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Chaumier / Chaumière : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Deviens l'artisan qui façonne et entretient les toits de chaume, un métier unique alliant tradition, écologie et amour du patrimoine bâti.

Prêt(e) à travailler en plein air et à faire revivre un savoir-faire ancestral ?

Chaumier / Chaumière

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🎓

Études

Il n'existe pas de diplôme direct. Le parcours type est une formation en couverture ou charpente via l'IFAPME ou le SFPME (apprentissage ou chef d'entreprise), complétée par un apprentissage de plusieurs années auprès d'un chaumier expérimenté.

Qualités clés

Excellente condition physique, dextérité manuelle, sens de l'équilibre, patience, minutie, autonomie, connaissance des matériaux naturels, résistance aux intempéries.

💰

Salaire

2.300-4.500€ brut/mois (débutant 2.300-2.800€, confirmé 3.200-4.500€, revenus très variables pour les indépendants).

⚙️

Conditions

Travail physique en extérieur par tous les temps, souvent en hauteur sur des échafaudages ou des échelles de toit. Mobilité requise pour se déplacer sur les chantiers dans toute la Belgique.

Introduction au métier de chaumier / chaumière

Imagine-toi au sommet d'un toit, le ciel pour seul bureau, façonnant une couverture végétale qui traversera les décennies. En tant que chaumier ou chaumière, tu es bien plus qu'un simple couvreur. Tu es un gardien du patrimoine, un artiste de la construction durable. Ce métier de passion te connecte à la nature et à des techniques transmises de génération en génération. Si tu aimes le travail manuel, concret et que tu n'as pas le vertige, cette voie est peut-être la tienne.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

5-6 ans (formation de base + spécialisation) Durée de formation
Environ 80 Professionnels actifs
Stable Croissance annuelle
Élevé Taux d'insertion
48 ans Âge moyen
Moins de 5% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Évaluer l'état de la charpente et de la toiture existante avant intervention.
  • Préparer les bottes de chaume (roseau, paille de seigle) : tri, nettoyage, calibrage.
  • Monter et sécuriser les échafaudages et les équipements de travail en hauteur.
  • Retirer l'ancienne couverture de chaume en cas de rénovation complète.
  • Fixer le chaume sur les lattes de la charpente à l'aide de techniques de liage spécifiques (fil de fer, vis).
  • Tasser et égaliser les couches de chaume avec une batte pour assurer l'étanchéité.
  • Réaliser les finitions complexes : faîtage, noues, arêtiers, contours de cheminées et de fenêtres de toit.
  • Effectuer l'entretien régulier des toitures : démoussage, petites réparations, re-tassage.
  • Conseiller les clients (particuliers, architectes) sur les matériaux, les techniques et l'entretien.
  • Gérer les approvisionnements en matières premières et l'organisation du chantier.

🛠️ Outils et équipements

Batte de chaumier (pour tasser)
Couteau à roseau ou faucille
Aiguilles à lier (droites ou courbes)
Échelle de toit
Monte-matériaux
Lieuse (manuelle ou mécanique)
Visseuse et vis spéciales
Fil de fer galvanisé ou inox
Harnais de sécurité et équipement de protection individuelle (EPI)
Planche à couper
Brouette
Niveau à bulle

📅 Journée type

06h30-08h00
Arrivée sur le chantier. Préparation du matériel, vérification de la sécurité des installations (échafaudages). Briefing d'équipe sur les objectifs de la journée.
08h00-12h00
Montée sur le toit. Début de la pose du chaume, rangée par rangée. Travail physique de fixation et de tassage des bottes de roseaux.
12h00-12h30
Pause de midi, souvent prise sur le chantier pour optimiser la journée.
12h30-15h30
Continuation de la couverture. Concentration sur les points techniques : découpes autour d'une lucarne, préparation d'un arêtier. Approvisionnement régulier en matériaux.
15h30-16h30
Nettoyage du chantier, rangement des outils et sécurisation de la zone de travail pour la nuit. Bâchage si nécessaire en cas de risque de pluie.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Patrimoine wallon : En Wallonie, la pose d'un toit de chaume sur un bâtiment classé ou situé dans une zone protégée peut donner droit à des primes à la rénovation octroyées par l'AWaP (Agence wallonne du Patrimoine), encourageant la préservation de ce savoir-faire.
Le roseau de Camargue : Bien que la Belgique ait quelques roselières, une grande partie du roseau de haute qualité utilisé par les chaumiers belges est importée, notamment de la Camargue en France ou des Pays-Bas, réputés pour la longueur et la robustesse de leurs tiges.
Un isolant naturel : Un toit de chaume de 30 cm d'épaisseur offre une isolation thermique et acoustique exceptionnelle, bien supérieure à de nombreux matériaux modernes. C'est un argument de poids dans le contexte de la construction durable et des normes PEB (Performance Énergétique des Bâtiments).
Durée de vie : Contrairement aux idées reçues, un toit de chaume bien posé et entretenu par un professionnel a une durée de vie de 40 à 50 ans en Belgique, voire plus selon l'inclinaison du toit et l'exposition aux intempéries.
Le faîtage, la signature : Le faîtage (le sommet du toit) est souvent la 'signature' du chaumier. Il peut être réalisé en terre, en tuiles spéciales (faîtières flamandes) ou même en cuivre, et sa finition est un véritable art.
Un métier rare : On estime qu'il y a moins d'une centaine de chaumiers professionnels actifs en Belgique. C'est un métier de niche où la transmission du savoir-faire par l'apprentissage est absolument fondamentale.

