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Herpétologiste (h/f) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Étudier les reptiles et les amphibiens pour mieux les comprendre, les protéger et préserver la biodiversité.

Fasciné(e) par les serpents, les tortues et les grenouilles ? Transforme ta passion en métier !

Herpétologiste (h/f) - Formation et métier en Belgique

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Études

Master en biologie des organismes et écologie, zoologie. Doctorat (PhD) quasi indispensable pour la recherche.

Qualités clés

Patience, rigueur scientifique, sens de l'observation, bonne condition physique, autonomie, passion.

💰

Salaire

Variable selon le statut (chercheur FNRS, universitaire, agent pour une ONG) et l'expérience.

⚙️

Conditions

Travail de terrain (forêts, zones humides), laboratoire, musées (IRSNB), universités. Horaires flexibles, déplacements fréquents.

Introduction au métier d'Herpétologiste (h/f)

Imagine-toi en pleine forêt ardennaise, pistant la rare vipère péliade pour étudier son comportement. Ou encore, en laboratoire à l'université, analysant l'ADN de populations de tritons pour évaluer leur diversité génétique. Tel est le quotidien passionnant de l'herpétologiste. Ce spécialiste des reptiles et amphibiens consacre sa vie à l'étude de ces animaux fascinants, de leur biologie à leur rôle dans les écosystèmes. En Belgique, le chercheur en herpétologie joue un rôle crucial dans la conservation de l'herpétofaune locale, souvent menacée par la fragmentation de son habitat. Que ce soit au sein de l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, d'une université comme l'ULiège ou pour une association comme Natagora, cet expert en herpétofaune contribue par ses recherches à élaborer des plans de gestion et de protection. C'est un métier de passion qui exige de longues études et une grande persévérance, mais qui offre la satisfaction unique de contribuer à la sauvegarde de la biodiversité.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

8 ans (Master + Doctorat) Durée de formation
~70 Professionnels actifs
+2% Croissance annuelle
40% Taux d'insertion
38 ans Âge moyen
55% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes de l'Herpétologiste (h/f)

  • Mener des inventaires de terrain pour recenser les populations de reptiles et d'amphibiens.
  • Collecter et analyser des échantillons biologiques en laboratoire (génétique, toxicologie).
  • Rédiger des publications scientifiques, des rapports d'études et des demandes de financement.
  • Participer à des programmes de conservation et de sensibilisation du public (animations, conférences).

🛠️ Outils et compétences de l'Herpétologiste (h/f)

Matériel de terrain : filets de capture, pinces herpétologiques, GPS, bottes cuissardes.
Équipement de laboratoire : microscope, séquenceur ADN, matériel de dissection.
Logiciels de cartographie (SIG/GIS) et d'analyse statistique (R, SPSS).
Bases de données naturalistes (Observations.be) et littérature scientifique.

📅 Journée type d'un Herpétologiste

Matin
Travail de terrain (pose de pièges, suivi de populations) ou analyse de données en laboratoire.
Après-midi
Rédaction d'un article scientifique, gestion de projet, encadrement d'étudiants stagiaires.
Soir
Parfois, sorties nocturnes pour l'observation d'amphibiens. Veille scientifique et lecture de publications.

📈 Herpétologiste (h/f) en Belgique : faits et chiffres

💡 En Belgique, on compte environ 70 herpétologistes actifs, principalement dans les universités (ULiège, UCLouvain), à l'IRSNB et au sein d'ONG comme Natagora.
💡 La Wallonie abrite 19 espèces indigènes de reptiles et d'amphibiens, dont la plupart sont protégées et font l'objet de programmes de suivi scientifique.
💡 Le FNRS (Fonds de la Recherche Scientifique) ne finance qu'une poignée de postes de doctorants et de chercheurs en zoologie chaque année, rendant la compétition très élevée.
💡 Un expert en herpétofaune est souvent consulté pour les études d'incidences sur l'environnement avant de grands projets de construction (routes, zonings).
💡 Le salaire d'un chercheur post-doctorant en Belgique débute généralement autour de 2 800 € net par mois, mais ces postes sont souvent des contrats à durée déterminée.

📖 Témoignage d'un herpétologiste

« Je m'appelle Thomas, 35 ans, et je suis herpétologiste et chercheur à l'Université de Liège. En tant que spécialiste des reptiles et amphibiens, mon travail est une vraie passion qui allie aventure sur le terrain et rigueur en laboratoire. Chaque découverte sur l'écologie d'une espèce locale est une petite victoire pour sa protection. C'est un métier exigeant, mais savoir que mes recherches aident à préserver la faune wallonne est incroyablement gratifiant. »

🎓 Formation pour devenir herpétologiste

Humanités générales (rhéto) avec une forte orientation en sciences et biologie.
Bachelier en sciences biologiques (ULiège, UCLouvain, ULB, UNamur).
Master en biologie des organismes et écologie (BOE) ou en sciences de l'environnement.
Doctorat (PhD) en sciences, souvent financé par une bourse de recherche (FNRS, FRIA).
Le bénévolat au sein d'associations comme Natagora est un atout majeur pour acquérir de l'expérience de terrain.

