Plafonneur / Plafonneuse : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire est fixé par la Commission Paritaire 124 (construction). Un ouvrier débutant (catégorie I) commence autour de 17,74€ brut/heure (barèmes 2024). Un ouvrier qualifié (catégorie II) peut rapidement atteindre plus de 19€/heure. Un indépendant facture ses prestations entre 35€ et 50€ de l'heure, hors matériaux.

La voie la plus courante est la formation en alternance via l'IFAPME ou le SFPME, qui combine cours théoriques et pratique en entreprise. On peut aussi suivre un cursus dans l'enseignement secondaire professionnel ou une formation accélérée pour adultes au Forem.

Le plafonneur intervient avant le peintre. Il prépare les surfaces brutes (murs, plafonds) en appliquant du plâtre ou des enduits pour les rendre parfaitement lisses. Le peintre arrive ensuite pour appliquer les couches de finition décoratives (peinture, papier peint).

Oui, c'est un des aspects les plus exigeants. Il faut porter des sacs de plâtre lourds (25 kg), travailler les bras en l'air pendant de longues périodes et évoluer dans un environnement poussiéreux. Une excellente condition physique est indispensable.

Oui, c'est une évolution de carrière très courante. Après quelques années d'expérience comme salarié pour maîtriser le métier et se créer un réseau, beaucoup de plafonneurs se lancent à leur compte. La forte demande assure un carnet de commandes bien rempli.

Après plusieurs années d'expérience, un plafonneur peut devenir chef d'équipe, contremaître, ou conducteur de chantier. Il peut aussi se spécialiser dans des techniques décoratives comme le staff ou le stuc, ou créer sa propre entreprise de parachèvement.

C'est un métier en pénurie car il y a beaucoup plus d'offres d'emploi que de candidats qualifiés. Cela est dû au caractère physique du travail qui attire moins de jeunes, alors que la demande dans la construction et la rénovation reste très élevée en Belgique.

Un plafonneur moderne doit maîtriser les deux techniques. Le plafonnage traditionnel (humide) est souvent utilisé en rénovation sur des murs en briques. La pose de cloisons sèches (plaques de plâtre type Gyproc) est très rapide et courante dans les nouvelles constructions pour monter des murs et des faux plafonds.

Le port des équipements de protection individuelle (EPI) est crucial : masque anti-poussière (type FFP2 ou FFP3), lunettes de sécurité, gants et chaussures de sécurité. Il faut aussi être vigilant au travail en hauteur sur les échafaudages et adopter les bonnes postures pour préserver son dos.

Le métier est très majoritairement masculin (<2% de femmes) en raison de sa dureté physique. Cependant, les femmes y sont les bienvenues et celles qui choisissent cette voie sont souvent appréciées pour leur minutie et leur précision dans les finitions. Les outils modernes (lève-plaques, machines à projeter) aident à réduire la pénibilité.