Ingénieur / Ingénieure en aéronautique : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire d'un ingénieur aéronautique en Belgique varie selon l'expérience. Un débutant (0-3 ans) gagne entre 3 200 et 3 800€ brut/mois. Avec de l'expérience (5-10 ans), le salaire se situe entre 4 000 et 5 000€ brut/mois. Un ingénieur senior (10+ ans) peut atteindre 5 500 à 6 500€ brut/mois. Dans les grandes entreprises internationales comme Airbus ou Boeing, les salaires peuvent dépasser 7 000€ brut/mois.

Pour devenir ingénieur aéronautique en Belgique, il faut suivre un master universitaire en ingénierie aéronautique ou aérospatiale (5 ans : bachelier 3 ans + master 2 ans). Les principales universités sont l'ULiège, l'UCLouvain, la VUB, l'ULB et la KU Leuven. L'accès se fait après le CESS avec une orientation sciences (maths fortes requises).

Les ingénieurs aéronautiques peuvent travailler chez Sabca (leader belge, 1 000+ employés), Sonaca (fabrication de composants), dans les PME du secteur aéronautique, chez Airbus ou Boeing (sites européens), dans les centres de recherche (Von Karman Institute), ou dans le secteur spatial (ESA, entreprises satellites). 40% travaillent à l'étranger au moins temporairement.

Un ingénieur aéronautique peut se spécialiser dans plusieurs domaines : avionique (systèmes électroniques embarqués), propulsion (moteurs, turboréacteurs), structures (conception de fuselages, ailes), aérodynamique, matériaux composites, systèmes spatiaux, ou maintenance aéronautique. Ces spécialisations se choisissent généralement en master.

Oui, le métier d'ingénieur aéronautique est en demande avec une croissance annuelle de +4%. Le taux d'insertion professionnelle est de 92% dans les deux ans suivant la formation. Sabca, Sonaca et les PME du secteur recrutent régulièrement. Les opportunités internationales (Airbus, Boeing, ESA) sont également nombreuses pour les ingénieurs belges.

Un ingénieur aéronautique doit maîtriser : les mathématiques avancées (calcul différentiel, algèbre linéaire), la physique (mécanique des fluides, thermodynamique), les logiciels de CAO (CATIA, SolidWorks), les logiciels de simulation (ANSYS, MATLAB), la gestion de projet, et avoir une excellente rigueur et capacité d'analyse. L'anglais technique est indispensable.

L'ingénieur aéronautique se concentre sur les aéronefs (avions, hélicoptères, drones) évoluant dans l'atmosphère terrestre. L'ingénieur aérospatial a un champ plus large incluant les véhicules spatiaux (satellites, lanceurs, sondes). En Belgique, les formations combinent souvent les deux aspects, permettant de travailler dans les deux domaines.

Oui, un niveau solide en mathématiques et en physique est indispensable pour devenir ingénieur aéronautique. Les études universitaires comportent beaucoup de calculs avancés (calcul différentiel, équations différentielles, algèbre linéaire). Il est recommandé d'avoir suivi l'option sciences fortes dans le secondaire et d'avoir de bons résultats en maths.

Un ingénieur aéronautique peut évoluer vers plusieurs postes : Chef de projet (5-7 ans d'expérience), Responsable bureau d'études, Expert technique (spécialisation pointue), Directeur R&D, ou se réorienter vers le conseil ou l'enseignement. Un doctorat ouvre les portes de la recherche académique ou industrielle.

Oui, un ingénieur aéronautique peut travailler dans le secteur spatial. La Belgique participe aux programmes de l'ESA (Agence Spatiale Européenne). Des entreprises belges comme QinetiQ Space ou Thales Alenia Space Belgium recrutent des ingénieurs pour concevoir des satellites, des systèmes de propulsion spatiale ou des instruments scientifiques. Une spécialisation en aérospatiale est un plus.