Médecin interniste (h/f) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie fortement. Un médecin assistant en spécialisation gagne entre 3.000€ et 4.000€ brut. Un interniste salarié débutant dans un hôpital gagne environ 4.500€-6.000€ brut. Avec l'ancienneté, les gardes et un statut d'indépendant hospitalier, les revenus peuvent dépasser les 10.000€-12.000€ brut par mois.

Le médecin généraliste assure les soins de première ligne, suit les patients sur le long terme et les oriente si besoin. Le spécialiste en médecine interne travaille quasi exclusivement à l'hôpital et se concentre sur les diagnostics complexes, les maladies rares ou les patients présentant plusieurs pathologies sévères, souvent sur demande du médecin généraliste.

Oui, le parcours est long et très sélectif. Il faut d'abord réussir l'examen d'entrée en médecine, puis valider 6 années d'études de base exigeantes, et enfin être sélectionné pour le Master de spécialisation de 5 ans, qui est lui-même très intense avec des gardes et une grande charge de travail.

Non, jamais. Le travail d'équipe est fondamental. L'interniste collabore quotidiennement avec les infirmiers, les autres médecins spécialistes (cardiologues, pneumologues, etc.), les radiologues, les biologistes et les kinésithérapeutes pour assurer une prise en charge globale et optimale du patient.

Après plusieurs années, un interniste peut évoluer vers un poste de chef de service, se sur-spécialiser dans un domaine précis (infectiologie, gériatrie, soins intensifs), développer une activité de recherche clinique, ou s'investir dans l'enseignement universitaire à la faculté de médecine.

Oui, la participation au rôle de garde est une partie intégrante du métier, surtout en début de carrière. Elles permettent d'assurer la continuité des soins 24h/24 et 7j/7. La fréquence diminue généralement avec l'ancienneté et la position hiérarchique.

Absolument. Une maîtrise approfondie de la biologie, de la chimie et de la physique est indispensable pour réussir l'examen d'entrée et les premières années de médecine. La curiosité scientifique est une qualité essentielle pour ce professionnel de la médecine interne tout au long de sa carrière.

Oui, c'est l'un des aspects les plus difficiles. La gestion de situations d'urgence, la responsabilité des diagnostics, la charge de travail et la confrontation à la maladie et à la mort génèrent un stress important qu'il faut apprendre à gérer.

Oui, la demande est constante et même croissante. Avec le vieillissement de la population et l'augmentation des maladies chroniques et des poly-pathologies, le besoin d'internistes capables de gérer ces cas complexes est très élevé dans tous les hôpitaux du pays. Le taux d'insertion est proche de 100%.

C'est très rare pour un interniste général. La nature même de la spécialité, axée sur les diagnostics complexes et la gestion de patients hospitalisés, la lie fortement au milieu hospitalier. Certains peuvent avoir une activité de consultation en policlinique, mais rarement en cabinet privé indépendant.