📖 Témoignage

« Chaque matin, je monte sur mon toit et je sais que je ne vais pas faire deux fois la même chose. C'est un métier exigeant, il faut aimer être dehors par tous les temps. Mais la fierté de voir une toiture terminée, parfaitement intégrée dans le paysage, ça n'a pas de prix. » - Jonathan, Chaumier indépendant en Ardenne.

🎓 Formation pour devenir chaumier / chaumière

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtenir son CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur), de préférence dans une filière technique ou professionnelle liée au bâtiment.
S'inscrire en formation en alternance (apprentissage) pour le métier de Couvreur ou Charpentier dans un centre IFAPME (Wallonie) ou SFPME (Bruxelles).
Obtenir le diplôme de chef d'entreprise après 2 ou 3 ans, qui donne les bases techniques et de gestion.
Trouver un maître de stage : contacter un chaumier expérimenté pour réaliser un apprentissage spécifique au chaume. Cette étape est cruciale et peut durer plusieurs années.
Se perfectionner sur des techniques spécifiques (faîtages, noues, rénovation du patrimoine).
Envisager de passer l'examen pour l'accès à la profession dans le secteur de la construction pour pouvoir s'installer comme indépendant.
Suivre des formations continues sur les nouvelles normes de sécurité et les matériaux écologiques.

🏢 Lieux de travail

Artisan indépendant (statut le plus courant).
Salarié dans une petite entreprise spécialisée en toitures de chaume.
Entreprise de restauration de monuments historiques et du patrimoine.
Collaborateur pour des entreprises de construction écologique haut de gamme.
Reconversion possible vers le métier de couvreur traditionnel (ardoise, tuile).
Reconversion vers la charpente ou la construction en ossature bois.
Formateur pour transmettre le savoir-faire (très rare).
Conseiller technique pour des bureaux d'architectes spécialisés en patrimoine.

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Travail en plein air, au contact de la nature.
  • Grande autonomie et indépendance.
  • Satisfaction de réaliser un ouvrage concret et durable.
  • Préservation d'un savoir-faire artisanal et du patrimoine.
  • Métier de niche avec peu de concurrence.
  • Participation à des projets de construction écologique.
  • Résultat esthétique unique et valorisant.
  • Relation directe avec la clientèle.

⚠️ Points -

  • Travail très exigeant physiquement.
  • Exposition aux conditions météorologiques (pluie, vent, chaleur).
  • Risques liés au travail en hauteur.
  • Saisonnalité de certains travaux.
  • Difficulté à trouver une formation et un maître d'apprentissage.
  • Pénurie de matière première de qualité.
  • Déplacements fréquents et parfois longs vers les chantiers.
  • Nécessité d'investir dans du matériel spécifique.

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📝 Conseils pour devenir chaumier / chaumière

Ne néglige pas ta condition physique. C'est la base pour tenir sur la durée.
Sois curieux et patient. L'apprentissage est long et se fait sur le tas.
Contacte directement les chaumiers en activité pour demander un stage. C'est la meilleure porte d'entrée.
Développe des compétences en couverture traditionnelle (ardoise, tuile), cela peut être un complément d'activité.
Suis une formation en gestion d'entreprise (via l'IFAPME par exemple) si tu vises le statut d'indépendant.
Construis un portfolio de tes réalisations, même petites, pour montrer ton savoir-faire.
N'aie pas peur de la mobilité, les chantiers peuvent être partout en Belgique.
Apprends à connaître les différents types de roseaux et leurs spécificités.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Le travail physique en extérieur par tous les temps te motive-t-il ?
As-tu le sens de l'équilibre et n'as-tu pas le vertige ?
Es-tu patient(e) et capable de répéter des gestes précis pendant des heures ?
L'idée de préserver un patrimoine architectural t'enthousiasme-t-elle ?
Es-tu prêt(e) à suivre une longue période d'apprentissage sur le terrain ?
L'autonomie et la gestion d'un chantier de A à Z t'attirent-elles ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire d'un chaumier en Belgique ?

