🎁 Découvrez votre voie en 2 minutes - Quiz gratuit avec analyse personnalisée
Démarrer

Ingénieur Corrosion / Ingénieure Corrosion : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Expert(e) de la dégradation des matériaux, tu conçois et mets en œuvre des stratégies pour garantir la durabilité et la sécurité des installations industrielles.

Prêt(e) à déclarer la guerre à la rouille et à protéger nos infrastructures les plus critiques ?

Ingénieur Corrosion / Ingénieure Corrosion

Le métier de ingénieur corrosion / ingénieure corrosion vous intéresse ? Découvrez en 2 minutes si votre profil est compatible.

Tester ma compatibilité (Quiz Gratuit)

Gagnez des mois de réflexion avec un bilan immédiat :

🎓

Études

Un Master en sciences de l'ingénieur industriel ou civil (5 ans) avec une spécialisation en chimie, électrochimie ou science des matériaux, obtenu en Université ou en Haute École.

Qualités clés

Esprit d'analyse, rigueur scientifique, sens de l'observation, résolution de problèmes, communication, autonomie, curiosité technique, esprit d'équipe.

💰

Salaire

3.000-6.500€ brut/mois (débutant 3.000-3.800€, expérimenté 4.500-6.500€ + avantages extralégaux comme une voiture de société).

⚙️

Conditions

Travail partagé entre bureau, laboratoire et interventions sur sites industriels. Horaires réguliers mais flexibilité et mobilité requises pour les inspections.

Introduction au métier de ingénieur corrosion / ingénieure corrosion

Imagine-toi en détective de la matière, traquant l'ennemi invisible qu'est la corrosion. Ton rôle est crucial : tu protèges des structures valant des millions d'euros, des ponts aux pipelines en passant par les éoliennes en mer. En anticipant et en combattant la dégradation des matériaux, tu garantis non seulement la rentabilité des entreprises mais aussi la sécurité des personnes et la protection de notre environnement. Un métier de haute technicité où ta matière grise est la meilleure des protections.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

5 ans (Master) Durée de formation
Environ 800 - 1.200 en Belgique Professionnels actifs
En croissance Croissance annuelle
Très élevé (> 90%) Taux d'insertion
42 ans Âge moyen
25% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Diagnostiquer les causes et les types de corrosion sur diverses structures.
  • Sélectionner les matériaux les plus résistants pour des environnements spécifiques.
  • Concevoir des systèmes de protection (revêtements, protection cathodique, inhibiteurs).
  • Planifier et superviser les inspections sur site à l'aide de techniques de Contrôle Non Destructif (CND).
  • Analyser des échantillons en laboratoire pour évaluer l'état des matériaux.
  • Rédiger des rapports techniques détaillés et formuler des recommandations.
  • Gérer des projets de maintenance préventive et curative.
  • Assurer la conformité des installations avec les normes belges et internationales (ISO, NACE).
  • Mener une veille technologique sur les nouveaux matériaux et traitements.
  • Former les équipes techniques à la prévention et à la gestion des risques de corrosion.

🛠️ Outils et équipements

Équipements de Contrôle Non Destructif (ultrasons, radiographie, ressuage)
Microscopes électroniques à balayage (MEB)
Spectromètres et diffractomètres à rayons X (DRX)
Potentiostat / Galvanostat pour mesures électrochimiques
Logiciels de modélisation et de simulation (ex: COMSOL Multiphysics)
Logiciels de CAO/DAO (AutoCAD, SolidWorks)
Testeurs d'adhérence de revêtements
Équipements de protection individuelle (EPI) spécifiques aux sites
Normes techniques (ISO, NACE, API, DNV)
Sondes de corrosion et capteurs de mesure
Caméras thermiques
Logiciels de gestion de maintenance assistée par ordinateur (GMAO)

