux toilettes. Maintien d'un silence absolu.
12h00-12h30
Annonce des 15 dernières minutes. À la fin de l'épreuve, demande aux étudiants de poser leur stylo. Collecte méthodique des copies en vérifiant que chaque feuille est bien identifiée. Autorisation de sortie pour les étudiants.
12h30-13h00
Comptage et organisation des copies. Remplissage du procès-verbal de la session. Remise de tous les documents au secrétariat ou au professeur responsable. Débriefing rapide si des incidents ont eu lieu.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Le Wafelgate : Un étudiant à Liège a été surpris en train de consulter des notes dissimulées à l'intérieur d'une gaufre au sucre. L'odeur a fini par attirer l'attention plus que le bruit du papier !
La panne de STIB : Lors d'une session à l'ULB, une grève surprise de la STIB a provoqué le retard de dizaines d'étudiants. Il a fallu appliquer le protocole d'urgence de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour les admissions tardives, un vrai casse-tête logistique.
Solidarité en blocus : Pendant une panne de courant dans un auditoire de Louvain-la-Neuve, les surveillants ont organisé la fin de l'épreuve à la lumière des GSM (en mode avion et contrôlés), une solution approuvée en direct par le doyen.
L'accent qui trahit : Surprendre deux étudiants en train de chuchoter des réponses en dialecte wallon, pensant que personne ne comprendrait. Manque de chance, le surveillant était originaire du même village.
Le stress du SELOR : Surveiller un examen de recrutement pour la fonction publique via le SELOR. La tension est palpable, car la carrière des candidats est en jeu, ce qui demande une vigilance et une psychologie accrues.
Le CESS en fête : La surveillance des épreuves externes certificatives (le CESS) dans une école secondaire de Charleroi est une expérience unique, mêlant la nervosité des élèves du secondaire à l'ambiance de fin de cycle.

📖 Témoignage

« C'est le job étudiant parfait pour moi. Les horaires sont flexibles et tombent pendant mes blocus, ce qui me permet de réviser pendant les moments calmes. Il faut être rigoureux et savoir rester impassible, mais c'est une bonne source de revenus. » - Amélie, étudiante en Bachelier à l'UNamur.

🎓 Formation pour devenir surveillant d'examen / surveillante d'examen

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtenir son CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur).
S'inscrire comme étudiant dans une Haute École ou une Université belge (un statut souvent privilégié).
Consulter les offres d'emploi sur les sites des universités (UCLouvain, ULiège, etc.) ou via des agences d'intérim spécialisées.
Postuler directement auprès des secrétariats des facultés ou des services d'organisation des examens.
Suivre la courte séance d'information ou la formation interne obligatoire sur le règlement des examens.
Accepter des missions ponctuelles pour se faire connaître et être rappelé(e) pour les sessions suivantes.
Pour les non-étudiants, s'inscrire auprès d'organismes comme le SELOR ou des centres de formation (IFAPME, SFPME) qui recherchent aussi des surveillants.

🏢 Lieux de travail

Universités (ULB, UCLouvain, ULiège, UNamur, UMONS, USL-B)
Hautes Écoles (HEPL, HELMo, IHECS, EPHEC, HEFF, etc.)
Établissements d'enseignement secondaire (pour les épreuves du CESS)
Centres de formation en alternance (IFAPME, SFPME)
Organismes de sélection pour la fonction publique (SELOR)
Centres d'examen privés (permis de conduire, certifications linguistiques)
Agences d'intérim proposant des missions ponctuelles dans l'éducation
Reconversion possible vers des postes administratifs dans le secteur de l'éducation (appariteur, secrétaire de faculté).

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Grande flexibilité des horaires.
  • Idéal comme emploi complémentaire ou job étudiant.
  • Ne demande pas de diplôme élevé.
  • Environnement de travail généralement calme et structuré.
  • Développement de compétences comme la rigueur et la gestion du stress.
  • Contribution au bon fonctionnement du système éducatif.
  • Travail disponible dans toutes les grandes villes universitaires belges.
  • Peu d'interaction sociale intense, idéal pour les personnes calmes.

⚠️ Points -

  • Travail saisonnier, concentré sur 3-4 mois de l'année.
  • Revenus irréguliers et souvent faibles.
  • Tâches pouvant être très répétitives et monotones.
  • Nécessité de rester vigilant pendant de longues heures.
  • Gestion de situations stressantes (fraude, malaises).
  • Position statique (assise ou debout) prolongée.
  • Peu de possibilités d'évolution de carrière directe.
  • Responsabilité importante en cas de problème.

