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Généalogiste : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Enquêteur ou enquêtrice du passé, tu reconstitues les arbres généalogiques et les histoires familiales en explorant archives et documents historiques pour tes clients ou pour des successions.

Prêt(e) à déterrer les secrets de famille et à remonter le temps ?

Généalogiste

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🎓

Études

Un Bachelier ou un Master en histoire, histoire de l'art et archéologie, ou en sciences de l'information et de la communication est la voie royale. Ces formations sont proposées dans les universités belges (UCLouvain, ULiège, ULB, UNamur).

Qualités clés

Patience, rigueur, curiosité, esprit d'analyse et de synthèse, discrétion, organisation, bonne communication, maîtrise des outils de recherche numérique.

💰

Salaire

2200-3800€ brut/mois (débutant 2200-2600€, expérimenté 2800-3800€). Le revenu est très variable pour les indépendants et dépend des mandats.

⚙️

Conditions

Travail principalement de bureau et dans des centres d'archives. Horaires réguliers mais pouvant être flexibles, avec des déplacements fréquents pour consulter des documents.

Introduction au métier de généalogiste

Passionné(e) par les énigmes et l'histoire ? Imagine-toi en détective du temps, où chaque document ancien est un indice pour reconstituer le puzzle d'une vie. En tant que généalogiste, tu ne te contentes pas de lister des noms et des dates ; tu redonnes vie à des histoires oubliées, tu résous des mystères de succession et tu permets à des familles de se reconnecter avec leurs racines. C'est un métier de patience et de précision, où chaque découverte est une victoire.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

3 à 5 ans (Bachelier/Master) Durée de formation
Environ 250-350 en Belgique Professionnels actifs
Stable Croissance annuelle
65% Taux d'insertion
48 ans Âge moyen
55% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Définir le périmètre de la recherche avec le client (familial, successoral).
  • Consulter les registres d'état civil et paroissiaux dans les Archives de l'État en Belgique.
  • Analyser des actes notariés, des recensements, des registres militaires et d'autres sources historiques.
  • Effectuer des recherches sur des bases de données numériques spécialisées (Geneanet, FamilySearch, etc.).
  • Déchiffrer des écritures anciennes (paléographie).
  • Contacter des administrations communales, des greffes de tribunaux ou des études de notaires.
  • Synthétiser les informations collectées dans un rapport clair et documenté.
  • Établir des arbres généalogiques complets et vérifiés.
  • Rechercher des héritiers dans le cadre de successions vacantes pour le compte de notaires ou d'avocats.
  • Assurer une veille sur les nouvelles sources d'archives numérisées.

🛠️ Outils et équipements

Logiciels de généalogie (Heredis, Ancestris, Geneatique)
Bases de données en ligne (Geneanet, Ancestry, MyHeritage, FamilySearch)
Portail des Archives de l'État en Belgique
Archives communales et provinciales
Registres d'état civil et paroissiaux
Actes notariés et jugements
Outils de paléographie (dictionnaires, manuels)
Scanners portables et appareils photo
Loupe et matériel de consultation d'archives
Outils de cartographie historique
Bibliothèques spécialisées (ex: Bibliothèque royale de Belgique - KBR)
Réseaux professionnels de généalogistes

📅 Journée type

08h30-10h00
Planification de la journée. Traitement des courriels des clients et des notaires. Préparation des dossiers de recherche et vérification des pistes à explorer dans les archives.
10h00-13h00
Déplacement vers un dépôt des Archives de l'État (ex: à Bruxelles, Liège ou Namur). Consultation de microfilms et de registres originaux. Photographie et prise de notes méticuleuses sur les actes trouvés.
13h00-14h00
Pause déjeuner, souvent sur place pour optimiser le temps de recherche.
14h00-16h30
Recherches en ligne pour croiser les informations. Consultation des bases de données numérisées, recherche dans des journaux anciens via des portails comme BelgicaPress.
16h30-18h00
Retour au bureau. Saisie et analyse des données collectées dans le logiciel de généalogie. Rédaction des premières ébauches de rapports pour les clients et mise à jour des arbres généalogiques.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Le défi des trois langues : En Belgique, un généalogiste doit souvent jongler entre le français, le néerlandais et parfois l'allemand, sans oublier le latin des registres paroissiaux les plus anciens. Une recherche sur une famille limbourgeoise peut commencer en français à Liège et se terminer en néerlandais à Hasselt.
L'impact de Napoléon : L'instauration de l'état civil par le régime français à partir de 1796 a standardisé l'enregistrement des naissances, mariages et décès. C'est un repère crucial pour tout généalogiste en Belgique, marquant la transition entre les registres paroissiaux, plus aléatoires, et les registres communaux.
Retrouver des cousins d'Amérique : De nombreux Belges ont émigré vers les Amériques au 19e et 20e siècle. Une partie du travail consiste à tracer ces lignées outre-Atlantique, notamment via les archives des compagnies maritimes comme la Red Star Line à Anvers.
Le secret des archives notariales : Les archives des notaires sont une mine d'or. Un contrat de mariage ou un inventaire après décès peut révéler bien plus sur le niveau de vie et les relations d'une famille qu'un simple acte de naissance.
Le rôle des Archives de l'État : Les Archives de l'État en Belgique, avec leurs 19 dépôts répartis dans tout le pays, sont le lieu de travail principal. Leur portail en ligne est devenu un outil indispensable, mais rien ne remplace le contact avec le papier jauni d'un registre du 17e siècle.
Généalogiste pour la nationalité : Une demande croissante provient de descendants de Belges vivant à l'étranger qui cherchent à obtenir la nationalité belge. Le généalogiste doit alors prouver une filiation ininterrompue, un travail juridique et historique de haute précision.

