Malteur / Malteuse (Industrie de la bière) : Le Guide Complet du Métier en Belgique
Au cœur de la tradition brassicole, tu supervises la germination et le séchage de l'orge, créant le malt, l'ingrédient essentiel qui donne son âme à la bière.
Prêt(e) à transformer le grain en or liquide et à devenir le cœur de la bière belge ?
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Études
Un Bachelier en agronomie, agro-industries ou chimie est la voie royale. Une formation qualifiante en alternance via l'IFAPME ou le SFPME en brasserie est aussi une excellente option.
Qualités clés
Rigueur, patience, sens de l'observation, bonne condition physique, connaissances en biologie et chimie, autonomie, réactivité, respect des normes d'hygiène.
Salaire
2.400-3.800€ brut/mois (débutant 2.400-2.800€, expérimenté 2.900-3.800€ + primes de pauses et de nuit).
Conditions
Le travail s'effectue en horaires postés (matin, après-midi, nuit, week-ends) dans un environnement souvent bruyant, humide, chaud et poussiéreux.
Introduction au métier de malteur / malteuse (industrie de la bière)
Tu rêves de participer à la création d'un produit emblématique de la Belgique ? En tant que malteur ou malteuse, tu es le premier maillon essentiel de la chaîne brassicole. C'est toi qui, par ton savoir-faire, transformes une simple céréale en malt, la matière première qui donnera à chaque bière sa couleur, son corps et ses arômes uniques. Un métier de passion où la tradition rencontre la technologie de pointe, au service d'un patrimoine gastronomique reconnu dans le monde entier.
📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)
🔍 Missions quotidiennes
- Réceptionner et contrôler la qualité des lots de céréales (orge, froment, etc.).
- Lancer et superviser le processus de trempage pour hydrater le grain.
- Contrôler la germination en veillant à la température, à l'humidité et à l'aération.
- Gérer l'étape cruciale du touraillage (séchage et torréfaction) pour stopper la germination.
- Ajuster les paramètres du touraillage pour obtenir différents types de malts (pâle, caramel, torréfié...).
- Effectuer des prélèvements et des analyses en laboratoire pour le contrôle qualité à chaque étape.
- Assurer la maintenance de premier niveau des équipements (trempes, germoirs, tourailles).
- Gérer les stocks de grains bruts et de malts finis via un logiciel de gestion.
- Respecter scrupuleusement les normes d'hygiène et de sécurité alimentaire (HACCP).
- Enregistrer les données de production et rédiger des rapports de suivi.
🛠️ Outils et équipements
📅 Journée type
💡 Le métier en Belgique : faits marquants
📖 Témoignage
« Chaque lot d'orge a son propre caractère. Mon rôle, c'est de l'écouter, de le sentir, pour en tirer le meilleur. C'est un dialogue constant avec la matière vivante. Quand je déguste une bière en sachant que j'ai créé son âme, c'est une immense fierté. » - Julien, Malteur en Wallonie.
🎓 Formation pour devenir malteur / malteuse (industrie de la bière)
Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :
🏢 Lieux de travail
⚖️ Avantages et inconvénients du métier
✅ Points +
- Participer à la création d'un produit emblématique du patrimoine belge.
- Un métier qui allie savoir-faire traditionnel et technologies de pointe.
- Un travail concret avec un résultat tangible et savoureux.
- Une bonne autonomie dans la gestion des processus.
- Une rémunération attractive grâce aux primes pour le travail posté.
- Un secteur industriel stable et ancré localement.
- De réelles possibilités d'évolution vers des postes à responsabilités.
- Un savoir-faire recherché et valorisé.
⚠️ Points -
- Les horaires de travail sont décalés (nuits, week-ends, jours fériés).
- L'environnement de travail est exigeant : bruit, poussière, chaleur et humidité.
- Le métier est physiquement demandant (station debout prolongée, port de charges).
- Certaines tâches peuvent être répétitives.
- Une grande responsabilité pèse sur les épaules (un lot de malt raté représente une perte financière importante).
- Les odeurs de céréales humides peuvent être incommodantes pour certains.
- Le travail peut être isolé, surtout durant les pauses de nuit.
- Nécessité d'une vigilance constante pour garantir la sécurité et la qualité.
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📝 Conseils pour devenir malteur / malteuse (industrie de la bière)
❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?
Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.
