Monteur / Monteuse en installation solaire : Le Guide Complet du Métier en Belgique

En Belgique, un monteur en installation solaire débutant gagne généralement entre 2.200€ et 2.500€ brut par mois. Avec quelques années d'expérience et des qualifications comme la certification Rescert, un technicien solaire peut espérer un salaire de 2.600€ à 3.400€ brut. Les chefs d'équipe peuvent dépasser ce montant.

Il n'y a pas de diplôme unique. Les voies les plus courantes sont une formation qualifiante via le Forem ou Bruxelles Formation, ou une formation en alternance (IFAPME/SFPME). Un CESS en électricité ou construction est une excellente base. La certification Rescert est un quasi-passage obligé pour être attractif sur le marché du travail.

Les opportunités sont excellentes et en forte croissance. Les principaux employeurs sont les PME spécialisées dans les énergies renouvelables, les entreprises de couverture et d'électricité, ainsi que les plus grands acteurs du secteur de l'énergie. La demande est forte dans toute la Wallonie et à Bruxelles.

Légalement, elle est obligatoire en Wallonie pour que le client final puisse bénéficier de certaines primes régionales. Dans la pratique, la quasi-totalité des employeurs l'exigent car elle est un gage de travail de qualité et une nécessité commerciale. C'est donc un investissement indispensable pour une carrière dans le secteur.

Le monteur en installation solaire se spécialise dans la partie 'mécanique' : la pose des fixations et des panneaux sur le toit. L'électricien, lui, se charge du raccordement électrique : connexion des panneaux à l'onduleur, raccordement au tableau électrique et mise en conformité. Souvent, les équipes sont composées des deux profils, bien que certains techniciens solaires soient polyvalents.

Oui, après avoir acquis plusieurs années d'expérience solide en tant que salarié. Pour se lancer comme indépendant, il faut maîtriser tous les aspects du métier (commercial, technique, administratif), avoir les accès à la profession requis (gestion de base, compétences professionnelles) et idéalement, être certifié Rescert.

La première qualité est de ne pas avoir le vertige et d'être en bonne forme physique. Ensuite, la rigueur et le respect scrupuleux des consignes de sécurité sont primordiaux pour éviter les accidents. L'esprit d'équipe, l'habileté manuelle et une capacité à travailler proprement complètent le profil idéal.

Oui, absolument. Après quelques années, un bon monteur peut devenir chef d'équipe, puis gestionnaire de chantiers. Certains se spécialisent dans la maintenance des installations ou dans la partie commerciale et technique (dimensionnement des projets, devis). La création de sa propre entreprise est aussi une voie possible.

C'est un atout considérable, surtout pour travailler à Bruxelles ou pour des entreprises actives sur tout le territoire belge. Cependant, en Wallonie, la maîtrise du français est généralement suffisante pour la majorité des postes de technicien solaire.

Oui. Bien que beaucoup d'entreprises soient polyvalentes, il est possible de se spécialiser. Certains techniciens en énergies renouvelables se concentrent sur les grandes installations industrielles sur toits plats, d'autres sur les systèmes thermiques (chauffe-eau solaires), ou encore sur les nouvelles technologies comme les façades solaires ou les installations agrivoltaïques.