🎁 Découvrez votre voie en 2 minutes - Quiz gratuit avec analyse personnalisée
Démarrer

Ardoisier / Ardoisière : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Artisan expert de la toiture, tu extrais, tailles et poses l'ardoise pour protéger et embellir les bâtiments, des maisons traditionnelles aux monuments historiques.

Prêt(e) à sculpter la pierre et à coiffer les toits de notre patrimoine avec un savoir-faire ancestral ?

Ardoisier / Ardoisière

Le métier de ardoisier / ardoisière vous intéresse ? Découvrez en 2 minutes si votre profil est compatible.

Tester ma compatibilité (Quiz Gratuit)

Gagnez des mois de réflexion avec un bilan immédiat :

🎓

Études

L'accès au métier se fait principalement via l'enseignement secondaire professionnel (option Couvreur) ou par la formation en alternance (IFAPME/SFPME) qui débouche sur un diplôme de chef d'entreprise. Des formations qualifiantes via Le Forem sont aussi possibles.

Qualités clés

Excellente condition physique, dextérité manuelle, précision, sens de l'équilibre, absence de vertige, esprit d'équipe, rigueur, connaissance des matériaux.

💰

Salaire

2800-4200€ brut/mois (débutant 2800-3200€, expérimenté 3300-4200€ + primes d'intempéries et indemnités de mobilité).

⚙️

Conditions

Travail en extérieur par tous les temps, en hauteur sur des échafaudages ou directement sur les toits. Les horaires sont réguliers mais peuvent être adaptés selon la météo et les chantiers.

Introduction au métier de ardoisier / ardoisière

Tu rêves d'un métier où tes mains créent quelque chose de durable et de beau ? En tant qu'ardoisier ou ardoisière, tu seras le gardien d'une technique séculaire. Chaque toit que tu couvriras sera une œuvre unique, alliant esthétique et protection. C'est un métier exigeant, au grand air, qui te donnera la fierté de voir le résultat concret de ton travail et de participer à la préservation du paysage architectural belge.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

2-3 ans Durée de formation
Environ 1 500 - 2 000 Professionnels actifs
En croissance Croissance annuelle
Élevé (plus de 85%) Taux d'insertion
42 ans Âge moyen
Moins de 2% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Préparer le chantier et sécuriser la zone de travail.
  • Monter les échafaudages et les équipements de sécurité.
  • Réaliser le lattage et le contre-lattage de la charpente.
  • Sélectionner, cliver (fendre) et épincer (tailler) les ardoises aux dimensions requises.
  • Poser les ardoises naturelles ou artificielles selon différentes techniques (au crochet, au clou).
  • Assurer l'étanchéité parfaite de la toiture et des points singuliers (cheminées, fenêtres de toit).
  • Effectuer les travaux de zinguerie : pose de gouttières, de chéneaux et de descentes d'eau.
  • Installer les éléments d'isolation thermique sous toiture.
  • Réaliser l'entretien, la réparation ou la rénovation de toitures existantes.
  • Conseiller les clients sur le choix des matériaux et les techniques de pose.

🛠️ Outils et équipements

Marteau d'ardoisier (avec tête pointue et plate)
Enclume de couvreur (ou tasson)
Tire-clou et pince à ardoise
Cisaille à ardoise (guillotine)
Équipements de Protection Individuelle (EPI) : harnais, casque, gants, chaussures de sécurité
Échafaudage et échelle de toit
Plieuse à zinc
Mètre, équerre, niveau et cordeau à tracer
Visseuse et cloueur pneumatique
Matériel de soudure pour le zinc

📅 Journée type

06h30-07h30
Arrivée au dépôt ou rendez-vous sur le chantier. Briefing d'équipe avec le chef de chantier, revue des tâches de la journée et des consignes de sécurité. Chargement du matériel.
07h30-12h00
Montage sur le toit. Début des travaux : pose du lattage, préparation et taille des ardoises. Début de la couverture d'une section du toit, en veillant à l'alignement et à la fixation.
12h00-12h30
Pause déjeuner, souvent prise en équipe sur le chantier.
12h30-15h30
Continuation de la pose des ardoises. Traitement des points techniques : noues, arêtiers, contours de cheminées. Travaux de zinguerie en parallèle si nécessaire.
15h30-16h00
Nettoyage du chantier, rangement des outils et des matériaux. Bâchage de la toiture si les travaux ne sont pas terminés pour la protéger des intempéries. Débriefing de fin de journée.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

