Parasitologiste (h/f/x) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie beaucoup. Un doctorant reçoit une bourse d'environ 2.100-2.300€ net/mois. Un chercheur post-doctorat gagne entre 2.800€ et 3.500€ brut/mois. Dans l'industrie pharmaceutique, un chercheur en parasitologie confirmé peut dépasser les 5.000€ brut/mois avec l'expérience.

Pour une carrière dans la recherche (académique ou industrielle), un doctorat (PhD) est quasi indispensable. Il est la porte d'entrée pour les postes de chercheur qualifié. Pour des postes de technicien de laboratoire spécialisé, un master peut parfois suffire, mais les perspectives d'évolution sont plus limitées.

Les principaux employeurs sont les universités (ULB, ULiège, UCLouvain), l'institut de santé Sciensano, les grands hôpitaux universitaires, et l'industrie pharmaceutique, particulièrement dans le 'Bio-valley' wallon (Brabant wallon, Liège).

Le parasitologiste étudie les organismes eucaryotes (protozoaires, vers) qui vivent aux dépens d'un hôte. Le bactériologiste se concentre sur les bactéries, qui sont des organismes procaryotes. Bien que les deux soient des microbiologistes, leurs objets d'étude, techniques et les maladies associées sont très différents.

Absolument. La Belgique, via l'Institut de Médecine Tropicale d'Anvers et de nombreux laboratoires universitaires, est un centre de recherche de renommée mondiale sur des maladies comme le paludisme, la leishmaniose ou la maladie du sommeil. De nombreux projets se font entièrement en laboratoire en Belgique.

Le travail se fait dans des laboratoires à sécurité biologique contrôlée (L2, parfois L3). Les risques d'exposition sont minimisés par des protocoles stricts, des équipements de protection individuelle (blouse, gants, lunettes) et des hottes de sécurité. Le respect des règles est primordial.

Après un doctorat et un ou plusieurs post-doctorats, les voies sont : une carrière académique (professeur, chercheur permanent au FNRS), un poste de chercheur ou chef de projet dans l'industrie pharmaceutique ou biotech, ou un poste d'expert scientifique dans un institut de santé publique comme Sciensano.

Oui. Une solide base en biochimie est essentielle pour comprendre les interactions moléculaires entre le parasite et l'hôte. Des compétences en statistiques sont cruciales pour analyser les données expérimentales de manière rigoureuse. La bio-informatique est aussi de plus en plus importante.

Pour travailler à Bruxelles ou dans des institutions fédérales comme Sciensano, le bilinguisme est un avantage certain. Cependant, dans le monde de la recherche, la langue de travail est très majoritairement l'anglais (publications, conférences, communication entre labos). La maîtrise de l'anglais scientifique est donc non négociable.

Oui, c'est un secteur très important. La santé animale est un enjeu économique majeur en Belgique. Des entreprises comme Zoetis ou Merial (Boehringer Ingelheim) ont des départements R&D dédiés au développement d'antiparasitaires pour le bétail et les animaux de compagnie. La Faculté de Médecine Vétérinaire de l'ULiège est également très active dans ce domaine.