Géochimiste (h/f) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Un géochimiste débutant titulaire d'un Master peut s'attendre à un salaire brut mensuel entre 2 800€ et 3 200€. Avec 5 à 10 ans d'expérience, le salaire peut monter entre 3 500€ et 4 500€. Un expert confirmé ou un chef de projet peut dépasser les 5 000€ brut/mois, notamment dans le secteur privé.

Le parcours type est un Master universitaire (5 ans). Il faut d'abord obtenir un Bachelier (3 ans) en sciences géologiques, chimiques ou géographiques, puis un Master (2 ans) avec une finalité spécialisée en géochimie, hydrogéologie ou sciences de l'environnement. Les universités de Liège, Louvain-la-Neuve et Bruxelles proposent ces cursus.

Les principaux employeurs sont les bureaux d'études en environnement (Arcadis, Sweco, Antea Group), les organismes publics comme le Service Public de Wallonie (SPW), l'ISSeP, la VMM en Flandre, les universités, et les centres de recherche comme le SCK CEN ou l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique.

Bien que les domaines soient très liés, le géologue étudie la structure, l'histoire et la dynamique de la Terre (plaques tectoniques, formation des montagnes, etc.). Le géochimiste, lui, se concentre sur la composition chimique de la Terre et les réactions chimiques qui s'y produisent. C'est un spécialiste de la chimie appliquée aux sciences de la Terre.

Oui, le travail de terrain est une composante importante du métier, surtout en début de carrière. Il consiste à prélever des échantillons de sol, d'eau ou de roche. La fréquence varie selon le poste : un chercheur peut passer plus de temps en laboratoire, tandis qu'un consultant en environnement passera une part significative de son temps sur les sites à étudier.

Absolument. Une excellente compréhension de la chimie (organique, inorganique, analytique) est fondamentale. De solides compétences en mathématiques et en physique sont également indispensables pour la modélisation des processus géochimiques et l'interprétation statistique des données.

Oui, les débouchés sont bons. La législation environnementale de plus en plus stricte, notamment en matière de gestion des sols pollués et de la qualité de l'eau, crée une demande constante pour les experts en géosciences, y compris les spécialistes en géochimie.

Oui, le diplôme de Master des universités belges est reconnu internationalement et très apprécié. De nombreux géochimistes belges travaillent à l'étranger, que ce soit pour des entreprises minières ou pétrolières, des ONG environnementales ou des programmes de recherche internationaux.

C'est un atout considérable, surtout pour travailler à Bruxelles, pour des organismes fédéraux ou dans des entreprises actives sur l'ensemble du territoire belge. La maîtrise de l'anglais scientifique est, quant à elle, absolument indispensable pour lire les publications et collaborer à l'international.

On peut se spécialiser en géochimie environnementale (pollution des sols et des eaux), en hydrogéochimie (chimie des eaux souterraines), en géochimie isotopique (datation, traçage des processus), en géochimie organique (pétrole, matière organique des sols) ou encore en cosmochimie (étude des météorites).