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📝 Conseils pour devenir surveillant d'examen / surveillante d'examen

Soigne ta présentation : une tenue correcte inspire le respect et l'autorité.
Sois ponctuel(le) : arriver en avance est indispensable pour bien préparer la salle.
Maîtrise le règlement sur le bout des doigts pour répondre avec assurance.
Développe un regard panoramique pour balayer la salle efficacement.
Apprends à te déplacer sans faire de bruit pour ne pas déranger.
En cas de suspicion de fraude, agis avec discrétion et suis le protocole à la lettre.
Reste toujours impartial(e) et juste avec tous les étudiants.
Inscris-toi sur les listes de plusieurs institutions pour maximiser tes chances d'être appelé(e).

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Peux-tu rester concentré(e) et silencieux(se) pendant plus de 3 heures ?
Sais-tu faire preuve d'autorité de manière calme mais ferme ?
La ponctualité est-elle une de tes qualités premières ?
Es-tu capable de suivre des procédures strictes sans faire d'exception ?
La gestion d'un conflit ou d'un imprévu te paralyse-t-elle ?
Le travail répétitif et solitaire te dérange-t-il ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire moyen pour un surveillant d'examen en Belgique ?

Le salaire est souvent calculé à l'heure, oscillant entre 12€ et 15€ brut de l'heure. Pour un équivalent temps plein, cela représente un salaire mensuel brut entre 1950€ et 2600€. La rémunération dépend de l'institution (université, école privée, etc.) et de l'expérience. Il s'agit le plus souvent d'un revenu complémentaire, car les missions sont ponctuelles.

Faut-il un diplôme spécifique pour devenir surveillant d'examen ?

Non, aucun diplôme supérieur n'est formellement requis. Cependant, la plupart des employeurs demandent au minimum le CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur). Être étudiant dans l'enseignement supérieur est souvent un atout majeur, car les universités et Hautes Écoles recrutent beaucoup parmi leurs propres étudiants.

Comment trouver des offres d'emploi pour ce poste en Wallonie ou à Bruxelles ?

Le plus efficace est de consulter directement les sites web des universités et Hautes Écoles dans leur section 'jobs' ou 'intranet'. Les agences d'intérim (Randstad, Adecco, etc.) proposent aussi régulièrement des missions de surveillance. Enfin, des plateformes comme Student.be ou les sites du FOREM et d'Actiris peuvent relayer des offres.

Quelles sont les périodes de l'année avec le plus de travail ?

L'activité est très saisonnière. Les pics de travail se concentrent sur les périodes d'examens universitaires et scolaires. En Belgique francophone, cela correspond principalement aux mois de janvier, juin et fin août/début septembre (pour la seconde session). En dehors de ces périodes, les missions sont beaucoup plus rares.

Comment réagir face à une tentative de fraude ?

Il est crucial de ne pas perturber les autres étudiants. La procédure standard est de s'approcher discrètement de la personne, de confisquer le matériel de fraude sans discussion, et de noter l'incident sur le procès-verbal de l'examen. Il ne faut jamais accuser directement l'étudiant mais rapporter les faits précisément à l'autorité compétente (le professeur ou le secrétariat).

Est-ce un bon job si je suis étudiant(e) ?

Oui, c'est un excellent job étudiant. Les horaires sont flexibles et souvent compatibles avec un agenda universitaire. De plus, les périodes de travail intense (les sessions d'examens) coïncident avec les moments où les étudiants cherchent à travailler. C'est un bon moyen de gagner de l'argent tout en restant dans un environnement académique.

Quelles sont les qualités essentielles pour réussir dans ce métier ?

Les qualités primordiales sont la rigueur et l'intégrité. Il faut également un excellent sens de l'observation pour détecter les anomalies, de la ponctualité, et une capacité à rester calme sous pression. Une autorité naturelle et une communication claire mais discrète sont des atouts indispensables pour faire respecter les règles.

Peut-on exercer ce métier à temps plein ?

Il est très difficile d'exercer ce métier à temps plein toute l'année en raison de sa nature saisonnière. La plupart des surveillants le font en activité complémentaire : étudiants, retraités, demandeurs d'emploi ou personnes à temps partiel. Seuls quelques postes de coordinateurs d'examens dans de très grandes institutions peuvent s'approcher d'un temps plein.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • Formation interne à l'Université Catholique de Louvain (UCLouvain)
  • Briefing pour surveillants à l'Université Libre de Bruxelles (ULB)
  • Séance d'information à l'Université de Liège (ULiège)
  • Formation par les agences d'intérim à Bruxelles
  • Instructions spécifiques aux Hautes Écoles (ex: HEPL à Liège)
  • Formation pour les examens du SELOR à Bruxelles
  • Formations internes des centres IFAPME en Wallonie

💼 Zones d'emploi

  • Région de Bruxelles-Capitale (nombreuses universités et hautes écoles)
  • Province du Brabant wallon (notamment Louvain-la-Neuve)
  • Province de Liège (agglomération liégeoise)
  • Province de Namur (ville de Namur)
  • Province du Hainaut (villes de Mons et Charleroi)
  • Grandes villes de Wallonie
  • Sièges d'administrations publiques (Bruxelles, Namur)

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