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Généalogiste successoral / Généalogiste successorale : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Tu mènes l'enquête pour reconstituer des arbres généalogiques, retrouver des héritiers et permettre le règlement de successions complexes pour le compte de notaires ou d'avocats.

Prêt(e) à devenir un détective du passé pour rendre justice aux héritiers oubliés ?

Généalogiste successoral / Généalogiste successorale

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🎓

Études

Un Bachelier ou un Master en Droit, Histoire, Notariat ou Sciences politiques, obtenu en Université ou en Haute École, est la voie la plus courante. Une formation complémentaire ou une expérience dans le domaine est souvent indispensable pour se spécialiser.

Qualités clés

Rigueur, patience, persévérance, curiosité, discrétion, sens de l'analyse, organisation, excellentes capacités de communication.

💰

Salaire

2.400-4.800€ brut/mois (débutant 2.400-2.900€, expérimenté 3.500-4.800€, revenus variables pour les indépendants).

⚙️

Conditions

Travail majoritairement en bureau, mais avec de nombreux déplacements (Archives de l'État, communes, tribunaux). Horaires réguliers, mais pouvant être flexibles selon les urgences des dossiers.

Introduction au métier de généalogiste successoral / généalogiste successorale

Imagine-toi en enquêteur, mais au lieu de résoudre des crimes, tu résous des énigmes familiales. Ton terrain de jeu ? Les archives, les registres d'état civil, les témoignages. Ta mission ? Retrouver des héritiers dont on ignorait l'existence pour qu'ils puissent toucher leur dû. C'est un métier qui demande de la ténacité et une grande rigueur, où chaque document consulté peut être la clé qui débloquera une succession en attente depuis des années. Tu seras le maillon indispensable entre le passé et le présent, garantissant le respect du droit et des liens du sang.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

3 à 5 ans (Bachelier/Master) Durée de formation
Environ 200-300 en Belgique Professionnels actifs
Stable Croissance annuelle
Moyen (marché de niche) Taux d'insertion
42 ans Âge moyen
55% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Rechercher des héritiers inconnus ou dont l'adresse est perdue, en Belgique et à l'étranger.
  • Consulter et analyser des documents d'archives : actes d'état civil, registres paroissiaux, recensements.
  • Établir avec certitude des liens de parenté et construire des arbres généalogiques complets.
  • Vérifier la validité des documents et l'identité des personnes retrouvées.
  • Rédiger des rapports de dévolution successorale pour les notaires, avocats ou juges.
  • Contacter les héritiers identifiés pour leur annoncer leurs droits.
  • Obtenir les documents nécessaires à la constitution du dossier de succession (actes de naissance, de mariage, etc.).
  • Collaborer avec d'autres professionnels du droit (notaires, avocats, administrateurs de biens).
  • Effectuer une veille juridique sur le droit des successions en Belgique.
  • Gérer les aspects administratifs et le suivi des dossiers confiés.

🛠️ Outils et équipements

Bases de données publiques (Registre National, Archives de l'État en Belgique).
Logiciels de généalogie (Heredis, Geneanet Pro, Ancestry).
Archives physiques (communales, provinciales, de l'État).
Registres d'état civil et registres paroissiaux.
Annuaires téléphoniques anciens et récents.
Outils de recherche en ligne et réseaux sociaux.
Scanners portables et appareils photo pour la numérisation de documents.
Logiciels de bureautique (traitement de texte, tableur).
Code civil belge, spécifiquement le livre sur les successions.
Cartes géographiques et cadastrales anciennes.
Outils de communication (téléphone, email, visioconférence).
Loupe et matériel de paléographie pour déchiffrer les écritures anciennes.