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Démarrer le quiz et voir mon profil❓ Questions fréquentes
Quel est le salaire moyen d'un malteur en Belgique ?
Le salaire d'un malteur ou d'une malteuse en Belgique varie selon l'expérience et l'entreprise. Un débutant peut s'attendre à un salaire brut mensuel entre 2.400€ et 2.800€. Avec de l'expérience, ce salaire peut monter entre 2.900€ et 3.800€. À cela s'ajoutent généralement des primes importantes pour le travail en pauses, de nuit et le week-end, ce qui augmente considérablement la rémunération nette.
Quelle formation faut-il suivre pour devenir malteur ?
La voie la plus courante est un Bachelier (études supérieures de type court) en agronomie, en agro-industries ou en chimie/biochimie, obtenu en Haute École. Une autre excellente option est de suivre une formation en alternance via des organismes comme l'IFAPME en Wallonie ou le SFPME à Bruxelles, notamment dans le cursus de brasseur qui couvre le maltage. L'expérience sur le terrain est cruciale.
Les conditions de travail sont-elles vraiment difficiles ?
Oui, il faut être conscient que c'est un métier exigeant. Le travail s'organise en horaires postés (système des 3 pauses) pour assurer une production continue, ce qui inclut les nuits et les week-ends. L'environnement est souvent bruyant, chaud, humide et poussiéreux. Une bonne condition physique est donc indispensable pour supporter ces contraintes au quotidien.
Où peut-on travailler en tant que malteur en Belgique ?
Les principaux employeurs sont les grandes malteries industrielles, principalement situées autour du port d'Anvers et en Wallonie. On trouve aussi des postes dans les grandes brasseries qui possèdent leur propre malterie. Avec l'essor des bières artisanales, quelques brasseries de plus grande taille commencent également à recruter des personnes avec des compétences en maltage.
Y a-t-il beaucoup de débouchés pour ce métier ?
C'est un métier de niche, il n'y a donc pas des centaines d'offres d'emploi en permanence. Cependant, le savoir-faire est très spécifique et recherché. Le secteur de la bière étant un pilier de l'économie belge, les entreprises cherchent constamment à remplacer les départs à la pension. Le taux d'insertion après une formation adéquate est donc très bon pour les candidats motivés.
Quelle est la différence exacte entre un malteur et un brasseur ?
Le malteur intervient en amont du brasseur. Sa mission est de transformer la céréale brute (l'orge) en malt. Le brasseur, lui, utilise ce malt comme matière première principale. Il va le concasser, le mélanger à de l'eau chaude (empâtage) et poursuivre les étapes de fabrication de la bière (filtration, ébullition, fermentation). Le malteur prépare l'ingrédient clé, le brasseur l'utilise pour créer la boisson finale.
Faut-il obligatoirement avoir fait des études scientifiques ?
Un CESS dans une filière scientifique et un Bachelier technique sont fortement recommandés. Le métier de malteur repose sur une bonne compréhension des processus biologiques et chimiques (germination, réactions de Maillard lors du touraillage). Sans être un chimiste de laboratoire, il faut avoir une affinité pour les sciences pour pouvoir contrôler le processus, comprendre les analyses et résoudre les problèmes de production.
Quelles sont les possibilités d'évolution de carrière ?
Après plusieurs années d'expérience, un malteur peut évoluer vers des postes à plus hautes responsabilités. Il peut devenir chef d'équipe ou contremaître, supervisant une ligne de production ou une équipe d'opérateurs. D'autres évolutions possibles sont des postes de responsable qualité, de gestionnaire de production ou même de technico-commercial pour un fournisseur d'ingrédients de brasserie.
📍 Où se former et travailler en Belgique ?
🎓 Principales formations
- Haute École de la Province de Liège (La Reid)
- HEPH-Condorcet (Ath)
- Haute École Léonard de Vinci (Bruxelles)
- Centres de formation IFAPME (Wallonie)
- SFPME / EFP (Bruxelles)
- ULiège - Gembloux Agro-Bio Tech (Gembloux)
- UCLouvain - Faculté des bioingénieurs (Louvain-la-Neuve)
💼 Zones d'emploi
- Province d'Anvers (grandes malteries)
- Province de Liège
- Province du Hainaut
- Brabant Wallon et Flamand
- Région de Bruxelles-Capitale
- Province de Namur
- Région des Ardennes (microbrasseries)
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