Coach parental / Coach parentale : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le revenu est très variable. Un coach salarié débutant peut gagner environ 2.400€ à 2.900€ brut/mois. Avec de l'expérience, cela peut monter jusqu'à 4.300€. En indépendant, le tarif horaire se situe entre 60€ et 120€. Le revenu mensuel dépend donc entièrement du nombre de clients, ce qui demande un effort commercial important au démarrage.

Non, la profession de coach n'est pas réglementée en Belgique. Il n'y a donc pas de diplôme d'État obligatoire. Cependant, pour être crédible et compétent, il est fortement recommandé d'avoir une formation de base solide (Bachelier en sciences humaines comme assistant social ou éducateur spécialisé) et de suivre une certification spécialisée en coaching parental auprès d'un organisme reconnu.

La majorité des coachs parentaux travaillent comme indépendants, à leur compte. Ils peuvent aussi être employés par des ASBL de soutien à la parentalité, des centres de planning familial, des écoles ou des services d'aide à la jeunesse. Certaines grandes entreprises ou des CPAS commencent également à intégrer ce type de service pour leurs employés ou leurs bénéficiaires.

Les conditions sont marquées par une grande flexibilité. Les séances ont souvent lieu en soirée ou le week-end pour s'adapter à la disponibilité des parents. Le travail peut s'effectuer en cabinet, au domicile des clients ou de plus en plus en visioconférence. C'est un métier qui implique une forte charge émotionnelle et demande une bonne capacité à gérer le stress et la détresse des familles.

Les débouchés sont en croissance car la demande de soutien à la parentalité augmente. Un coach peut se spécialiser (haut potentiel, TDA/H, petite enfance). L'évolution peut se faire vers la formation d'autres professionnels, l'écriture de livres, la création de programmes en ligne ou l'animation de conférences. Certains évoluent aussi vers des postes de coordination dans le secteur social.

La différence est fondamentale. Le psychologue traite des troubles et des pathologies, en explorant souvent le passé pour soigner une souffrance. Le coach parental, lui, se concentre sur le présent et le futur. Il ne soigne pas, il accompagne. Il aide les parents à atteindre des objectifs concrets en mobilisant leurs propres ressources et compétences, sans s'attarder sur des diagnostics psychologiques.

Le réseau est essentiel. Il faut se faire connaître auprès des professionnels de l'enfance (pédiatres, logopèdes, écoles, crèches). Avoir un site internet professionnel et être actif sur les réseaux sociaux est indispensable. Proposer des ateliers ou conférences gratuites dans des associations de quartier ou des écoles est un excellent moyen de démontrer son expertise et d'attirer ses premiers clients.

Les parcours les plus solides démarrent souvent par un Bachelier en Haute École. Les plus pertinents sont le Bachelier Assistant social, le Bachelier Éducateur spécialisé en accompagnement psycho-éducatif ou encore le Bachelier en Psychologie. Ces formations de trois ans offrent les bases théoriques et pratiques indispensables sur la dynamique familiale et la relation d'aide.