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Malteur / Malteuse (Industrie de la bière) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Au cœur de la tradition brassicole, tu supervises la germination et le séchage de l'orge, créant le malt, l'ingrédient essentiel qui donne son âme à la bière.

Prêt(e) à transformer le grain en or liquide et à devenir le cœur de la bière belge ?

Malteur / Malteuse (Industrie de la bière)

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Études

Un Bachelier en agronomie, agro-industries ou chimie est la voie royale. Une formation qualifiante en alternance via l'IFAPME ou le SFPME en brasserie est aussi une excellente option.

Qualités clés

Rigueur, patience, sens de l'observation, bonne condition physique, connaissances en biologie et chimie, autonomie, réactivité, respect des normes d'hygiène.

💰

Salaire

2.400-3.800€ brut/mois (débutant 2.400-2.800€, expérimenté 2.900-3.800€ + primes de pauses et de nuit).

⚙️

Conditions

Le travail s'effectue en horaires postés (matin, après-midi, nuit, week-ends) dans un environnement souvent bruyant, humide, chaud et poussiéreux.

Introduction au métier de malteur / malteuse (industrie de la bière)

Tu rêves de participer à la création d'un produit emblématique de la Belgique ? En tant que malteur ou malteuse, tu es le premier maillon essentiel de la chaîne brassicole. C'est toi qui, par ton savoir-faire, transformes une simple céréale en malt, la matière première qui donnera à chaque bière sa couleur, son corps et ses arômes uniques. Un métier de passion où la tradition rencontre la technologie de pointe, au service d'un patrimoine gastronomique reconnu dans le monde entier.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

3 ans (Bachelier) ou formation qualifiante Durée de formation
Environ 300-500 Professionnels actifs
Stable Croissance annuelle
Élevé (environ 85%) Taux d'insertion
42 ans Âge moyen
15% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Réceptionner et contrôler la qualité des lots de céréales (orge, froment, etc.).
  • Lancer et superviser le processus de trempage pour hydrater le grain.
  • Contrôler la germination en veillant à la température, à l'humidité et à l'aération.
  • Gérer l'étape cruciale du touraillage (séchage et torréfaction) pour stopper la germination.
  • Ajuster les paramètres du touraillage pour obtenir différents types de malts (pâle, caramel, torréfié...).
  • Effectuer des prélèvements et des analyses en laboratoire pour le contrôle qualité à chaque étape.
  • Assurer la maintenance de premier niveau des équipements (trempes, germoirs, tourailles).
  • Gérer les stocks de grains bruts et de malts finis via un logiciel de gestion.
  • Respecter scrupuleusement les normes d'hygiène et de sécurité alimentaire (HACCP).
  • Enregistrer les données de production et rédiger des rapports de suivi.

🛠️ Outils et équipements

Silos de stockage
Cuves de trempage
Germoirs (salons de germination)
Tourailles (fours de séchage/torréfaction)
Convoyeurs et élévateurs à godets
Sondes de température et d'humidité
Équipement de laboratoire (humidimètre, calibreur de grains, pH-mètre)
Logiciels de supervision et de contrôle de processus (SCADA)
Automates programmables industriels (API)
Systèmes de nettoyage en place (NEP/CIP)
Chariot élévateur (Clark)
Équipements de protection individuelle (EPI) : masque anti-poussière, gants, chaussures de sécurité, protecteurs auditifs.

📅 Journée type

06h00 - 09h00
Prise de poste et relève avec l'équipe de nuit. Tournée d'inspection des germoirs et des tourailles, vérification des paramètres sur les écrans de contrôle. Lancement d'un nouveau cycle de trempage.
09h00 - 12h00
Prélèvements d'échantillons de malt en cours de touraillage pour analyse en laboratoire (humidité, couleur). Surveillance active du processus et ajustement des températures. Supervision du retournement du grain dans les germoirs.
12h00 - 13h00
Pause déjeuner avec l'équipe.
13h00 - 15h00
Fin d'un cycle de touraillage. Lancement du refroidissement et du dégermage (retrait des radicelles). Saisie des données de production du lot terminé dans le système informatique.
15h00 - 16h00
Nettoyage d'une cuve de trempe vide selon les procédures. Préparation du poste pour l'équipe suivante et transmission des consignes sur les lots en cours.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Le secret du "Pils" : Bien que la Belgique soit célèbre pour ses bières spéciales, le malt Pilsner, très pâle et séché à basse température, est la base de la majorité des bières pils consommées dans le pays et constitue une production majeure pour les malteries belges.
Héritage monastique : Certaines malteries belges, souvent rattachées à des brasseries d'abbaye, perpétuent des techniques de maltage au sol, une méthode ancestrale où le grain germe à même le sol, ce qui demande un savoir-faire manuel unique.
Un acteur mondial : La malterie Boortmalt, dont le siège est à Anvers, est le plus grand producteur de malt au monde. Une grande partie du malt utilisé dans les bières du monde entier provient donc de Belgique.
Le "CESS" du grain : Le touraillage est l'étape qui s'apparente à la "cuisson" du malt. C'est à ce moment que le malteur, tel un chef, développe les arômes de biscuit, de caramel ou de café en jouant sur la température et la durée, un peu comme un examen final pour le grain.
La liberté belge : Contrairement à l'Allemagne et sa "Reinheitsgebot" (loi de pureté), la Belgique n'a jamais eu de loi de pureté stricte. Cette liberté a encouragé les malteurs et brasseurs à expérimenter avec différents grains (froment, épeautre, avoine), contribuant à l'incroyable diversité des bières belges.