📅 Journée type

08h30-10h00
Analyse des données de monitoring reçues des capteurs sur site. Rédaction d'un rapport d'inspection préliminaire pour un client du secteur pétrochimique.
10h00-11h00
Réunion d'équipe pour discuter de l'avancement d'un projet de protection cathodique pour un nouveau pipeline.
11h00-12h30
Travail en laboratoire : réalisation de tests de vieillissement accéléré sur de nouveaux échantillons de revêtements.
13h30-16h00
Déplacement sur un site industriel dans le port d'Anvers pour superviser une inspection par ultrasons sur une cuve de stockage.
16h00-17h30
Retour au bureau. Réponse aux e-mails, planification des prochaines interventions et mise à jour de la documentation technique du projet.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

L'Atomium rénové : La spectaculaire rénovation de l'Atomium en 2006 a impliqué le remplacement complet de ses sphères en aluminium par un revêtement en acier inoxydable, un choix stratégique piloté par des experts en corrosion pour garantir sa pérennité face aux intempéries bruxelloises.
Le défi offshore : Les ingénieurs corrosion belges sont en première ligne pour protéger les fondations des parcs éoliens en mer du Nord, luttant contre l'agressivité extrême de l'eau de mer salée.
Expertise nucléaire : Le centre de recherche nucléaire SCK CEN à Mol emploie des ingénieurs corrosion de haut niveau pour étudier le comportement des matériaux dans des conditions extrêmes et assurer la sécurité des infrastructures nucléaires.
Protection du patrimoine : La préservation des ponts métalliques historiques en Wallonie, comme le Viaduc de l'Eau Rouge, fait appel à des techniques de protection anticorrosion sophistiquées pour maintenir leur intégrité structurelle.
Pôle de recherche : Des universités comme l'UCLouvain ou l'ULiège possèdent des laboratoires de renommée internationale en science des matériaux et électrochimie, formant la future génération d'ingénieurs corrosion.
Le rôle de l'ABeCOR : L'Association Belge de la Corrosion (ABeCOR) est un acteur clé en Belgique, organisant des séminaires et des formations pour les professionnels du secteur, favorisant le partage des connaissances.

📖 Témoignage

« Ce qui me passionne, c'est le mélange entre le travail de terrain, l'analyse en laboratoire et la conception au bureau. Un jour, je suis en bleu de travail sur un chantier, le lendemain, je présente mes conclusions à un comité de direction. C'est un métier essentiel qui a un impact direct sur la sécurité et la durabilité. » - Émilie, Ingénieure Corrosion dans un bureau d'études.

🎓 Formation pour devenir ingénieur corrosion / ingénieure corrosion

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtention du CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur), idéalement dans une option scientifique.
Réussite de l'examen d'entrée pour les études d'ingénieur civil (si parcours universitaire).
Bachelier en sciences de l'ingénieur industriel (en Haute École) ou en sciences de l'ingénieur, orientation ingénieur civil (en Université).
Master en sciences de l'ingénieur (industriel ou civil) avec une finalité spécialisée en chimie et science des matériaux, en génie des procédés ou en électromécanique.
Réalisation d'un stage de fin d'études dans une entreprise du secteur (pétrochimie, énergie, bureau de contrôle...).
Obtention de certifications professionnelles reconnues (ex: NACE, FROSIO) pour booster sa carrière.
Formation continue via des séminaires et des workshops proposés par des organismes comme l'ABeCOR ou des centres de recherche.

🏢 Lieux de travail

Grandes entreprises du secteur pétrochimique et chimique (bassin d'Anvers, de Feluy).
Secteur de l'énergie (Engie Electrabel, Elia, gestionnaires de parcs éoliens).
Bureaux d'études et organismes de contrôle technique (Vinçotte, OCB, SGS).
Industrie aéronautique et spatiale (Sonaca, Safran Aero Boosters).
Centres de recherche publics ou privés (Sirris, CRM Group, SCK CEN).
Secteur de la construction pour les grands ouvrages d'art (ponts, tunnels).
Industrie des transports (SNCB, STIB) pour la maintenance du matériel roulant et des infrastructures.
Reconversion possible vers des postes de chef de projet R&D, expert en matériaux ou consultant en durabilité.

