Chirurgien / Chirurgienne orthopédiste : Le Guide Complet du Métier en Belgique

La rémunération est très variable. Un chirurgien salarié débutant dans un hôpital public gagne environ 5 000 à 7 000€ net/mois. En tant qu'indépendant, les revenus sont liés au nombre d'actes et peuvent dépasser 15 000 à 20 000€ brut/mois, mais il faut déduire des charges très importantes (assurance, cotisations sociales, frais de cabinet).

Le parcours dure 12 ans. Il faut d'abord réussir l'examen d'entrée en médecine, puis obtenir un diplôme de Docteur en Médecine (6 ans). Ensuite, il faut être accepté dans le Master de spécialisation en chirurgie orthopédique et traumatologie, qui dure 6 ans et se déroule en milieu hospitalier.

L'orthopédiste est un chirurgien qui traite les affections de l'appareil locomoteur par des interventions (opérations). Le rhumatologue est un médecin spécialiste qui traite les maladies inflammatoires et dégénératives des os et articulations (arthrite, polyarthrite) principalement par des traitements médicaux (médicaments, infiltrations).

Oui, c'est très courant. Après la formation générale, beaucoup d'orthopédistes se sur-spécialisent dans un domaine précis : chirurgie de la main, du pied et de la cheville, du rachis (colonne vertébrale), de l'épaule, du genou, de la hanche, ou encore en traumatologie du sport ou en chirurgie pédiatrique.

Le rythme est extrêmement soutenu. Les semaines dépassent souvent les 60-70 heures, partagées entre les consultations, les longues journées au bloc opératoire, les tâches administratives et les gardes. Ces gardes impliquent d'être disponible la nuit et le week-end pour les urgences.

Oui, pour exercer la médecine en Belgique et permettre à ses patients d'être remboursés par la mutuelle, il est indispensable d'être inscrit à l'Ordre des Médecins et d'avoir un numéro INAMI. Ce numéro atteste de l'agrément du praticien dans sa spécialité.

La chirurgie orthopédique est en pleine révolution technologique. Les innovations majeures incluent la chirurgie assistée par robot pour la pose de prothèses, la planification chirurgicale en 3D, la navigation par ordinateur, l'impression 3D d'implants sur mesure et l'utilisation de la réalité augmentée au bloc opératoire.

Absolument. Rester debout pendant des heures au bloc opératoire, manipuler des instruments parfois lourds et maintenir une concentration intense demande une excellente endurance physique. Une bonne condition physique est un atout majeur pour durer dans ce métier.

Les débouchés sont excellents avec un quasi plein-emploi. Un jeune spécialiste en chirurgie orthopédique commence souvent comme résident ou chef de clinique adjoint dans un hôpital. Il peut ensuite évoluer vers un poste permanent, s'associer dans une pratique de groupe ou développer une activité mixte hospitalière et privée.

Oui, c'est un atout considérable, surtout pour travailler à Bruxelles ou dans les hôpitaux qui attirent une patientèle nationale. Il ouvre plus de portes et facilite la communication dans un environnement de plus en plus multiculturel, y compris avec les collègues et le personnel soignant.