Rigger (Accrocheur spectacle) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie fortement avec l'expérience et le statut (salarié ou indépendant). Un débutant peut espérer entre 2300€ et 2800€ brut/mois. Un rigger expérimenté ou un chef d'équipe peut atteindre 3000€ à 4500€ brut/mois. Les indépendants facturent à la journée (un tarif journalier élevé) mais doivent gérer l'irrégularité des contrats. Des indemnités pour les déplacements et les horaires spéciaux s'ajoutent souvent.

Il n'y a pas de bachelier spécifique. Le parcours classique est un CESS technique, suivi de formations qualifiantes en rigging, levage et travail en hauteur. Des organismes comme l'IFAPME ou des centres privés offrent ces spécialisations. L'obtention de certifications comme le VCA est cruciale. L'expérience de terrain reste la meilleure des formations pour progresser dans ce métier.

Oui, le métier de rigger comporte des risques élevés liés au travail en hauteur et à la manipulation de charges lourdes. Cependant, ces risques sont maîtrisés par des procédures de sécurité extrêmement strictes, des calculs de charge précis, l'utilisation d'Équipements de Protection Individuelle (EPI) et des formations continues. La sécurité est la priorité absolue et ne tolère aucun compromis.

Les principaux employeurs sont les sociétés de prestation technique pour l'événementiel. On trouve également des postes dans les grandes salles de concert (Ancienne Belgique, Forest National), les festivals (Tomorrowland, Dour), les théâtres, les productions de télévision et même les parcs d'attractions. Les opportunités se concentrent autour des grands pôles urbains comme Bruxelles, Anvers, Liège et Charleroi.

Absolument. Une excellente condition physique est indispensable. Le métier exige de la force pour manipuler le matériel, de l'endurance pour tenir de longues journées et de l'agilité pour se déplacer en hauteur. Il faut également une absence totale de vertige et une bonne résistance au stress et à la fatigue. C'est un travail très exigeant pour le corps.

Oui, c'est un statut très répandu. De nombreux riggers travaillent comme indépendants ('freelance') et sont engagés par différentes sociétés de production pour des missions spécifiques. Cela offre de la flexibilité mais demande une bonne gestion de son planning et de son administration. Le statut d'artiste est aussi une option pour certains en Belgique, offrant une couverture sociale adaptée.

Avec l'expérience, un rigger peut évoluer vers un poste de chef-rigger ou chef d'équipe, où il supervise le travail des autres. Il peut aussi se spécialiser dans les calculs de structure et devenir coordinateur technique ou consultant. D'autres choisissent de devenir formateur pour transmettre leur savoir-faire en matière de sécurité et de techniques de levage.

Elle est fortement recommandée, voire indispensable. Le secteur du spectacle est très international, surtout en Belgique. Les équipes sont souvent multilingues, les fiches techniques du matériel sont en anglais et les tournées internationales communiquent exclusivement dans cette langue. Une bonne maîtrise de l'anglais technique est un atout majeur pour évoluer.