Contrôleur / Contrôleuse technique de véhicules motorisés : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire d'un contrôleur technique débutant se situe autour de 2.400€ brut par mois. Avec l'expérience et l'ancienneté, un professionnel de l'inspection automobile peut voir sa rémunération évoluer jusqu'à environ 3.200€ brut par mois, auxquels peuvent s'ajouter des avantages extra-légaux.

Il faut d'abord détenir un CESS, de préférence avec une orientation technique en mécanique ou électromécanique. Ensuite, il est nécessaire de suivre une formation théorique et pratique d'environ 6 mois au sein d'un organisme agréé (comme AutoSécurité ou AIBV) et de réussir les examens du GOCA pour obtenir son agrément.

Les principaux employeurs sont les deux grands réseaux de stations de contrôle technique agréés en Belgique francophone : AutoSécurité et AIBV. Ces entreprises privées opèrent sous concession des autorités régionales.

Le GOCA est le groupement des entreprises agréées de contrôle automobile. Il ne réalise pas les contrôles lui-même, mais il est chargé par les autorités de superviser le secteur, d'organiser les examens pour les inspecteurs, de centraliser les données et d'assurer l'uniformité et la qualité des inspections sur tout le territoire belge.

Le contrôleur technique diagnostique et signale les défaillances sans jamais effectuer de réparation. Son rôle est de vérifier la conformité d'un véhicule à un instant T. Le mécanicien, lui, diagnostique les problèmes dans le but de les réparer. L'impartialité est la clé du métier de vérificateur de véhicules.

Oui, après avoir acquis de l'expérience sur les véhicules légers, un agent de contrôle technique peut suivre des formations complémentaires pour se spécialiser dans le contrôle des poids lourds, des motos, des véhicules LPG/CNG, ou encore dans l'inspection des véhicules accidentés.

Un bon expert en contrôle technique doit être avant tout rigoureux, méthodique et impartial. Il doit posséder de solides connaissances techniques, un grand sens de l'observation pour ne rien laisser passer, et de bonnes capacités de communication pour expliquer clairement ses conclusions aux clients.

Oui, les débouchés sont excellents et stables. Le contrôle technique étant une obligation légale pour un parc automobile de plusieurs millions de véhicules, le besoin en personnel qualifié est constant. Le taux d'insertion après l'obtention de l'agrément est proche de 100%.

Le bilinguisme (français/néerlandais) est un atout majeur et souvent une exigence pour travailler dans les stations de la Région de Bruxelles-Capitale, afin de pouvoir servir tous les clients dans leur langue. En Wallonie, la maîtrise du français est suffisante.

Le métier s'adapte en permanence. Les spécialistes de la sécurité automobile reçoivent des formations spécifiques pour les véhicules électriques et hybrides. Les points de contrôle évoluent : moins d'attention sur la pollution, mais une vigilance accrue sur la batterie haute tension, les systèmes électroniques et les câblages spécifiques.