Chargé / Chargée de projets culturels : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie fortement. En début de carrière dans une ASBL (commission paritaire 329.02), il se situe autour de 2 300€ - 2 600€ brut/mois. Avec de l'expérience, un gestionnaire de projets culturels peut atteindre 3 000€ - 3 800€ brut. Dans de grandes institutions ou comme indépendant avec une bonne réputation, les revenus peuvent être plus élevés.

Les Masters en Gestion Culturelle de l'ULB et de l'UCLouvain sont des références. Le master de l'IHECS en management d'événements est également très apprécié. Il est crucial de compléter ces formations théoriques par des stages longs et des expériences de terrain pour être un coordinateur culturel efficace.

Oui, le secteur est attractif et donc compétitif. Les contrats sont souvent des CDD liés à des projets spécifiques. Le réseau est fondamental. La majorité des offres d'emploi circulent via des plateformes spécialisées (Culture.be, etc.) et le bouche-à-oreille. La polyvalence et des compétences en numérique sont des atouts majeurs.

C'est une option de plus en plus courante, souvent via des structures comme la SMART. Cela offre de la flexibilité mais aussi de l'incertitude. Pour devenir un chef de projet culturel freelance, il est conseillé de se constituer un solide réseau et un portfolio de projets réussis après quelques années d'expérience en tant que salarié.

Le chargé de projet culturel organise l'événement de A à Z (logistique, budget, communication). Le médiateur culturel se concentre sur le lien entre l'œuvre/l'événement et le public (création de visites guidées, d'ateliers pédagogiques, etc.). Ce sont deux fonctions très complémentaires.

Le français est essentiel en Wallonie et à Bruxelles. À Bruxelles, une bonne connaissance du néerlandais est un atout considérable et souvent exigé. L'anglais est indispensable pour travailler sur des projets internationaux, avec des artistes ou des partenaires étrangers.

Un gestionnaire de projet culturel peut évoluer vers des postes de direction de festival, de centre culturel, ou de programmateur. Il peut aussi se spécialiser dans un domaine précis (recherche de fonds, communication digitale) ou créer sa propre structure de production.

Pas nécessairement un expert, mais une solide culture générale et une curiosité pour différents domaines artistiques sont indispensables. La passion pour la culture est le moteur de ce métier, mais ce sont les compétences en gestion qui font le succès d'un professionnel de l'événementiel culturel.

Le financement est souvent mixte. Il repose sur les subsides publics (Fédération Wallonie-Bruxelles, Régions, communes), les revenus propres (billetterie, sponsoring, mécénat privé via le Tax Shelter), et parfois des fonds européens (Europe Créative).

Le numérique est devenu central. Un spécialiste en ingénierie culturelle doit maîtriser les outils de communication digitale (réseaux sociaux, newsletters), les plateformes de billetterie en ligne, les logiciels de gestion de projet et s'adapter aux nouvelles formes de diffusion culturelle (streaming, événements hybrides).