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Forte demande sur le marché de l'emploi en Belgique.
  • Rémunération attractive et évolutive.
  • Métier intellectuellement stimulant et varié.
  • Impact concret sur la sécurité, l'économie et l'environnement.
  • Mélange équilibré entre théorie, laboratoire et terrain.
  • Possibilités de carrière à l'international.
  • Apprentissage continu et veille technologique constante.
  • Autonomie et responsabilités importantes.

⚠️ Points -

  • Responsabilités élevées, avec un droit à l'erreur limité.
  • Interventions dans des environnements parfois difficiles ou à risques (bruit, produits chimiques, hauteur).
  • Nécessité d'une mobilité géographique fréquente pour les visites de sites.
  • Travail pouvant être sous pression lors d'incidents ou de délais serrés.
  • Exige une mise à jour constante des connaissances techniques et normatives.
  • Peut impliquer des astreintes ou des interventions en urgence.
  • Aspects réglementaires et administratifs parfois lourds.
  • Nécessité de convaincre les décideurs d'investir dans la prévention.

Ces avantages vous motivent ? Ces inconvénients vous font douter ? Découvrez objectivement si votre profil est fait pour ce métier grâce à notre quiz gratuit.

Faire le quiz gratuit

Gagnez des mois de réflexion avec un bilan immédiat :

📝 Conseils pour devenir ingénieur corrosion / ingénieure corrosion

Ne néglige aucune matière scientifique durant tes études : la chimie, la physique et les maths sont tes fondations.
Sois curieux(se) et n'hésite pas à démonter de vieux objets pour voir comment ils se corrodent. L'observation est ta meilleure alliée.
Maîtrise parfaitement l'anglais technique, c'est la langue de travail dans ce secteur international.
Développe tes compétences en communication. Tu devras être capable d'expliquer des phénomènes complexes à des non-spécialistes.
Profite de tes stages pour acquérir une première expérience de terrain. C'est un atout majeur sur ton CV.
Intéresse-toi aux normes et certifications (NACE, FROSIO) le plus tôt possible, elles sont très valorisées.
Construis ton réseau en participant à des conférences ou des événements organisés par l'ABeCOR.
Reste humble : la corrosion est un domaine vaste où l'on apprend tous les jours.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

La chimie des matériaux est-elle une passion pour toi ?
Aimes-tu résoudre des problèmes complexes qui mêlent théorie et pratique ?
Travailler à la fois dans un bureau, un laboratoire et sur un site industriel te motive-t-il ?
Es-tu une personne rigoureuse, méthodique et avec un grand sens de l'observation ?
L'idée de garantir la sécurité des infrastructures te donne-t-elle un sentiment de responsabilité ?
L'apprentissage continu et la lecture de documentation technique ne te font pas peur ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

Découvrez votre profil de compatibilité pour le métier de ingénieur corrosion / ingénieure corrosion

Démarrer le quiz et voir mon profil

❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire d'un ingénieur corrosion en Belgique ?

En Belgique, un ingénieur corrosion débutant peut espérer un salaire brut mensuel entre 3.000€ et 3.800€. Avec plusieurs années d'expérience, ce salaire peut grimper entre 4.500€ et 6.500€, voire plus pour des postes d'expert ou de management. Ce salaire est souvent complété par des avantages extralégaux comme une voiture de société, une assurance groupe et des chèques-repas.

Quelles études suivre en Belgique pour devenir ingénieur corrosion ?

Le parcours classique est un Master en sciences de l'ingénieur, qu'il soit civil (obtenu à l'Université) ou industriel (obtenu en Haute École). Il est crucial de choisir une spécialisation pertinente comme la chimie, la science des matériaux, l'électrochimie ou le génie des procédés. Des institutions comme l'UCLouvain, l'ULiège ou l'UMons sont réputées pour ces formations.

