Professeur / Professeure d’informatique : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire est fixé par les barèmes de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Pour un débutant dans le secondaire, le salaire brut mensuel est d'environ 2 900€ avec un bachelier + CAP (barème 301) et 3 600€ avec un Master + AESS (barème 501). Ce salaire augmente avec l'ancienneté.

Il faut un 'titre requis'. Pour le secondaire supérieur, c'est généralement un Master en sciences informatiques + l'Agrégation (AESS). Un Bachelier en informatique + le CAP peut être un 'titre suffisant' s'il y a pénurie de candidats avec le titre requis. Pour enseigner en Haute École, un Master est quasi toujours exigé.

Oui, mais à titre temporaire et si aucun candidat possédant le titre pédagogique ne se présente. On parle alors de 'titre de pénurie'. L'enseignant engagé sous ce statut est souvent tenu d'entamer la formation pour obtenir son CAP ou son agrégation en parallèle.

Oui, c'est un métier en pénurie en Wallonie et à Bruxelles. La digitalisation de la société et de l'économie crée un besoin constant de former des jeunes aux compétences numériques, ce qui assure de très bons débouchés aux diplômés.

Les défis majeurs sont de maintenir ses connaissances techniques à jour, de gérer l'hétérogénéité des niveaux dans une classe, de susciter l'intérêt d'élèves parfois peu motivés par la matière, et de composer avec des moyens matériels parfois limités dans certaines écoles.

Dans le secondaire, l'accent est mis sur les bases (bureautique, algorithmique, culture numérique). En Haute École, l'enseignement est plus spécialisé et professionnalisant (développement web, bases de données, réseaux). Les étudiants sont généralement plus matures et motivés par la matière.

Dans le secondaire, on trouve souvent des initiations avec Scratch ou Python. En Bachelier informatique (Haute École ou université), les langages fondamentaux sont généralement Java, C#, Python, ainsi que le trio web HTML/CSS/JavaScript et le SQL pour les bases de données.

Par la formation continue (via l'IFC par exemple), la veille technologique personnelle (blogs, tutoriels, conférences), la participation à des communautés de pratique entre enseignants, et parfois en maintenant une activité complémentaire dans le secteur privé.

Oui, le travail à temps partiel est très courant dans l'enseignement. Il est possible d'obtenir une charge de cours incomplète (ex: un mi-temps) ou de demander un temps partiel après avoir été nommé à temps plein, ce qui offre une grande flexibilité.

Les offres pour l'enseignement subventionné par la FWB sont centralisées sur la plateforme PRIMOWEB. Il faut aussi consulter les sites des Hautes Écoles, des centres de promotion sociale, du Forem, ou postuler directement auprès des directions d'écoles (candidatures spontanées).