Assistant / Assistante parlementaire (h/f/x) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie fortement. Un attaché parlementaire débutant gagne généralement entre 2.500€ et 3.000€ brut par mois. Avec de l'expérience, un conseiller politique peut espérer entre 3.500€ et 4.500€ brut. La rémunération dépend du parlement (fédéral, régional) et du budget alloué au groupe politique ou au député.

Un Master (Bac+5) est quasi systématiquement requis. Les filières les plus courantes sont les sciences politiques, le droit, les relations internationales, la communication ou le journalisme. Les diplômes de l'ULB, l'UCLouvain et l'ULiège sont particulièrement appréciés. Un stage long est un atout majeur.

Principalement à Bruxelles (Parlement fédéral, Parlement bruxellois, Parlement de la FWB) et à Namur (Parlement de Wallonie). Des opportunités existent aussi au Parlement européen (Bruxelles/Strasbourg) ou au Parlement de la Communauté germanophone à Eupen. Le lieu de travail est le bureau de l'élu au sein de l'assemblée.

Les offres sont rarement publiques. Le recrutement se fait majoritairement par le réseau. Il est conseillé de s'engager dans un parti politique, de faire un stage parlementaire ou de postuler spontanément auprès des députés ou des groupes politiques dont on partage les convictions.

L'assistant parlementaire a un rôle plus large de conseil et d'analyse sur le fond des dossiers législatifs. L'attaché de presse se concentre exclusivement sur la communication et les relations avec les médias. Cependant, dans les petites équipes, le collaborateur parlementaire cumule souvent les deux casquettes.

Non, la stabilité n'est pas sa caractéristique principale. Le contrat de travail d'un collaborateur de député est souvent lié à la durée du mandat de l'élu. En cas de défaite électorale, le contrat prend fin. C'est un métier passionnant mais précaire.

La discrétion absolue, une grande capacité de travail et de résistance au stress, d'excellentes capacités d'analyse et de synthèse, une aisance rédactionnelle, la proactivité et une loyauté sans faille envers l'élu que l'on assiste.

Oui, une expérience comme spécialiste des affaires publiques est très valorisée. Les débouchés sont nombreux : cabinets ministériels, administrations publiques (via Selor), lobbys, fédérations sectorielles, grandes entreprises (affaires publiques), ONG ou retour dans le monde académique.

Pour travailler au Parlement de Wallonie à Namur, le français est suffisant. Cependant, pour tout poste au niveau fédéral à Bruxelles, le bilinguisme français-néerlandais est un atout considérable, voire une exigence, pour comprendre l'ensemble des débats et des documents.

Oui, absolument. Un assistant parlementaire suit généralement les commissions où siège son député. Il peut donc développer une véritable expertise sur des thématiques précises : la santé, l'environnement, les finances, la justice, etc. Cette spécialisation est un atout pour la suite de sa carrière.