Rhumatologue (h/f) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie énormément. Un rhumatologue salarié débutant à l'hôpital peut gagner environ 4.000€ à 5.000€ net/mois. En tant qu'indépendant, les revenus sont basés sur le volume de consultations et d'actes techniques, et peuvent être significativement plus élevés, souvent entre 8.000€ et 15.000€ net/mois, après déduction des frais professionnels importants.

Il faut suivre un parcours universitaire de 11 ans. D'abord, réussir l'examen d'entrée, puis obtenir le diplôme de docteur en médecine (6 ans) dans une faculté comme l'UCLouvain, l'ULB ou l'ULiège. Ensuite, il faut suivre un Master de Spécialisation en rhumatologie de 5 ans en tant que médecin assistant dans un hôpital.

Il peut travailler en milieu hospitalier (salarié ou indépendant), où il gère les consultations, les hospitalisations et les urgences. Il peut aussi exercer exclusivement en cabinet privé, seul ou en groupe. La pratique est souvent mixte, combinant une activité hospitalière et une consultation privée.

Oui, absolument. C'est un titre professionnel particulier (TP) réservé aux médecins qui ont accompli avec succès le master de spécialisation en rhumatologie et qui sont agréés par le SPF Santé publique et inscrits à l'Ordre des Médecins.

Le rhumatologue est un médecin spécialiste qui pose des diagnostics et traite les maladies de l'appareil locomoteur principalement par des moyens médicaux (médicaments, infiltrations). Le chirurgien orthopédiste intervient lorsque le traitement chirurgical est nécessaire (prothèses, réparations ligamentaires). Ils collaborent très souvent.

Oui, une grande partie des rhumatologues ont une pratique indépendante, soit en cabinet privé, soit au sein d'un hôpital sous statut d'indépendant. Cela offre plus d'autonomie mais implique aussi la gestion complète de son activité (administration, comptabilité).

Une grande rigueur intellectuelle pour les diagnostics complexes, beaucoup d'empathie pour gérer la douleur chronique des patients, une bonne capacité de communication, de la patience et une volonté constante de se former aux nouvelles avancées thérapeutiques.

Oui, les débouchés sont excellents. Le vieillissement de la population et l'augmentation des maladies auto-immunes créent un besoin croissant. Le taux d'insertion professionnelle à la fin de la spécialisation est proche de 100%.

Ce n'est pas une obligation légale pour avoir son agrément, mais c'est un atout considérable et souvent une exigence de la part des hôpitaux bruxellois pour pouvoir communiquer avec tous les patients. La maîtrise du français et du néerlandais est un avantage majeur.

Oui, bien que la rhumatologie soit déjà une spécialité, de nombreux praticiens développent une expertise particulière, par exemple en rhumatologie pédiatrique, dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, du lupus, de l'ostéoporose ou encore en échographie interventionnelle.