📖 Témoignage

« Chaque dossier est une nouvelle enquête. Récemment, pour une succession à Charleroi, j'ai dû remonter jusqu'à un soldat de la Grande Guerre pour retrouver ses héritiers dispersés. Quand on parvient enfin à reconstituer l'histoire et à contacter les descendants, le sentiment d'accomplissement est immense. » - Marc, Généalogiste successoral indépendant.

🎓 Formation pour devenir généalogiste

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtention du CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur), idéalement avec une option en sciences humaines.
Suivre un Bachelier en Histoire, en Histoire de l'art et Archéologie, ou en Information et Communication (3 ans) dans une université belge (UCLouvain, ULiège, ULB, UNamur, USL-B).
Poursuivre avec un Master (1 ou 2 ans) dans le même domaine, éventuellement avec une finalité spécialisée en archivistique ou gestion du patrimoine.
Suivre des formations complémentaires en paléographie, diplomatique ou héraldique, souvent proposées par des associations ou en cours du soir.
Se former via des stages dans des centres d'archives, des musées ou des études de notaires.
Adhérer à une association professionnelle comme l'Association des Généalogistes et Héraldistes de Belgique (AGHB) pour se créer un réseau.
Se lancer comme indépendant ou postuler dans un cabinet spécialisé.

🏢 Lieux de travail

Cabinets de généalogistes successoraux
Études de notaires et d'avocats
En tant qu'indépendant pour des clients privés
Centres d'archives (Archives de l'État, archives communales)
Musées ou institutions culturelles
Sociétés de production audiovisuelle (pour des émissions historiques ou de recherche de racines)
Organismes de recherche historique
Reconversion vers les métiers de l'archivistique, de la gestion documentaire ou du guidage historique.

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Métier intellectuellement stimulant et enrichissant.
  • Grande autonomie, surtout en tant qu'indépendant.
  • Le plaisir de la découverte et de la résolution d'énigmes.
  • Contribution concrète à l'histoire des familles et au patrimoine.
  • Horaires de travail souvent flexibles.
  • Variété des missions et des recherches.
  • Contact avec des documents historiques uniques.
  • Possibilité de travailler pour des clients internationaux.

⚠️ Points -

  • Travail souvent solitaire.
  • Recherches parfois longues, répétitives et infructueuses.
  • Nécessite une patience et une rigueur extrêmes.
  • Revenus irréguliers pour les indépendants.
  • La poussière des archives peut être un inconvénient physique.
  • Déplacements fréquents et parfois lointains.
  • Complexité administrative et juridique, notamment en matière successorale.
  • Marché de l'emploi salarié assez restreint.

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📝 Conseils pour devenir généalogiste

Commence par faire ta propre généalogie. C'est le meilleur exercice pour te familiariser avec les méthodes et les sources.
Développe tes compétences en paléographie. Savoir lire les écritures anciennes est un atout majeur.
Sois extrêmement organisé(e). La gestion des sources et des preuves est la clé de la crédibilité.
Crée-toi un réseau. Participe à des conférences et rejoins des cercles de généalogie en Wallonie ou à Bruxelles.
Maîtrise les outils numériques, mais ne néglige jamais la consultation des archives physiques.
Apprends les bases du néerlandais. C'est indispensable pour des recherches complètes en Belgique.
Sois transparent(e) avec tes clients sur les difficultés et les coûts potentiels d'une recherche.
Ne te décourage pas face à un 'mur généalogique'. La persévérance finit souvent par payer.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

La lecture de documents du 18ème siècle te passionne-t-elle plus qu'elle ne t'effraie ?
Es-tu capable de passer des heures à chercher un seul nom dans des registres poussiéreux ?
Aimes-tu résoudre des énigmes complexes qui demandent une logique implacable ?
L'idée de travailler seul(e) la majorité du temps te convient-elle ?
Es-tu rigoureux/se au point de vérifier chaque information par trois sources différentes ?
La complexité administrative et les archives belges te stimulent-elles ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire d'un généalogiste en Belgique ?

