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Préleveur environnemental (Air/Eau) / Préleveuse environnementale : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Un métier de terrain essentiel où tu collectes des échantillons d'air et d'eau pour garantir la santé de notre environnement en Belgique.

Prêt(e) à devenir le gardien ou la gardienne de la qualité de notre air et de notre eau ?

Préleveur environnemental (Air/Eau) / Préleveuse environnementale

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Études

Un Bachelier professionnalisant (3 ans) en Chimie, Biochimie, Agronomie ou Environnement, obtenu en Haute École, est la voie royale pour accéder à ce métier.

Qualités clés

Rigueur, autonomie, sens de l'observation, bonne condition physique, respect des protocoles, précision, organisation, intégrité.

💰

Salaire

2400-3600€ brut/mois (débutant 2400-2700€, confirmé 2800-3600€ + primes de déplacement et d'insalubrité possibles).

⚙️

Conditions

Travail majoritairement en extérieur par tous les temps, nombreux déplacements en Wallonie et à Bruxelles, horaires variables et port d'équipements de protection individuelle.

Introduction au métier de préleveur environnemental (air/eau) / préleveuse environnementale

Si tu es passionné(e) par l'écologie et que le travail de terrain ne te fait pas peur, le métier de préleveur environnemental est fait pour toi. Tu seras en première ligne pour surveiller la qualité de nos cours d'eau et de notre atmosphère, un rôle crucial pour la santé publique et la protection de la biodiversité en Wallonie et à Bruxelles. Chaque échantillon que tu collecteras, dans une rivière ardennaise ou au sommet d'une cheminée industrielle, contribuera à des décisions importantes pour notre futur.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

3 ans (Bachelier) Durée de formation
Environ 2 000 en Belgique Professionnels actifs
En croissance Croissance annuelle
Élevé (environ 90% dans l'année suivant le diplôme) Taux d'insertion
38 ans Âge moyen
35% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Planifier les tournées et les campagnes de prélèvements selon les demandes.
  • Préparer et calibrer le matériel de mesure et d'échantillonnage avant chaque départ.
  • Se rendre sur les sites de prélèvement (usines, rivières, nappes phréatiques, stations d'épuration).
  • Effectuer les prélèvements d'eau (de surface, souterraine, résiduaire) et d'air (ambiant, émissions) en suivant des protocoles stricts.
  • Réaliser des mesures physico-chimiques directement sur le terrain (pH, température, conductivité, oxygène dissous).
  • Conditionner, étiqueter et conserver les échantillons dans des conditions optimales (souvent au froid).
  • Garantir la traçabilité parfaite de chaque échantillon de la collecte jusqu'au laboratoire.
  • Rédiger les fiches de prélèvement et les rapports de terrain sur une tablette ou un support papier.
  • Assurer l'entretien de premier niveau du véhicule de service et des équipements.
  • Appliquer rigoureusement les règles de sécurité et porter les Équipements de Protection Individuelle (EPI).

🛠️ Outils et équipements

Pompes de prélèvement d'air (à grand et petit débit)
Sondes multiparamètres (pH-mètre, conductimètre, oxymètre)
Bouteilles et flacons d'échantillonnage spécifiques
Débitmètres et anémomètres
Glacières et enregistreurs de température
GPS et systèmes de cartographie (SIG)
Équipements de Protection Individuelle (EPI) : waders, gants anti-coupures/chimiques, lunettes, casque, masque respiratoire
Véhicule utilitaire de service
Tablette ou smartphone pour la saisie de données en temps réel
Canne de prélèvement télescopique
Filtres et supports de filtration
Appareil photo pour documenter les sites

📅 Journée type

07h00-09h00
Arrivée au laboratoire. Vérification du planning de la journée, préparation et calibration du matériel (sondes, pompes), chargement du véhicule avec les glacières et les flacons nécessaires.
09h00-12h00
Déplacement vers le premier site : une entreprise industrielle dans le zoning de Seneffe. Réalisation de prélèvements d'eaux de rejet et de mesures d'émissions à une cheminée. Remplissage minutieux des fiches de suivi.
12h00-13h00
Pause déjeuner dans le véhicule ou sur une aire de repos, en route vers le second site.
13h00-15h30
Prélèvements d'eau de surface dans la Senne pour le suivi de la qualité du cours d'eau. Utilisation de waders et d'une canne de prélèvement. Mesures de pH et d'oxygène dissous in situ.
15h30-17h00
Retour au laboratoire. Déchargement des échantillons, vérification de l'étiquetage et remise aux techniciens d'analyse. Nettoyage du matériel et du véhicule. Saisie informatique des rapports de la journée.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Héritage industriel : Une grande partie du travail en Wallonie consiste à surveiller la pollution héritée du passé industriel, notamment le long du sillon Sambre-et-Meuse, où les sols et les eaux sont encore marqués par des décennies d'activité sidérurgique et chimique.
Le Code de l'Eau : Les prélèvements d'eau sont strictement encadrés par le Code de l'Eau wallon, qui transpose les directives-cadres européennes. Chaque geste du préleveur a donc une portée légale et réglementaire.
Alerte à l'ammoniac : Un préleveur peut être le premier à détecter une pollution accidentelle. Un prélèvement avec des valeurs anormales peut déclencher une alerte et l'intervention rapide des services d'urgence environnementale de la Région wallonne.
Surveillance des aéroports : Les préleveurs interviennent aussi sur des sites spécifiques comme les aéroports de Liège (Bierset) ou Charleroi (Brussels South) pour contrôler la qualité des eaux de ruissellement, potentiellement chargées en produits de dégivrage l'hiver.
Le gardien de l'eau potable : Le suivi des nappes phréatiques, comme celle de Hesbaye qui alimente une grande partie de la Province de Liège, est une mission de haute responsabilité pour prévenir toute contamination de l'eau que nous buvons.
Cit'Air : Les données collectées par les préleveurs d'air alimentent les modèles et valident les mesures des stations fixes du réseau de surveillance de la qualité de l'air (réseau Télémac en Wallonie, géré par l'ISSeP).