Le salaire d'un chaumier varie fortement. Un ouvrier débutant peut espérer entre 2.300€ et 2.800€ brut/mois. Avec de l'expérience, un salarié confirmé peut atteindre 3.200€ à 4.500€. Pour un chaumier indépendant, les revenus sont très variables et dépendent du carnet de commandes, mais peuvent être significativement plus élevés, bien qu'il faille déduire les charges, l'achat de matériel et les assurances.

Quelle formation suivre pour devenir chaumier en Belgique francophone ?

Il n'y a pas de filière directe. Le chemin le plus courant est de suivre une formation en couverture ou charpente en alternance via l'IFAPME ou le SFPME. Une fois ce diplôme de base obtenu, il est indispensable de trouver un maître-chaumier pour un apprentissage pratique qui dure plusieurs années. La transmission du savoir se fait essentiellement sur le chantier.

Est-ce un métier difficile physiquement ?

Oui, c'est un des aspects les plus exigeants. Le métier de chaumier demande une excellente condition physique. Il faut porter des charges lourdes (bottes de roseau), travailler dans des positions inconfortables et en hauteur, et supporter les conditions climatiques parfois rudes en Belgique. Une bonne hygiène de vie est essentielle pour durer dans cette profession.

Où trouve-t-on le plus de travail pour un chaumier en Belgique ?

Les opportunités se trouvent principalement dans les zones rurales et préservées. En Wallonie, les régions comme l'Ardenne, le Condroz et la Gaume sont des bassins d'emploi importants. En Flandre, la demande est aussi présente, notamment dans les zones résidentielles aisées et sur la côte. La mobilité est donc cruciale pour un chaumier.

Y a-t-il des débouchés pour ce métier ?

Oui, les débouchés sont bons pour les personnes qualifiées et motivées. C'est un marché de niche avec très peu de professionnels. La demande est stable, portée par la rénovation du patrimoine et l'intérêt croissant pour l'éco-construction. Un jeune qui se forme sérieusement a de très fortes chances de trouver du travail ou de créer sa propre entreprise avec succès.

Quels matériaux un chaumier utilise-t-il principalement ?

Le matériau principal est le roseau (phragmites australis), apprécié pour sa durabilité et son imperméabilité. La paille de seigle peut aussi être utilisée, bien que plus rare aujourd'hui. Pour la fixation, on utilise du fil de fer galvanisé ou en inox et des vis spéciales. Le faîtage peut être réalisé avec des tuiles en terre cuite, de la terre argileuse ou des plaques de cuivre ou de zinc.

Peut-on exercer ce métier en tant que femme ?

Absolument, bien que le métier soit encore très majoritairement masculin en raison de sa dureté physique. Une chaumière doit posséder les mêmes qualités : force, endurance, agilité et savoir-faire technique. Il n'y a aucune barrière à l'entrée pour les femmes motivées et préparées aux exigences physiques de la profession.

Quelles sont les principales règles de sécurité à respecter ?

La sécurité est primordiale. Le risque principal est la chute de hauteur. Le port d'un harnais de sécurité est obligatoire et doit être attaché à un point d'ancrage fiable. Il faut également assurer la stabilité des échafaudages et des échelles. Le port des équipements de protection individuelle (gants, chaussures de sécurité, lunettes) est également indispensable pour se protéger des coupures et des poussières.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • IFAPME - Centre de formation de Libramont (pour Couvreur)
  • IFAPME - Centre de formation de Gembloux-Tamines (pour Charpentier)
  • SFPME - Centre de formation de Bruxelles (Construction)
  • Apprentissage direct auprès d'artisans en Wallonie et en Flandre
  • Centres de compétences du FOREM (ConstruForm) pour les bases du bâtiment
  • Centrum voor Middenstandsopleiding (Syntra) en Flandre (pour les néerlandophones)

💼 Zones d'emploi

  • Province de Luxembourg (Ardenne)
  • Province de Namur (Condroz)
  • Province de Liège (Hautes Fagnes)
  • Hainaut (Botte du Hainaut)
  • Brabant wallon (zones rurales)
  • Flandre-Occidentale (région de Knokke, Zwin)
  • Flandre-Orientale (zones rurales)
  • Province d'Anvers (Campine)

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