Le salaire varie fortement. En tant que salarié, un débutant peut espérer entre 2.200€ et 2.600€ brut/mois. Un profil expérimenté, par exemple dans un cabinet successoral, peut atteindre 2.800€ à 3.800€. Pour un généalogiste indépendant, les revenus sont très variables, basés sur des honoraires à l'heure ou au forfait, et dépendent entièrement du volume et de la complexité des mandats obtenus.

Quelle formation faut-il suivre pour devenir généalogiste en Belgique francophone ?

Il n'existe pas de diplôme d'État spécifique. La voie la plus reconnue est un Bachelier ou un Master en Histoire, en Histoire de l'art et Archéologie, ou en Archivistique. Ces formations universitaires, disponibles à l'UCLouvain, l'ULiège ou l'ULB, fournissent les compétences critiques en recherche et analyse de sources. Des formations complémentaires en paléographie sont un plus considérable.

Où travaille principalement un généalogiste ?

Le lieu de travail est double. Il y a le bureau, pour l'analyse, la saisie de données et la rédaction de rapports. L'autre partie essentielle se déroule dans les centres d'archives : principalement les dépôts des Archives de l'État en Belgique, mais aussi les archives communales, diocésaines ou les greffes des tribunaux. Des déplacements fréquents sont donc à prévoir.

Est-il facile de trouver du travail comme généalogiste ?

C'est un marché de niche. Les postes salariés sont rares et se trouvent principalement dans les cabinets de généalogie successorale ou les grandes études de notaires. La majorité des professionnels exercent en tant qu'indépendants. Le démarrage peut être lent et nécessite de se construire une solide réputation et un bon réseau professionnel pour obtenir des mandats réguliers.

Quelles sont les qualités indispensables pour exercer ce métier ?

La patience est la qualité numéro un, car les recherches peuvent durer des mois. Il faut aussi une rigueur intellectuelle absolue pour ne pas faire d'erreurs dans les filiations. Un bon esprit d'analyse et de synthèse, de la curiosité, une grande discrétion (surtout en matière successorale) et une excellente organisation sont également essentiels pour réussir.

Quelle est la différence entre un généalogiste familial et un généalogiste successoral ?

Le généalogiste familial travaille pour des particuliers souhaitant connaître leur histoire et construire leur arbre généalogique par passion. Le généalogiste successoral est mandaté par un notaire ou un avocat pour retrouver les héritiers légaux dans le cadre d'une succession sans testament ou sans héritiers connus. Ce second volet a une dimension juridique très forte et des exigences de preuve très strictes.

Faut-il des compétences linguistiques particulières en Belgique ?

Oui, absolument. La maîtrise du français est évidente en Wallonie et à Bruxelles. Cependant, une connaissance au minimum passive du néerlandais est souvent indispensable, car les archives peuvent être dans l'une ou l'autre langue selon la région et l'époque. La connaissance du latin est un atout majeur pour déchiffrer les registres paroissiaux d'avant la Révolution française.

Peut-on exercer ce métier sans diplôme universitaire ?

Oui, la profession n'est pas réglementée en Belgique, donc il est techniquement possible de s'établir comme généalogiste sans diplôme supérieur. Cependant, un parcours universitaire en histoire ou dans un domaine connexe est un gage de crédibilité et de sérieux. Il apporte la méthodologie de recherche et l'esprit critique indispensables pour fournir un travail de qualité professionnelle, surtout pour être mandaté par des notaires.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • Université Catholique de Louvain (UCLouvain) - Louvain-la-Neuve
  • Université Libre de Bruxelles (ULB) - Bruxelles
  • Université de Liège (ULiège) - Liège
  • Université de Namur (UNamur) - Namur
  • Université Saint-Louis (USL-B) - Bruxelles
  • Formations continues proposées par des associations généalogiques

💼 Zones d'emploi

  • Bruxelles-Capitale (proximité des archives nationales et institutions)
  • Brabant wallon
  • Province de Liège
  • Province de Namur
  • Province de Hainaut
  • Toute zone avec un dépôt des Archives de l'État

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