Imprimeur / Imprimeuse sur textile : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie. Un ouvrier qualifié débutant commence généralement entre 2 100€ et 2 400€ brut par mois. Avec de l'expérience, il peut évoluer vers 2 600€ - 3 000€. Un sérigraphe textile indépendant fixe ses propres tarifs, qui dépendent de la complexité du projet, mais ses revenus sont plus variables.

La voie la plus directe en Belgique francophone est la formation en alternance de chef d'entreprise en sérigraphie proposée par l'IFAPME (Wallonie) ou le SFPME (Bruxelles). Un CESS en arts graphiques est une bonne base. Des études supérieures en design textile peuvent aussi mener à ce métier, avec une dimension plus créative.

Il peut travailler dans des ateliers de sérigraphie, des entreprises d'impression numérique textile, des sociétés spécialisées dans les vêtements promotionnels et de travail, ou directement au sein d'une marque de mode. Beaucoup choisissent aussi de créer leur propre atelier en tant qu'indépendant.

La sérigraphie utilise des écrans (pochoirs) pour appliquer les couches de couleur une par une. C'est idéal et rentable pour les moyennes et grandes séries. L'impression numérique (Direct-To-Garment) fonctionne comme une imprimante à jet d'encre, directement sur le tissu. Elle est parfaite pour les petites séries, les pièces uniques et les visuels très complexes comme les photos.

Ce n'est pas obligatoire mais fortement recommandé. Des compétences en graphisme sur des logiciels comme Adobe Illustrator et Photoshop sont essentielles pour préparer les fichiers des clients avant l'impression. Un bon sens artistique et une excellente perception des couleurs sont indispensables.

Oui, le métier d'opérateur en impression textile est assez physique. Il faut rester debout pendant de longues heures, manipuler des cadres parfois lourds, et effectuer des gestes répétitifs sur les carrousels manuels. Une bonne condition physique est donc un atout.

Les débouchés sont stables. La demande est constante pour les vêtements publicitaires, le merchandising (groupes de musique, festivals), les uniformes d'entreprise et les petites séries de créateurs. Avec l'expérience, un imprimeur peut devenir chef d'atelier, technico-commercial ou se lancer à son compte.

Absolument, c'est même une tendance forte en Belgique. De plus en plus d'ateliers se tournent vers les encres à base d'eau, sans phtalates ni PVC, et certifiées (Oeko-Tex). Maîtriser ces techniques est un avantage certain sur le marché du travail actuel.

Le bilinguisme Français/Néerlandais est un atout considérable à Bruxelles car la clientèle est très diversifiée. Il permet de communiquer facilement avec tous les clients et fournisseurs. En Wallonie, le français est suffisant, mais l'anglais technique peut être utile pour comprendre les manuels des machines.

L'investissement initial peut être conséquent. Il faut compter plusieurs milliers d'euros pour un équipement de base de qualité : un carrousel 4 couleurs, un tunnel de séchage, une insoleuse, et le matériel de base (écrans, racles, encres). Beaucoup commencent avec du matériel d'occasion ou dans un atelier partagé.