Développeur Cobol / Développeuse Cobol : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire brut mensuel est très attractif en raison de la rareté des compétences. Un débutant peut espérer entre 2.800€ et 3.500€. Avec de l'expérience, le salaire grimpe rapidement pour atteindre 4.000€ à 6.000€, voire plus pour un expert. À cela s'ajoutent souvent de nombreux avantages extralégaux comme une voiture de société, une assurance hospitalisation et des chèques-repas.

La voie la plus courante est un Bachelier en Informatique de gestion ou en Informatique et systèmes, obtenu dans une Haute École belge. Il n'existe plus de cursus initial 100% Cobol, mais c'est une spécialisation très recherchée. Des organismes comme le FOREM en Wallonie ou Actiris à Bruxelles proposent également des formations intensives pour les demandeurs d'emploi ou les personnes en reconversion.

Le Cobol est encore massivement utilisé car il est extrêmement fiable, robuste et performant pour le traitement de très grands volumes de transactions. Des secteurs entiers, comme la banque et l'assurance, ont bâti leurs systèmes centraux (core banking) sur cette technologie. Remplacer ces systèmes coûterait des milliards et présenterait des risques énormes, il est donc plus simple de les maintenir et de les faire évoluer.

Les principaux employeurs sont les grandes institutions financières (BNP Paribas Fortis, KBC, AG Insurance) et le secteur public (SPF Finances, Smals pour la sécurité sociale). De nombreuses sociétés de consultance IT (ESN) ont également des pôles d'expertise Mainframe et placent leurs consultants chez ces grands clients. Les opportunités sont principalement concentrées à Bruxelles et dans les autres grandes villes belges.

Un développeur Cobol peut évoluer vers plusieurs postes. Il peut devenir expert technique sur une technologie mainframe spécifique (DB2, CICS), analyste-programmeur, ou encore chef de projet technique. Une autre voie est de devenir consultant indépendant, ce qui permet souvent d'augmenter significativement ses revenus. La transition vers des rôles d'analyste fonctionnel est aussi fréquente.

C'est un métier avec un avenir garanti à moyen et long terme. Tant que les systèmes mainframe existeront, il faudra des développeurs pour les maintenir. La vague de départs à la pension crée un appel d'air pour une nouvelle génération. Ce n'est pas une voie de garage, mais une niche d'expertise très valorisée qui assure une stabilité d'emploi quasi inégalée dans le secteur IT.

La logique et la rigueur sont absolument fondamentales. Il faut être capable d'analyser des problèmes complexes de manière méthodique. La patience est également une vertu, car le débogage de vieux programmes peut être long. Enfin, un bon esprit d'équipe et de bonnes capacités de communication sont nécessaires pour collaborer efficacement avec les autres membres du projet.

Oui, le télétravail est de plus en plus courant, même dans les environnements mainframe. La plupart des grandes entreprises en Belgique proposent désormais un mode de travail hybride, avec 2 ou 3 jours de télétravail par semaine. Cependant, l'accès aux systèmes mainframe est très sécurisé et nécessite des connexions spécifiques (VPN), et une présence sur site peut être requise pour certaines réunions ou phases critiques de projet.