Chasseur de têtes / Chasseuse de têtes : Le Guide Complet du Métier en Belgique

La rémunération est très variable. Un consultant junior à Bruxelles peut espérer un fixe de 2 800€ à 3 500€ brut/mois, plus commissions. Un senior confirmé peut atteindre 5 000€ à 7 000€ de fixe, avec un package total (OTE - On-Target Earnings) pouvant dépasser 100 000€ à 150 000€ annuels grâce aux bonus.

Il n'y a pas de voie royale. Un Master (Bac+5) en gestion, RH, commerce ou psychologie est la base la plus fréquente. Des écoles comme Solvay, l'ICHEC ou HEC Liège sont très appréciées. Cependant, une première expérience réussie en vente ou en recrutement est souvent plus importante que le diplôme initial.

Principalement dans des cabinets de recrutement internationaux (comme Hays, PageGroup) ou des cabinets 'boutiques' spécialisés, massivement présents à Bruxelles. Il peut aussi travailler en interne, dans le département 'Talent Acquisition' d'une grande entreprise (par exemple chez GSK, AB InBev, ou une grande banque).

Oui, c'est une profession très bien établie et reconnue dans le monde de l'entreprise. Ce n'est pas un titre protégé, mais la profession est structurée via des fédérations comme Federgon. La crédibilité se construit sur la base des résultats et de la réputation.

Le recruteur classique gère souvent un grand volume de postes, publie des annonces et trie les CVs de candidats actifs. Le chasseur de têtes, ou expert en acquisition de talents, travaille sur des mandats plus rares et stratégiques, en approchant de manière proactive des candidats 'passifs' qui ne sont pas en recherche active d'emploi.

Oui, c'est tout à fait possible et de plus en plus courant. Il faut cependant avoir plusieurs années d'expérience en cabinet et un solide réseau de clients et de candidats. Le statut d'indépendant offre plus de flexibilité mais aussi plus de risques, car la rémunération dépend à 100% des missions réussies.

La ténacité est la clé : il faut savoir gérer le rejet. Un excellent sens commercial pour convaincre clients et candidats est crucial. La curiosité pour comprendre rapidement des secteurs variés et la psychologie pour évaluer les personnalités sont indispensables pour un professionnel du recrutement de haut niveau.

Oui, les débouchés sont constants. Dans un marché du travail tendu avec de nombreux profils pénuriques (IT, ingénieurs, financiers), les entreprises ont de plus en plus recours à des spécialistes pour trouver les bons profils. La demande pour de bons consultants en recrutement reste donc élevée.

À Bruxelles, il est quasiment indispensable pour évoluer au plus haut niveau. Dans les cabinets internationaux, l'anglais est la langue de travail. Pour couvrir tout le marché belge, la connaissance du néerlandais est un atout majeur. En Wallonie, le français et l'anglais peuvent suffire pour certains postes.

Oui, et c'est même recommandé. La plupart des cabinets sont organisés par 'practice' ou secteur : IT & Digital, Finance & Comptabilité, Ingénierie, Life Sciences (pharma), Juridique, etc. Devenir un spécialiste en recrutement de dirigeants dans un de ces domaines augmente considérablement sa valeur sur le marché.