📖 Témoignage

« Chaque lot d'orge a son propre caractère. Mon rôle, c'est de l'écouter, de le sentir, pour en tirer le meilleur. C'est un dialogue constant avec la matière vivante. Quand je déguste une bière en sachant que j'ai créé son âme, c'est une immense fierté. » - Julien, Malteur en Wallonie.

🎓 Formation pour devenir malteur / malteuse (industrie de la bière)

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtenir son CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur), idéalement dans une option scientifique.
S'inscrire à un Bachelier en Agronomie, orientation agro-industries et biotechnologies (par ex. à la Haute École de la Province de Liège ou HEPH-Condorcet à Ath).
Alternativement, suivre un Bachelier en Chimie, orientation biochimie.
Explorer les formations en alternance de l'IFAPME (Wallonie) ou du SFPME (Bruxelles) pour le métier de Brasseur, qui inclut des modules sur le maltage.
Réaliser des stages dans des malteries ou des grandes brasseries industrielles pour acquérir une expérience de terrain indispensable.
Débuter comme opérateur de production en malterie pour apprendre les bases avant d'évoluer vers le poste de malteur.
Suivre des formations continues pour rester à jour sur les nouvelles technologies et les normes de sécurité.

🏢 Lieux de travail

Malteries industrielles (ex: Boortmalt, Malterie du Château).
Grandes brasseries internationales avec une malterie intégrée sur leur site belge.
Brasseries artisanales de taille moyenne qui investissent dans leur propre unité de maltage.
Coopératives agricoles qui transforment les céréales de leurs membres.
Laboratoires d'analyse spécialisés dans les céréales et le malt.
Distilleries (pour la production de whisky ou de genièvre qui nécessitent du malt).
Reconversion possible vers des postes de brasseur, de responsable qualité ou de technico-commercial pour des ingrédients de brasserie.

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Participer à la création d'un produit emblématique du patrimoine belge.
  • Un métier qui allie savoir-faire traditionnel et technologies de pointe.
  • Un travail concret avec un résultat tangible et savoureux.
  • Une bonne autonomie dans la gestion des processus.
  • Une rémunération attractive grâce aux primes pour le travail posté.
  • Un secteur industriel stable et ancré localement.
  • De réelles possibilités d'évolution vers des postes à responsabilités.
  • Un savoir-faire recherché et valorisé.

⚠️ Points -

  • Les horaires de travail sont décalés (nuits, week-ends, jours fériés).
  • L'environnement de travail est exigeant : bruit, poussière, chaleur et humidité.
  • Le métier est physiquement demandant (station debout prolongée, port de charges).
  • Certaines tâches peuvent être répétitives.
  • Une grande responsabilité pèse sur les épaules (un lot de malt raté représente une perte financière importante).
  • Les odeurs de céréales humides peuvent être incommodantes pour certains.
  • Le travail peut être isolé, surtout durant les pauses de nuit.
  • Nécessité d'une vigilance constante pour garantir la sécurité et la qualité.

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📝 Conseils pour devenir malteur / malteuse (industrie de la bière)

Développe ta curiosité pour la biologie du grain et la chimie. C'est la base du métier.
Visite des brasseries et si possible des malteries pour bien comprendre l'ensemble du processus.
N'hésite pas à commencer par un job d'étudiant dans le secteur agroalimentaire pour te familiariser avec l'environnement.
Sois extrêmement rigoureux et méthodique, chaque paramètre a un impact sur le produit final.
Entretiens ta condition physique, car c'est un métier qui sollicite le corps au quotidien.
Familiarise-toi avec les normes d'hygiène comme l'HACCP, c'est un prérequis non négociable.
Apprends les bases de la maintenance industrielle, savoir dépanner une petite panne est un atout majeur.
Cultive ta patience : le maltage est un processus naturel qui ne peut pas être précipité.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Les horaires de travail en 3 pauses (matin, après-midi, nuit) te conviennent-ils ?
Es-tu à l'aise à l'idée de travailler dans un environnement bruyant, chaud et poussiéreux ?
Aimes-tu suivre des procédures précises et répétitives avec une grande rigueur ?
Le travail physique et la station debout prolongée te motivent-ils ?
La biologie, la chimie et la transformation des aliments t'intéressent-elles ?
Es-tu capable de travailler de manière autonome tout en assurant une bonne communication avec ton équipe ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire moyen d'un malteur en Belgique ?

