Chirurgien / Chirurgienne cardio-vasculaire : Le Guide Complet du Métier en Belgique

La rémunération est très élevée. La plupart exercent sous un statut d'indépendant au sein de l'hôpital. Les revenus, basés sur les honoraires des actes, peuvent varier de 10.000 € à plus de 25.000 € brut par mois, en fonction de l'expérience, de la réputation et du volume d'activité.

Il faut d'abord réussir l'examen d'entrée en médecine, puis accomplir 6 ans d'études de médecine générale (Bachelier et Master). Ensuite, il faut être accepté dans un Master de spécialisation en chirurgie de 6 ans, durant lequel on s'oriente vers la chirurgie cardio-vasculaire. Au total, cela représente 12 à 14 ans d'études post-secondaires.

Le cardiologue est un médecin spécialiste du diagnostic et du traitement médical des maladies du cœur (médicaments, suivi, examens comme l'électrocardiogramme). Le chirurgien cardio-vasculaire est un chirurgien qui intervient physiquement sur le cœur et les vaisseaux lorsque le traitement médical ne suffit plus. Ils collaborent constamment.

Oui, c'est l'une des spécialités médicales les plus stressantes. Le spécialiste en chirurgie du cœur a la vie de ses patients entre les mains, les opérations sont longues et minutieuses, et il doit être capable de gérer des complications imprévues avec un sang-froid absolu.

Il travaille quasi exclusivement en milieu hospitalier, et plus spécifiquement dans les grands hôpitaux ou les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) qui disposent d'un plateau technique de pointe (bloc opératoire équipé, unité de soins intensifs spécialisée).

Les journées sont très longues, débutant tôt le matin pour la visite des patients et se terminant tard après les opérations. Il faut y ajouter de nombreuses gardes (disponibilité la nuit et le week-end) pour les urgences, ce qui rend l'équilibre avec la vie privée difficile.

Les débouchés sont excellents mais les places sont rares. Le nombre de chirurgiens formés chaque année en Belgique est très faible et correspond aux besoins du pays. Le taux d'insertion est donc très élevé pour ceux qui terminent la spécialisation.

Oui, d'excellentes notes en sciences (mathématiques, chimie, physique) et en biologie sont indispensables pour réussir l'examen d'entrée en médecine et survivre aux premières années universitaires, qui sont très exigeantes.

Absolument. La chirurgie assistée par robot et les techniques endovasculaires (passant par l'intérieur des artères) prennent de plus en plus d'importance. L'expert en chirurgie aortique doit donc se former en permanence pour maîtriser ces nouvelles technologies qui rendent les opérations moins invasives.

Oui, il existe des sur-spécialisations, comme la chirurgie cardiaque pédiatrique (pour les enfants), la chirurgie des malformations congénitales, la transplantation cardiaque ou la chirurgie aortique complexe. Ces formations se font souvent via des fellowships dans des centres d'excellence à l'étranger.