🏢 Lieux de travail de l'Herpétologiste (h/f)

Universités (en tant que chercheur ou enseignant)
Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique (IRSNB)
Service Public de Wallonie (SPW - Département de la Nature et des Forêts)
Associations de conservation de la nature (Natagora)
Bureaux d'études en environnement (pour les études d'incidences)

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Métier-passion au contact direct avec la nature et les animaux.
  • Contribution concrète à la conservation de la biodiversité.
  • Grande stimulation intellectuelle et participation à la recherche scientifique.
  • Diversité des tâches entre le terrain, le laboratoire et la rédaction.
  • Autonomie dans l'organisation du travail de recherche.

⚠️ Points -

  • Débouchés professionnels très limités et forte concurrence.
  • Nécessité de faire de longues études (Doctorat, soit 8 ans minimum).
  • Précarité des contrats, souvent liés à des projets de recherche à durée déterminée.
  • Conditions de terrain parfois difficiles (météo, isolement, efforts physiques).
  • Rémunération souvent modeste par rapport au niveau d'études.

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📝 Conseils pour devenir herpétologiste

Engage-toi comme bénévole dans des associations comme Natagora pour te faire la main et créer un réseau.
Spécialise-toi dès le Master sur un groupe d'espèces ou une technique (génétique, SIG).
Apprends à identifier l'herpétofaune de Belgique, c'est une compétence de base indispensable.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Es-tu prêt(e) à passer des heures sur le terrain, parfois dans des conditions difficiles ?
La rigueur de la démarche scientifique et l'analyse de données te motivent-elles ?
La protection d'espèces méconnues ou mal-aimées comme les serpents t'intéresse-t-elle ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes sur le métier Herpétologiste (h/f)

Quel est le salaire d'un herpétologiste en Belgique ?

Le salaire est très variable. Un doctorant boursier (FRIA/FNRS) gagne environ 2 200€ net/mois. Un chercheur post-doctorat gagne entre 2 800€ et 3 500€ net/mois. Dans le secteur associatif (ONG), les salaires sont souvent plus modestes, autour de 2 300€ à 2 800€ brut/mois en début de carrière.

Quelle formation pour devenir herpétologiste en Belgique ?

Le parcours classique est un CESS scientifique, un Bachelier en sciences biologiques, un Master en biologie des organismes et écologie (BOE), et enfin un Doctorat (PhD) de 4 ans. Les universités de Liège, Louvain-la-Neuve et Bruxelles sont les plus réputées pour ce cursus.

Où peut travailler un spécialiste des reptiles et amphibiens ?

Les principaux employeurs sont les universités, l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique (IRSNB), les associations (Natagora), le Service Public de Wallonie (DNF) et les bureaux d'études en environnement. Les places sont rares et très convoitées.

L'herpétologie est-elle une profession d'avenir ?

C'est un métier de niche avec peu de débouchés directs. Cependant, l'expertise en faune est de plus en plus requise dans le cadre des études d'impact environnemental et des politiques de conservation, ce qui peut créer des opportunités pour un expert en herpétofaune.

Quelle est la différence entre un herpétologiste et un zoologiste ?

L'herpétologie est une branche de la zoologie. Un zoologiste étudie les animaux en général, tandis qu'un herpétologiste est un zoologiste hautement spécialisé dans l'étude d'un groupe spécifique : les reptiles et les amphibiens.

Peut-on exercer comme herpétologiste indépendant ?

Oui, il est possible de travailler comme consultant indépendant, principalement pour réaliser des inventaires faunistiques et des études d'incidences pour des bureaux d'études, des entreprises ou des pouvoirs publics. Cela demande une solide réputation et un bon réseau.

Quelles sont les difficultés du métier de chercheur en herpétologie ?

La principale difficulté est la précarité de l'emploi, avec une succession de contrats à durée déterminée (CDD) liés à des projets de recherche. Il y a aussi une forte pression pour publier des articles scientifiques et obtenir des financements.

Faut-il être un grand aventurier pour ce métier ?

Pas nécessairement un aventurier, mais une excellente condition physique et une capacité à travailler en extérieur dans des conditions parfois difficiles (pluie, froid, terrain accidenté) sont indispensables pour le travail de terrain, qui est une composante essentielle du métier.

Quelles langues sont utiles pour un herpétologiste en Belgique ?

La maîtrise de l'anglais est absolument indispensable pour lire et publier des articles scientifiques. Le néerlandais est un atout important, notamment pour collaborer avec les institutions flamandes ou travailler sur des projets nationaux.

Comment acquérir de l'expérience de terrain pendant ses études ?

Le bénévolat est la clé. Participer aux inventaires et aux actions de sauvetage de batraciens organisés par des associations comme Natagora est le meilleur moyen de se former, de rencontrer des professionnels et de montrer sa motivation.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • ULiège - Liège (Master en Biologie des Organismes et Écologie)
  • UCLouvain - Louvain-la-Neuve (Master en Biologie des Organismes et Écologie)
  • ULB - Bruxelles (Master en Biologie des Organismes et Écologie)
  • UNamur - Namur (Bachelier et Master en Biologie)

💼 Zones d'emploi

  • Bruxelles-Capitale : Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique (IRSNB).
  • Liège : Université de Liège (pôle de recherche en biologie animale).
  • Louvain-la-Neuve : Université Catholique de Louvain.
  • Namur : Siège du Service Public de Wallonie (DNF) et de Natagora.
  • Provinces du Luxembourg et de Liège : Zones de terrain privilégiées (Ardenne, Fagnes) pour l'étude de la faune.

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