Quelles sont les principales difficultés du métier ?

Les principaux défis sont la haute responsabilité liée à la sécurité des installations et des personnes, ainsi que la nécessité de travailler dans des environnements parfois exigeants (hauteur, chaleur, produits chimiques). Le métier demande également une mise à jour constante des connaissances techniques et normatives pour rester à la pointe de la technologie et de la réglementation.

Où peut-on travailler en tant qu'ingénieur corrosion en Belgique ?

Les débouchés sont nombreux et concentrés dans les grands bassins industriels. On retrouve des postes dans la pétrochimie (port d'Anvers), l'énergie (centrales, éolien), les bureaux d'études et de contrôle (Vinçotte, SGS), les transports (SNCB) et les centres de recherche (SCK CEN, Sirris). La Wallonie et la Flandre offrent toutes deux de belles opportunités.

Faut-il être bon en chimie pour exercer ce métier ?

Oui, absolument. Une solide compréhension de la chimie, et plus particulièrement de l'électrochimie, est fondamentale. C'est cette connaissance qui permet de comprendre les mécanismes de dégradation des métaux et de concevoir les stratégies de protection les plus efficaces. La physique des matériaux et la thermodynamique sont également des compétences clés.

Quelle est la différence avec un ingénieur en science des matériaux ?

C'est une question de spécialisation. L'ingénieur en science des matériaux a une vision plus large sur la conception et la caractérisation de tous types de matériaux (polymères, céramiques, métaux). L'ingénieur corrosion est un spécialiste de la durabilité et de la dégradation, principalement des métaux, et de leur interaction avec leur environnement. Il est focalisé sur la prévention des défaillances.

Le métier est-il dangereux ?

Le métier implique des interventions sur des sites industriels qui peuvent présenter des risques. Cependant, la sécurité est une priorité absolue. Les ingénieurs corrosion sont formés aux procédures de sécurité les plus strictes et portent toujours les Équipements de Protection Individuelle (EPI) adaptés. Le respect rigoureux des règles minimise les dangers.

Y a-t-il beaucoup de débouchés pour les jeunes diplômés ?

Oui, le secteur est en demande constante de nouveaux talents. Le vieillissement des infrastructures industrielles en Belgique et l'émergence de nouveaux défis (énergies renouvelables, économie circulaire) créent un besoin croissant d'experts en corrosion. Le taux d'insertion professionnelle pour les jeunes diplômés avec la bonne spécialisation est donc très élevé.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • UCLouvain (Louvain-la-Neuve) - École Polytechnique de Louvain
  • ULiège (Liège) - Faculté des Sciences Appliquées
  • UMons (Mons) - Faculté Polytechnique
  • ULB (Bruxelles) - École polytechnique de Bruxelles
  • ECAM Brussels Engineering School (Bruxelles)
  • Haute École de la Province de Liège - HEPL (Liège)
  • Haute École Léonard de Vinci (Bruxelles)

💼 Zones d'emploi

  • Le port et la zone industrielle d'Anvers
  • Les bassins industriels de Wallonie (Liège, Charleroi)
  • La zone du canal Bruxelles-Charleroi
  • La Flandre occidentale (parcs éoliens offshore)
  • La province du Brabant wallon (parcs scientifiques et R&D)
  • La région de Gand (North Sea Port)
  • La Campine (industrie chimique)

🔎 Métiers similaires

🏷️ Critères du métier

Clique sur un critère de ton choix pour voir d'autres métiers correspondant à ce critère.

Prêt(e) à passer de l'information à l'action ?

Découvrez si le métier de ingénieur corrosion / ingénieure corrosion correspond vraiment à votre personnalité avec notre analyse gratuite.

Commencer mon quiz gratuit