Généalogiste : Le Guide Complet du Métier en Belgique
Enquêteur ou enquêtrice du passé, tu reconstitues les arbres généalogiques et les histoires familiales en explorant archives et documents historiques pour tes clients ou pour des successions.
Prêt(e) à déterrer les secrets de famille et à remonter le temps ?
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Études
Un Bachelier ou un Master en histoire, histoire de l'art et archéologie, ou en sciences de l'information et de la communication est la voie royale. Ces formations sont proposées dans les universités belges (UCLouvain, ULiège, ULB, UNamur).
Qualités clés
Patience, rigueur, curiosité, esprit d'analyse et de synthèse, discrétion, organisation, bonne communication, maîtrise des outils de recherche numérique.
Salaire
2200-3800€ brut/mois (débutant 2200-2600€, expérimenté 2800-3800€). Le revenu est très variable pour les indépendants et dépend des mandats.
Conditions
Travail principalement de bureau et dans des centres d'archives. Horaires réguliers mais pouvant être flexibles, avec des déplacements fréquents pour consulter des documents.
Introduction au métier de généalogiste
Passionné(e) par les énigmes et l'histoire ? Imagine-toi en détective du temps, où chaque document ancien est un indice pour reconstituer le puzzle d'une vie. En tant que généalogiste, tu ne te contentes pas de lister des noms et des dates ; tu redonnes vie à des histoires oubliées, tu résous des mystères de succession et tu permets à des familles de se reconnecter avec leurs racines. C'est un métier de patience et de précision, où chaque découverte est une victoire.
📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)
🔍 Missions quotidiennes
- Définir le périmètre de la recherche avec le client (familial, successoral).
- Consulter les registres d'état civil et paroissiaux dans les Archives de l'État en Belgique.
- Analyser des actes notariés, des recensements, des registres militaires et d'autres sources historiques.
- Effectuer des recherches sur des bases de données numériques spécialisées (Geneanet, FamilySearch, etc.).
- Déchiffrer des écritures anciennes (paléographie).
- Contacter des administrations communales, des greffes de tribunaux ou des études de notaires.
- Synthétiser les informations collectées dans un rapport clair et documenté.
- Établir des arbres généalogiques complets et vérifiés.
- Rechercher des héritiers dans le cadre de successions vacantes pour le compte de notaires ou d'avocats.
- Assurer une veille sur les nouvelles sources d'archives numérisées.
🛠️ Outils et équipements
📅 Journée type
💡 Le métier en Belgique : faits marquants
📖 Témoignage
« Chaque dossier est une nouvelle enquête. Récemment, pour une succession à Charleroi, j'ai dû remonter jusqu'à un soldat de la Grande Guerre pour retrouver ses héritiers dispersés. Quand on parvient enfin à reconstituer l'histoire et à contacter les descendants, le sentiment d'accomplissement est immense. » - Marc, Généalogiste successoral indépendant.
🎓 Formation pour devenir généalogiste
Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :
🏢 Lieux de travail
⚖️ Avantages et inconvénients du métier
✅ Points +
- Métier intellectuellement stimulant et enrichissant.
- Grande autonomie, surtout en tant qu'indépendant.
- Le plaisir de la découverte et de la résolution d'énigmes.
- Contribution concrète à l'histoire des familles et au patrimoine.
- Horaires de travail souvent flexibles.
- Variété des missions et des recherches.
- Contact avec des documents historiques uniques.
- Possibilité de travailler pour des clients internationaux.
⚠️ Points -
- Travail souvent solitaire.
- Recherches parfois longues, répétitives et infructueuses.
- Nécessite une patience et une rigueur extrêmes.
- Revenus irréguliers pour les indépendants.
- La poussière des archives peut être un inconvénient physique.
- Déplacements fréquents et parfois lointains.
- Complexité administrative et juridique, notamment en matière successorale.
- Marché de l'emploi salarié assez restreint.
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📝 Conseils pour devenir généalogiste
❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?
Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.
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Démarrer le quiz et voir mon profil❓ Questions fréquentes
Quel est le salaire d'un généalogiste en Belgique ?