📖 Témoignage

« Un matin, je suis en waders dans l'Ourthe pour un suivi biologique, l'après-midi, je mesure les émissions d'une usine près de Charleroi. C'est un métier qui a du sens, on voit concrètement notre impact sur la surveillance de l'environnement et on ne s'ennuie jamais. » - Lucas, Préleveur pour un laboratoire agréé.

🎓 Formation pour devenir préleveur environnemental (air/eau) / préleveuse environnementale

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtenir son CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur), idéalement avec une orientation scientifique.
S'inscrire en Bachelier professionnalisant (3 ans) en Chimie, Agronomie (finalité environnement) ou en Gestion de l'environnement.
Choisir une Haute École reconnue en Fédération Wallonie-Bruxelles, comme la HEPL à Liège, la HELHa à Mons ou la Haute École Condorcet à Ath.
Réaliser un stage de fin d'études dans un laboratoire d'analyse, un bureau d'études ou un service public comme l'ISSeP.
Obtenir le permis de conduire B, qui est un prérequis quasi systématique pour ce métier de terrain.
Suivre des formations complémentaires, par exemple la certification VCA (sécurité), très appréciée des employeurs industriels.
Postuler aux offres d'emploi, le secteur étant en demande constante de profils techniques qualifiés.

🏢 Lieux de travail

Laboratoires d'analyses environnementales privés (SGS, Eurofins, Wessling...)
Services publics de surveillance : ISSeP (Institut Scientifique de Service Public) en Wallonie, Bruxelles Environnement.
Bureaux d'études et de consultance en environnement.
Grandes entreprises industrielles (département HSE/Environnement).
Sociétés de production et de distribution d'eau (SWDE, VIVAQUA).
Organismes d'assainissement agréés (OAA) et sociétés publiques de gestion de l'eau (SPGE).
Reconversion possible vers : Technicien de laboratoire, Conseiller en environnement, Agent de station d'épuration, Inspecteur environnemental.

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Un métier qui a un impact direct et positif sur l'environnement.
  • Grande autonomie dans l'organisation des tournées.
  • Travail en extérieur, loin de la routine d'un bureau.
  • Contribution tangible à la santé publique.
  • Développement de compétences techniques pointues et recherchées.
  • Secteur en croissance avec de réels débouchés en Belgique.
  • Découverte de nombreux sites et paysages en Wallonie et à Bruxelles.
  • Variété des missions (eau, air, bruit, déchets...).

⚠️ Points -

  • Exposition aux conditions météorologiques parfois extrêmes (pluie, froid, chaleur).
  • Déplacements fréquents et parfois longs.
  • Manipulation de substances et exposition à des environnements potentiellement dangereux.
  • Travail physiquement exigeant (port de matériel, marche en terrain difficile).
  • Horaires parfois irréguliers, pouvant inclure des astreintes.
  • Nécessité d'une rigueur et d'une concentration sans faille.
  • Travail souvent solitaire sur le terrain.
  • Pression liée à la fiabilité des résultats.

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📝 Conseils pour devenir préleveur environnemental (air/eau) / préleveuse environnementale

Développe ta rigueur et ta méthode dès tes études, chaque détail compte.
Assure-toi d'avoir une bonne condition physique, c'est un métier actif.
Passe ton permis de conduire B le plus tôt possible, c'est indispensable.
Intéresse-toi à la législation environnementale belge et européenne, elle est le cadre de ton travail.
Ne fais jamais de compromis avec la sécurité, ton premier outil est ta vigilance.
Sois curieux(se) des nouvelles technologies de mesure et d'analyse.
Apprends à être parfaitement autonome et à bien gérer ton temps.
Entraîne-toi à la communication : tu devras rédiger des rapports clairs et précis.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Aimes-tu travailler dehors, qu'il pleuve ou qu'il vente ?
Es-tu une personne méticuleuse qui suit les procédures à la lettre ?
La chimie, la biologie et les sciences en général t'intéressent-elles ?
Passer plusieurs heures par jour en voiture pour te déplacer ne te dérange pas ?
L'idée de travailler seul(e) une grande partie de la journée te convient-elle ?
Le port d'équipements de protection (bottes, gants, casque) est-il pour toi une évidence ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire d'un préleveur environnemental en Belgique ?