📅 Journée type

08h30-10h00
Arrivée au bureau. Consultation des emails et des demandes urgentes des notaires. Planification des recherches de la journée pour plusieurs dossiers en parallèle.
10h00-12h30
Recherches en ligne. Consultation des bases de données des Archives de l'État. Appels téléphoniques aux administrations communales pour demander des copies d'actes.
12h30-13h30
Pause déjeuner, souvent en lisant des articles sur l'évolution du droit successoral.
13h30-16h00
Déplacement aux Archives de l'État à Bruxelles ou en province pour consulter des registres non numérisés. Prise de photos et de notes méticuleuses.
16h00-17h30
Retour au bureau. Mise en ordre des informations collectées, mise à jour des arbres généalogiques dans le logiciel et début de la rédaction d'un rapport de dévolution pour un dossier en voie de finalisation.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Le défi des trois régions : Un dossier peut nécessiter de jongler entre les archives de Wallonie, de Flandre et de Bruxelles, chacune avec ses spécificités administratives et parfois linguistiques. La maîtrise du néerlandais est un atout considérable pour un généalogiste en Belgique.
L'héritage napoléonien : Une grande partie du travail repose sur les registres d'état civil mis en place en 1796 sous le régime français. Connaître cette période de l'histoire belge est fondamental pour savoir où et comment chercher les informations.
Succession en déshérence : Le but ultime est souvent d'éviter qu'une succession ne soit déclarée "en déshérence" et ne revienne à l'État belge. Le généalogiste est le dernier rempart pour que le patrimoine familial reste dans la famille.
Le rôle du Juge de Paix : Dans certaines situations, comme la désignation d'un administrateur provisoire pour une succession vacante, le généalogiste peut être amené à interagir avec la Justice de Paix, une particularité du système judiciaire belge.
Retrouver un cousin au Congo : L'histoire coloniale de la Belgique fait que certaines recherches d'héritiers peuvent mener jusqu'en République Démocratique du Congo, ajoutant une dimension internationale et complexe aux enquêtes.
Le secret professionnel : Tout comme un notaire ou un avocat, le généalogiste successoral est tenu à une discrétion absolue. Il découvre parfois des secrets de famille (enfants non reconnus, etc.) qu'il doit gérer avec le plus grand tact.

📖 Témoignage

« Chaque dossier est une nouvelle aventure humaine. Récemment, j'ai retrouvé un arrière-petit-neveu d'une défunte, un jeune homme qui ne connaissait même pas l'existence de cette branche de sa famille. Lui annoncer la nouvelle et voir son émotion, c'est ce qui donne tout son sens à mes heures passées dans la poussière des archives. » - Thomas, Généalogiste successoral à Namur.

🎓 Formation pour devenir généalogiste successoral / généalogiste successorale

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtention du CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur).
Bachelier en Droit à la Haute École EPHEC (Louvain-la-Neuve) ou en Histoire à l'Université de Namur (UNamur).
Master en Droit à l'ULB (Bruxelles) ou Master en Notariat à l'UCLouvain.
Formation complémentaire en paléographie (lecture des écritures anciennes), souvent en cours du soir ou via des associations.
Stage ou premier emploi dans une étude de généalogie successorale pour apprendre les ficelles du métier.
Spécialisation dans les recherches internationales ou dans des types de successions spécifiques.
Possibilité de devenir indépendant et de créer sa propre étude après plusieurs années d'expérience.

🏢 Lieux de travail

Études de généalogistes successoraux (les employeurs principaux).
Études notariales, au sein d'un service dédié aux successions complexes.
Cabinets d'avocats spécialisés en droit de la famille et des successions.
Banques et compagnies d'assurance pour le règlement de contrats d'assurance-vie.
Administrations publiques (SPF Finances) pour les successions en déshérence.
Travailleur indépendant, mandaté directement par des notaires.
Reconversion possible vers des métiers de la gestion de patrimoine ou de l'archivistique.
Consultant pour des sociétés de production audiovisuelle (recherches pour des émissions historiques ou familiales).

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Métier intellectuellement stimulant, proche de l'enquête policière.
  • Grande autonomie dans l'organisation du travail.
  • Sentiment d'utilité sociale en rendant justice aux héritiers.
  • Contact avec l'histoire et les histoires familiales.
  • Pas de routine, chaque dossier est un cas unique.
  • Possibilité de travailler en tant qu'indépendant.
  • Développement de compétences très variées (droit, histoire, recherche, communication).
  • Stabilité du secteur : les successions existeront toujours.

⚠️ Points -

  • Travail parfois long et fastidieux, avec des pistes qui n'aboutissent pas.
  • Peut être solitaire, avec de longues heures passées seul(e) dans les archives.
  • Pression des délais imposés par les notaires ou les tribunaux.
  • Confrontation à des situations familiales parfois tristes ou conflictuelles.
  • Déplacements fréquents pouvant être fatigants.
  • Nécessité d'une mise à jour constante des connaissances juridiques.
  • Lenteur administrative belge pouvant ralentir les dossiers.
  • Le marché de l'emploi est assez restreint et concurrentiel.

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📝 Conseils pour devenir généalogiste successoral / généalogiste successorale

Sois extrêmement rigoureux(se) et méthodique : la moindre erreur peut avoir de lourdes conséquences.
Développe ta patience et ta persévérance, car certaines recherches peuvent durer des mois, voire des années.
Forme-toi en continu, notamment en droit successoral belge et international.
Maîtrise au minimum l'anglais et le néerlandais ; l'allemand est un plus pour les cantons de l'Est.
Construis un bon réseau professionnel auprès des notaires, avocats et archivistes.
Familiarise-toi avec la paléographie pour pouvoir déchiffrer les documents les plus anciens.
Apprends à utiliser les outils numériques et les bases de données, ils sont tes meilleurs alliés.
Cultive ta curiosité, elle sera le moteur de tes enquêtes.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Aimes-tu résoudre des énigmes complexes ?
Passer une journée entière dans des archives te semble-t-il passionnant ?
Es-tu une personne naturellement discrète et respectueuse de la vie privée ?
La rigueur et l'attention aux détails sont-elles tes plus grandes qualités ?
Le droit de la famille et des successions t'intéresse-t-il ?
L'idée de travailler de manière autonome te motive-t-elle ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire d'un généalogiste successoral en Belgique ?