Le salaire varie fortement. En tant que salarié, un débutant peut espérer entre 2.200€ et 2.600€ brut/mois. Un profil expérimenté, par exemple dans un cabinet successoral, peut atteindre 2.800€ à 3.800€. Pour un généalogiste indépendant, les revenus sont très variables, basés sur des honoraires à l'heure ou au forfait, et dépendent entièrement du volume et de la complexité des mandats obtenus.
Quelle formation faut-il suivre pour devenir généalogiste en Belgique francophone ?
Il n'existe pas de diplôme d'État spécifique. La voie la plus reconnue est un Bachelier ou un Master en Histoire, en Histoire de l'art et Archéologie, ou en Archivistique. Ces formations universitaires, disponibles à l'UCLouvain, l'ULiège ou l'ULB, fournissent les compétences critiques en recherche et analyse de sources. Des formations complémentaires en paléographie sont un plus considérable.
Où travaille principalement un généalogiste ?
Le lieu de travail est double. Il y a le bureau, pour l'analyse, la saisie de données et la rédaction de rapports. L'autre partie essentielle se déroule dans les centres d'archives : principalement les dépôts des Archives de l'État en Belgique, mais aussi les archives communales, diocésaines ou les greffes des tribunaux. Des déplacements fréquents sont donc à prévoir.
Est-il facile de trouver du travail comme généalogiste ?
C'est un marché de niche. Les postes salariés sont rares et se trouvent principalement dans les cabinets de généalogie successorale ou les grandes études de notaires. La majorité des professionnels exercent en tant qu'indépendants. Le démarrage peut être lent et nécessite de se construire une solide réputation et un bon réseau professionnel pour obtenir des mandats réguliers.
Quelles sont les qualités indispensables pour exercer ce métier ?
La patience est la qualité numéro un, car les recherches peuvent durer des mois. Il faut aussi une rigueur intellectuelle absolue pour ne pas faire d'erreurs dans les filiations. Un bon esprit d'analyse et de synthèse, de la curiosité, une grande discrétion (surtout en matière successorale) et une excellente organisation sont également essentiels pour réussir.
Quelle est la différence entre un généalogiste familial et un généalogiste successoral ?
Le généalogiste familial travaille pour des particuliers souhaitant connaître leur histoire et construire leur arbre généalogique par passion. Le généalogiste successoral est mandaté par un notaire ou un avocat pour retrouver les héritiers légaux dans le cadre d'une succession sans testament ou sans héritiers connus. Ce second volet a une dimension juridique très forte et des exigences de preuve très strictes.
Faut-il des compétences linguistiques particulières en Belgique ?
Oui, absolument. La maîtrise du français est évidente en Wallonie et à Bruxelles. Cependant, une connaissance au minimum passive du néerlandais est souvent indispensable, car les archives peuvent être dans l'une ou l'autre langue selon la région et l'époque. La connaissance du latin est un atout majeur pour déchiffrer les registres paroissiaux d'avant la Révolution française.
Peut-on exercer ce métier sans diplôme universitaire ?
Oui, la profession n'est pas réglementée en Belgique, donc il est techniquement possible de s'établir comme généalogiste sans diplôme supérieur. Cependant, un parcours universitaire en histoire ou dans un domaine connexe est un gage de crédibilité et de sérieux. Il apporte la méthodologie de recherche et l'esprit critique indispensables pour fournir un travail de qualité professionnelle, surtout pour être mandaté par des notaires.
📍 Où se former et travailler en Belgique ?
🎓 Principales formations
- Université Catholique de Louvain (UCLouvain) - Louvain-la-Neuve
- Université Libre de Bruxelles (ULB) - Bruxelles
- Université de Liège (ULiège) - Liège
- Université de Namur (UNamur) - Namur
- Université Saint-Louis (USL-B) - Bruxelles
- Formations continues proposées par des associations généalogiques
💼 Zones d'emploi
- Bruxelles-Capitale (proximité des archives nationales et institutions)
- Brabant wallon
- Province de Liège
- Province de Namur
- Province de Hainaut
- Toute zone avec un dépôt des Archives de l'État
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