En Belgique, le salaire d'un préleveur ou d'une préleveuse environnementale débute généralement entre 2.400€ et 2.700€ brut par mois. Avec de l'expérience, il peut évoluer pour atteindre 2.800€ à 3.600€ brut. À ce salaire de base s'ajoutent souvent des indemnités de déplacement, des chèques-repas et parfois des primes pour travail insalubre ou en horaires décalés.

Quelle formation faut-il suivre pour exercer ce métier en Belgique francophone ?

La voie la plus directe est un Bachelier professionnalisant (3 ans) obtenu en Haute École. Les filières les plus adaptées sont la Chimie (orientation environnement ou biochimie), l'Agronomie (finalité environnement) ou la Gestion de l'environnement. Il est essentiel d'avoir obtenu son CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur) pour y accéder.

Les conditions de travail sont-elles physiquement difficiles ?

Oui, ce métier demande une bonne condition physique. Il faut souvent porter du matériel, marcher sur des terrains accidentés et travailler en extérieur par tous les temps (pluie, froid, chaleur). Le port constant d'Équipements de Protection Individuelle (EPI) comme des bottes ou des waders peut aussi être contraignant, mais il est indispensable pour la sécurité.

Où peut-on travailler en tant que préleveur environnemental en Belgique ?

Les principaux employeurs sont les laboratoires d'analyses privés (comme SGS ou Eurofins), les services publics (l'ISSeP en Wallonie, Bruxelles Environnement), les grands groupes industriels, les sociétés de distribution d'eau (SWDE) et les bureaux d'études. Les opportunités se trouvent principalement le long des axes industriels wallons et dans la région de Bruxelles.

Quels sont les débouchés et les possibilités d'évolution ?

Les débouchés sont bons car le secteur de l'environnement est porteur. Après plusieurs années d'expérience, un préleveur peut évoluer vers des postes de chef d'équipe, de planificateur de campagnes, de responsable qualité au sein du laboratoire ou encore se spécialiser dans un type de prélèvement très technique. Une réorientation vers un poste de conseiller en environnement est aussi possible.

Le permis de conduire est-il vraiment obligatoire ?

Oui, le permis de conduire B est indispensable et est presque toujours une exigence dans les offres d'emploi. Le métier implique des déplacements constants sur l'ensemble de la Wallonie ou de la région bruxelloise pour se rendre sur les différents sites de prélèvement, souvent inaccessibles en transports en commun. Un véhicule de service est fourni par l'employeur.

Quelle est la différence avec un technicien de laboratoire ?

La différence principale est le lieu de travail. Le préleveur est sur le terrain : il collecte les échantillons. Le technicien de laboratoire travaille à l'intérieur, dans le laboratoire : il réceptionne les échantillons et réalise les analyses. Ce sont deux maillons essentiels et complémentaires de la même chaîne de surveillance environnementale.

Y a-t-il beaucoup d'offres d'emploi pour ce métier en Wallonie et à Bruxelles ?

Oui, c'est un profil technique assez recherché. La législation environnementale étant de plus en plus stricte, les besoins en surveillance et en contrôle sont constants. Les offres d'emploi sont régulières, que ce soit via des agences d'intérim spécialisées ou directement auprès des grands laboratoires et des services publics. Le Forem et Actiris publient également des offres.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • Haute École de la Province de Liège (HEPL) - Liège
  • Haute École Louvain en Hainaut (HELHa) - Mons
  • Haute École Provinciale de Hainaut-Condorcet - Ath
  • Haute École Libre Mosane (HELMo) - Liège
  • Haute École Léonard de Vinci - Bruxelles
  • Institut de Formation en Alternance des Petites et Moyennes Entreprises (IFAPME) pour des formations connexes

💼 Zones d'emploi

  • Axe industriel Sambre-et-Meuse (Liège, Charleroi, Namur)
  • Région de Bruxelles-Capitale (administrations, bureaux d'études)
  • Parcs d'activités économiques wallons (ex: Feluy, Ghlin, Seneffe)
  • Zones portuaires (Port de Bruxelles, La Louvière)
  • Proximité des grands axes routiers et des aéroports (Liège, Charleroi)
  • Zones rurales pour le contrôle des eaux de surface (Ardenne, Condroz, Hesbaye)

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