L'or bleu des Ardennes : L'ardoise a longtemps été une ressource majeure en Wallonie, notamment dans la région de la Semois et de la Salm. Les anciennes ardoisières de Vielsalm ou d'Herbeumont témoignent de ce riche passé industriel.
Un marteau unique : Le marteau d'ardoisier est un outil très spécifique. Sa tête pointue sert à percer les trous pour les clous, sa partie plate à enfoncer les clous, et le tranchant sur le manche permet de tailler l'ardoise (l'épince).
Le crochet, une spécificité belge : Si la pose au clou est traditionnelle, la pose au crochet en acier inoxydable est extrêmement répandue en Belgique. Elle est plus rapide et économique, et s'est imposée sur la majorité des chantiers neufs.
Protection du patrimoine : Dans de nombreuses communes, surtout en Ardenne, les règlements urbanistiques imposent l'utilisation de l'ardoise naturelle pour les nouvelles constructions et les rénovations afin de préserver l'harmonie architecturale des villages.
Plus qu'un toit : Aujourd'hui, l'ardoise n'est plus réservée aux toitures. On la retrouve de plus en plus en bardage de façade, en dallage de sol et même en décoration intérieure, ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour le métier.

📖 Témoignage

« Ce que j'aime, c'est le côté concret et la fierté du travail bien fait. Quand je finis un toit, je sais qu'il est là pour 100 ans. C'est physique, on travaille dehors, mais voir un bâtiment transformé par notre travail, ça n'a pas de prix. » - Julien, Ardoisier-couvreur

🎓 Formation pour devenir ardoisier / ardoisière

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtenir son CEB (Certificat d'Études de Base).
S'orienter vers l'enseignement secondaire professionnel, 3e degré, option "Couvreur-étancheur".
Alternative : S'inscrire en formation en alternance (CEFA) dès 15 ans pour apprendre le métier sur le terrain.
Suivre la formation de "Chef d'entreprise - Couvreur" à l'IFAPME (Wallonie) ou au SFPME (Bruxelles), souvent la voie royale pour devenir indépendant.
Pour les adultes en reconversion, suivre une formation qualifiante auprès des centres de compétence du Forem (ex: ConstruForm).
Obtenir la certification VCA (sécurité sur chantier), un quasi-indispensable pour travailler dans la construction.
Acquérir de l'expérience comme ouvrier qualifié avant de potentiellement créer sa propre entreprise (nécessite l'accès à la profession).

🏢 Lieux de travail

Entreprises de toiture et de couverture (PME)
Entreprises générales de construction et de rénovation
Sociétés spécialisées dans la restauration de monuments historiques
Travailler comme ardoisier indépendant (statut d'indépendant)
Devenir chef d'équipe ou conducteur de chantier
Se spécialiser en zinguerie ou en étanchéité
Évoluer vers un poste de formateur dans un centre IFAPME ou au Forem
Devenir technico-commercial pour un fabricant de matériaux de toiture

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Un métier en pénurie assurant de trouver facilement un emploi.
  • Un travail concret dont on voit immédiatement le résultat.
  • Une bonne rémunération, surtout avec de l'expérience.
  • La possibilité de travailler en plein air.
  • Un savoir-faire artisanal valorisant et respecté.
  • La participation à la préservation du patrimoine.
  • Un travail d'équipe stimulant.
  • De réelles possibilités d'évolution et de se mettre à son compte.

⚠️ Points -

  • Métier très exigeant physiquement (port de charges, positions inconfortables).
  • Exposition aux conditions météorologiques (froid, chaleur, pluie).
  • Travail en hauteur constant, ce qui comporte des risques.
  • Risques de coupures et de troubles musculo-squelettiques.
  • Horaires parfois longs pour terminer un chantier avant les intempéries.
  • Le bruit et la poussière sur les chantiers.
  • Déplacements fréquents d'un chantier à l'autre.

Ces avantages vous motivent ? Ces inconvénients vous font douter ? Découvrez objectivement si votre profil est fait pour ce métier grâce à notre quiz gratuit.

Faire le quiz gratuit

Gagnez des mois de réflexion avec un bilan immédiat :

📝 Conseils pour devenir ardoisier / ardoisière

Soigne ta condition physique. C'est la base pour durer dans ce métier.
N'aie jamais peur de poser des questions sur la sécurité. Ta vie en dépend.
Sois curieux et apprends des anciens. Ils ont des tours de main qui ne sont dans aucun livre.
Profite des stages pendant ta formation pour te faire connaître d'un patron potentiel.
Spécialise-toi. La zinguerie, l'isolation ou la restauration sont des créneaux porteurs.
Obtiens ton brevet VCA le plus tôt possible, c'est un sésame pour l'emploi.
Protège-toi : utilise systématiquement tes EPI (gants, harnais, casque...).
Développe ton sens de l'observation et de la précision, un toit doit être parfait.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Le travail en hauteur te stimule plus qu'il ne t'effraie ?
Es-tu à l'aise avec l'idée de travailler dehors, même quand la météo est capricieuse ?
As-tu une bonne endurance et une force physique notable ?
Le travail manuel et la recherche du geste parfait te passionnent ?
Aimes-tu voir le résultat tangible et durable de tes efforts à la fin de la journée ?
L'idée de travailler en équipe sur un chantier te motive ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

Découvrez votre profil de compatibilité pour le métier de ardoisier / ardoisière

Démarrer le quiz et voir mon profil

❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire d'un ardoisier en Belgique ?