En Belgique, un généalogiste successoral salarié débutant peut espérer un salaire brut mensuel entre 2.400€ et 2.900€. Avec de l'expérience, ce salaire peut monter entre 3.500€ et 4.800€. Pour un indépendant, les revenus sont variables et dépendent du nombre de dossiers et de leur complexité. La rémunération se fait souvent au pourcentage sur l'actif successoral retrouvé, ce qui peut être très lucratif pour les dossiers importants.

Quelles études suivre pour devenir généalogiste successoral en Wallonie ou à Bruxelles ?

Il n'existe pas de diplôme spécifique. La voie la plus classique est un Bachelier ou un Master en Droit, en Notariat ou en Histoire, obtenu dans une université (ULB, UCLouvain, ULiège) ou une Haute École. Ces études fournissent les compétences juridiques et historiques indispensables. Une spécialisation via des formations continues ou une expérience pratique dans une étude est ensuite nécessaire pour maîtriser les aspects concrets du métier.

Est-ce un métier avec de bons débouchés en Belgique ?

C'est un marché de niche. Les places sont limitées car il y a un nombre restreint d'études spécialisées. Cependant, le besoin est constant en raison du vieillissement de la population et de la complexification des structures familiales. L'insertion professionnelle demande de la persévérance et un bon réseau. Les stages et une spécialisation (ex: recherches internationales) peuvent grandement faciliter l'accès à l'emploi.

Où travaille principalement un généalogiste successoral ?

La majorité des généalogistes successoraux travaillent dans des études de généalogie privées, mandatées par des notaires. On en trouve aussi dans de grandes études notariales, des cabinets d'avocats spécialisés, ou plus rarement dans les services de succession de banques. Beaucoup choisissent également le statut d'indépendant après avoir acquis une solide expérience.

Quelles sont les qualités indispensables pour réussir dans ce métier ?

La rigueur et la patience sont les deux qualités maîtresses. Une enquête peut durer des mois. Il faut aussi une grande curiosité intellectuelle, de la persévérance pour ne pas abandonner face aux difficultés, et une discrétion absolue pour traiter des informations familiales sensibles. Un bon sens de l'organisation et de l'analyse est également crucial.

Le bilinguisme (français-néerlandais) est-il nécessaire ?

Oui, c'est un atout majeur en Belgique. De nombreux dossiers nécessitent de faire des recherches en Flandre, de contacter des administrations flamandes ou de lire des documents en néerlandais. La maîtrise du néerlandais, et idéalement de l'anglais et de l'allemand pour les recherches internationales, ouvre beaucoup plus de portes et permet de traiter des dossiers plus complexes et donc plus intéressants.

Quelle est la différence avec un généalogiste amateur ?

La principale différence réside dans la finalité et la méthodologie. Un généalogiste amateur recherche ses propres ancêtres par passion. Le généalogiste successoral a un mandat juridique, une obligation de résultat et sa responsabilité est engagée. Il doit fournir des preuves irréfutables (actes authentiques) pour établir une dévolution successorale qui sera validée par un notaire et la justice.

Quels sont les plus grands défis du métier au quotidien ?

Le plus grand défi est de faire face à des pistes qui n'aboutissent pas (homonymes, archives détruites, informations erronées). La lenteur administrative de certaines communes ou pays peut aussi être une source de frustration. Enfin, il faut savoir gérer l'aspect émotionnel : annoncer un héritage est souvent une bonne nouvelle, mais cela peut aussi raviver des tensions familiales ou être lié à un deuil.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • Université Libre de Bruxelles (ULB) - Droit, Histoire
  • UCLouvain - Droit, Histoire, Notariat
  • Université de Liège (ULiège) - Droit, Histoire
  • Université de Namur (UNamur) - Droit, Histoire
  • Université Saint-Louis - Bruxelles - Droit
  • Hautes Écoles proposant des Bacheliers en Droit (EPHEC, HELMo, etc.)
  • Formations privées ou associatives en généalogie et paléographie.

💼 Zones d'emploi

  • Région de Bruxelles-Capitale (concentration d'études et d'administrations)
  • Brabant wallon (nombreuses études notariales)
  • Province de Liège
  • Province de Hainaut (axe Mons-Charleroi-Tournai)
  • Province de Namur
  • Grandes villes de Wallonie en général.

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