Crieur public / Crieuse publique : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Il n'y a pas de salaire fixe. Un crieur public est généralement payé au cachet sous statut d'artiste ou facture ses prestations comme indépendant. Les tarifs varient de 150€ à plus de 400€ par journée de prestation, en fonction de l'événement, de sa durée et de la notoriété du crieur.

Aucun diplôme officiel n'est requis. Cependant, une formation en arts de la parole (académie, conservatoire) est fortement recommandée pour maîtriser sa voix et sa présence. L'expérience en théâtre, en animation ou comme guide touristique est un excellent tremplin pour devenir un spécialiste de l'annonce publique.

Il travaille principalement pour les communes, les offices du tourisme, les organisateurs d'événements (festivals, marchés médiévaux, brocantes), les associations de commerçants et les sites historiques. Les opportunités sont plus nombreuses dans les régions touristiques de Wallonie.

Le métier de crieur public n'est pas un titre protégé. Il est reconnu dans le secteur de l'événementiel et du spectacle. Les professionnels opèrent souvent sous le statut d'artiste, qui est un régime spécifique de sécurité sociale géré par l'ONEM, ou comme indépendant.

Les principales difficultés sont l'irrégularité des revenus, la dépendance à la météo pour les prestations en extérieur, la nécessité d'entretenir sa voix en permanence, et le travail durant les week-ends et jours fériés, quand les autres sont en congé.

Oui, c'est une compétence essentielle. Un bon crieur public ne se contente pas de lire un texte. Il le rédige ou l'adapte avec humour, rimes et jeux de mots pour le rendre vivant et captivant. La créativité rédactionnelle est aussi importante que la puissance vocale.

Le costume n'est pas obligatoire mais il fait partie intégrante du personnage et de la tradition. Il aide à être immédiatement identifiable par le public, à créer une atmosphère et à renforcer la crédibilité de l'annonceur de rue. Il est souvent fourni par l'organisateur ou créé par le crieur lui-même.

C'est un marché de niche. Les débouchés sont limités mais réels, portés par le secteur du tourisme et de l'événementiel. La clé est de se créer un réseau solide auprès des acteurs locaux (communes, associations) et de développer un style unique pour se démarquer.

Il est difficile d'en vivre à temps plein. La plupart des professionnels de la clameur publique en Belgique exercent cette activité comme indépendants complémentaires, en parallèle d'un autre emploi qui leur assure une sécurité financière. Seuls quelques-uns, très réputés, y parviennent à temps plein.

Commencez localement. Proposez vos services à votre commune pour la fête de quartier, à l'école du village pour sa fancy-fair, ou à une brocante. Créez un personnage, un costume, et faites-vous connaître par le bouche-à-oreille. Une bonne prestation amène souvent d'autres contrats.