En Belgique, le salaire d'un ardoisier est régi par la Commission Paritaire 124 (Construction). Un débutant peut espérer entre 2800€ et 3200€ brut/mois. Avec de l'expérience et de l'autonomie, ce salaire peut monter entre 3300€ et 4200€ brut/mois. À cela s'ajoutent des avantages comme les timbres fidélité et intempéries, ainsi que des indemnités de mobilité.

Quelles formations suivre pour devenir ardoisier ?

La voie la plus courante est la formation en alternance via l'IFAPME en Wallonie ou le SFPME à Bruxelles, pour obtenir un diplôme de chef d'entreprise Couvreur. Il est aussi possible de passer par l'enseignement secondaire professionnel. Pour les adultes, Le Forem propose des formations qualifiantes très complètes et reconnues par le secteur.

Faut-il une condition physique particulière ?

Oui, absolument. Le métier d'ardoisier est très exigeant physiquement. Il faut être capable de porter des charges lourdes (paquets d'ardoises), travailler dans des positions parfois inconfortables et avoir une bonne endurance. Une absence totale de vertige et un bon sens de l'équilibre sont également indispensables pour travailler en hauteur en toute sécurité.

Où trouve-t-on le plus de travail en tant qu'ardoisier en Belgique ?

Historiquement, la demande est très forte en Wallonie, et plus particulièrement dans les provinces de Luxembourg, Liège et Namur, où l'ardoise est un matériau traditionnel. Cependant, les chantiers de rénovation de prestige à Bruxelles et dans le Brabant Wallon offrent aussi de nombreuses opportunités pour les artisans qualifiés.

Quelles sont les perspectives d'évolution ?

Les perspectives sont excellentes. Après quelques années d'expérience, un ardoisier peut devenir chef d'équipe ou conducteur de chantier. La suite logique pour beaucoup est de se mettre à leur compte et de devenir indépendant, le métier étant en pénurie. D'autres évolutions sont possibles vers la formation ou des postes technico-commerciaux.

Est-ce un métier dangereux ?

Le travail en hauteur comporte des risques inhérents. Cependant, la sécurité est une priorité absolue dans le secteur de la construction en Belgique. Le respect strict des règles, le port des Équipements de Protection Individuelle (harnais, casque...) et l'obtention du brevet VCA permettent de minimiser considérablement les dangers. La vigilance est la clé.

Peut-on devenir ardoisier en reconversion professionnelle ?

Oui, c'est tout à fait possible. Des organismes comme Le Forem ou les centres de promotion sociale proposent des parcours de formation adaptés aux adultes. Si vous avez une bonne condition physique et une forte motivation, le secteur vous accueillera à bras ouverts, car il y a une forte demande de main-d'œuvre qualifiée.

Quelle est la différence entre un ardoisier et un couvreur ?

Un ardoisier est un couvreur spécialisé. Alors qu'un couvreur peut travailler avec divers matériaux (tuiles, zinc, EPDM...), l'ardoisier maîtrise spécifiquement la taille et la pose de l'ardoise, une technique qui demande un savoir-faire particulier. En pratique, en Belgique, beaucoup de couvreurs-ardoisiers sont polyvalents mais l'appellation 'ardoisier' implique une haute compétence dans ce matériau noble.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • IFAPME - Centre de formation de Villers-le-Bouillet
  • IFAPME - Centre de formation de Libramont
  • SFPME - Centre de formation Construction (Bruxelles)
  • Le Forem Formation - Centre de compétence ConstruForm (Châtelineau)
  • Athénée Royal de Neufchâteau - Section Construction
  • Institut de la Construction et du Bois (Ciney)
  • CEFA - Plusieurs centres en Wallonie et à Bruxelles

💼 Zones d'emploi

  • Province de Luxembourg (Ardenne)
  • Province de Liège
  • Province de Namur
  • Hainaut (Botte du Hainaut)
  • Région de Bruxelles-Capitale (rénovation)
  • Brabant Wallon
  • Toute zone rurale avec un habitat traditionnel

🔎 Métiers similaires

🏷️ Critères du métier

Clique sur un critère de ton choix pour voir d'autres métiers correspondant à ce critère.

Prêt(e) à passer de l'information à l'action ?

Découvrez si le métier de ardoisier / ardoisière correspond vraiment à votre personnalité avec notre analyse gratuite.

Commencer mon quiz gratuit