Réparateur / Réparatrice de distributeur automatique : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Un technicien de maintenance de distributeurs automatiques débutant gagne généralement entre 2 300 € et 2 600 € brut par mois. Avec plusieurs années d'expérience, le salaire peut monter de 2 700 € à 3 400 € brut. Ce salaire est souvent complété par des avantages comme un véhicule de société, un smartphone et des indemnités journalières.

La voie la plus courante est un CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur) technique ou professionnel en électromécanique. Des formations pour adultes via Le FOREM ou en alternance à l'IFAPME/SFPME sont également très appréciées des employeurs. Le permis B est presque toujours une condition d'embauche.

Oui, la plupart des grandes entreprises de vending (comme Selecta ou Coca-Cola) offrent des formations internes approfondies sur leurs propres modèles de machines. C'est un complément indispensable à la formation de base en électromécanique, car chaque marque a ses spécificités.

Après plusieurs années d'expérience, un bon technicien peut évoluer vers un poste de chef d'équipe, de planificateur technique, de formateur pour les nouveaux engagés ou de technico-commercial. Une spécialisation sur des machines très complexes (automates de restauration fraîche, par exemple) est aussi une voie d'évolution.

Il peut l'être. Le métier de dépanneur de distributeurs automatiques implique de se déplacer, de se pencher, de travailler dans des positions parfois inconfortables et de manipuler des pièces ou des machines qui peuvent être lourdes, surtout lors des installations. Une bonne condition physique est un atout.

Oui, de plus en plus. Les machines modernes sont connectées (télémétrie) et se diagnostiquent via un logiciel sur un ordinateur portable ou une tablette. Le technicien doit être à l'aise avec ces outils pour lire les codes d'erreur, mettre à jour le software des machines et rédiger ses rapports d'intervention.

Oui, le métier de technicien de maintenance itinérant est considéré comme une fonction en pénurie en Belgique. Les entreprises ont souvent des difficultés à recruter des profils qualifiés, autonomes et dotés d'un bon sens du service. Les perspectives d'emploi sont donc très bonnes.

La plus grande difficulté est souvent la gestion du temps et de la pression. Il faut jongler entre la tournée de maintenance planifiée et les appels pour des pannes urgentes, tout en faisant face aux imprévus de la route. Cela demande une grande organisation et une bonne résistance au stress.

Cela dépend de l'employeur. Beaucoup d'entreprises fonctionnent avec un système de garde ou d'astreinte. Il peut donc arriver de devoir travailler le week-end ou les jours fériés pour assurer la continuité du service chez des clients importants comme les hôpitaux ou les gares.

Non, en général les tâches sont séparées. Le technicien s'occupe de la partie technique (maintenance et réparation), tandis qu'un autre corps de métier, l'approvisionneur (ou 'remplisseur'), se charge de la gestion des stocks, du remplissage des machines et de la collecte de l'argent.