Le salaire d'un malteur ou d'une malteuse en Belgique varie selon l'expérience et l'entreprise. Un débutant peut s'attendre à un salaire brut mensuel entre 2.400€ et 2.800€. Avec de l'expérience, ce salaire peut monter entre 2.900€ et 3.800€. À cela s'ajoutent généralement des primes importantes pour le travail en pauses, de nuit et le week-end, ce qui augmente considérablement la rémunération nette.

Quelle formation faut-il suivre pour devenir malteur ?

La voie la plus courante est un Bachelier (études supérieures de type court) en agronomie, en agro-industries ou en chimie/biochimie, obtenu en Haute École. Une autre excellente option est de suivre une formation en alternance via des organismes comme l'IFAPME en Wallonie ou le SFPME à Bruxelles, notamment dans le cursus de brasseur qui couvre le maltage. L'expérience sur le terrain est cruciale.

Les conditions de travail sont-elles vraiment difficiles ?

Oui, il faut être conscient que c'est un métier exigeant. Le travail s'organise en horaires postés (système des 3 pauses) pour assurer une production continue, ce qui inclut les nuits et les week-ends. L'environnement est souvent bruyant, chaud, humide et poussiéreux. Une bonne condition physique est donc indispensable pour supporter ces contraintes au quotidien.

Où peut-on travailler en tant que malteur en Belgique ?

Les principaux employeurs sont les grandes malteries industrielles, principalement situées autour du port d'Anvers et en Wallonie. On trouve aussi des postes dans les grandes brasseries qui possèdent leur propre malterie. Avec l'essor des bières artisanales, quelques brasseries de plus grande taille commencent également à recruter des personnes avec des compétences en maltage.

Y a-t-il beaucoup de débouchés pour ce métier ?

C'est un métier de niche, il n'y a donc pas des centaines d'offres d'emploi en permanence. Cependant, le savoir-faire est très spécifique et recherché. Le secteur de la bière étant un pilier de l'économie belge, les entreprises cherchent constamment à remplacer les départs à la pension. Le taux d'insertion après une formation adéquate est donc très bon pour les candidats motivés.

Quelle est la différence exacte entre un malteur et un brasseur ?

Le malteur intervient en amont du brasseur. Sa mission est de transformer la céréale brute (l'orge) en malt. Le brasseur, lui, utilise ce malt comme matière première principale. Il va le concasser, le mélanger à de l'eau chaude (empâtage) et poursuivre les étapes de fabrication de la bière (filtration, ébullition, fermentation). Le malteur prépare l'ingrédient clé, le brasseur l'utilise pour créer la boisson finale.

Faut-il obligatoirement avoir fait des études scientifiques ?

Un CESS dans une filière scientifique et un Bachelier technique sont fortement recommandés. Le métier de malteur repose sur une bonne compréhension des processus biologiques et chimiques (germination, réactions de Maillard lors du touraillage). Sans être un chimiste de laboratoire, il faut avoir une affinité pour les sciences pour pouvoir contrôler le processus, comprendre les analyses et résoudre les problèmes de production.

Quelles sont les possibilités d'évolution de carrière ?

Après plusieurs années d'expérience, un malteur peut évoluer vers des postes à plus hautes responsabilités. Il peut devenir chef d'équipe ou contremaître, supervisant une ligne de production ou une équipe d'opérateurs. D'autres évolutions possibles sont des postes de responsable qualité, de gestionnaire de production ou même de technico-commercial pour un fournisseur d'ingrédients de brasserie.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • Haute École de la Province de Liège (La Reid)
  • HEPH-Condorcet (Ath)
  • Haute École Léonard de Vinci (Bruxelles)
  • Centres de formation IFAPME (Wallonie)
  • SFPME / EFP (Bruxelles)
  • ULiège - Gembloux Agro-Bio Tech (Gembloux)
  • UCLouvain - Faculté des bioingénieurs (Louvain-la-Neuve)

💼 Zones d'emploi

  • Province d'Anvers (grandes malteries)
  • Province de Liège
  • Province du Hainaut
  • Brabant Wallon et Flamand
  • Région de Bruxelles-Capitale
  • Province de Namur
  • Région des Ardennes (microbrasseries)

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