Technicien(ne) en lithographie : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire d'un imprimeur lithographe en Belgique dépend de l'expérience et du type d'entreprise. Un débutant commence autour de 2 300 € brut par mois. Avec de l'expérience, un conducteur de presse offset confirmé peut gagner entre 2 800 € et 3 500 € brut, sans compter les primes pour le travail de nuit ou de week-end.

Le parcours classique est un CESS en 6e ou 7e professionnelle en 'imprimerie'. Il est aussi possible de suivre un Bachelier en techniques graphiques en Haute École. L'IFAPME et le SFPME proposent d'excellentes formations en alternance pour devenir conducteur de presse offset, très appréciées des employeurs.

Les débouchés se trouvent principalement dans les imprimeries de labeur, les entreprises de packaging, la presse, et les ateliers d'art. Malgré la digitalisation, la demande pour des opérateurs qualifiés reste forte car les départs à la pension sont nombreux et les compétences sont rares.

L'impression offset (lithographie) utilise des plaques et de l'encre humide, idéale pour les grands volumes avec une qualité supérieure et un coût par exemplaire très bas. L'impression numérique imprime directement depuis un fichier, ce qui est parfait pour les petites quantités et la personnalisation. Un professionnel de la lithographie maîtrise le premier procédé.

Oui, le métier reste physique (station debout prolongée, port de charges comme les rames de papier) et comporte des risques liés à l'utilisation de produits chimiques (encres, solvants) et au bruit des machines. Le port d'équipements de protection individuelle (EPI) est obligatoire et essentiel.

Un opérateur de presse offset peut évoluer vers un poste de chef d'atelier, de responsable de production, ou de technicien de maintenance spécialisé. Il peut aussi se spécialiser sur des machines plus complexes (presses 8 couleurs, vernis, etc.) ou devenir deviseur pour estimer le coût des travaux d'impression.

Non, il n'est pas nécessaire de savoir dessiner. En revanche, une excellente perception des couleurs et un grand sens du détail sont indispensables. Le métier est plus technique qu'artistique, bien qu'il contribue à la création de beaux objets.

Oui, très fréquent. Les grandes imprimeries fonctionnent souvent en 2x8 ou 3x8 (trois pauses de huit heures) pour rentabiliser les machines coûteuses. La flexibilité horaire et l'acceptation du travail de nuit sont souvent des prérequis.

Le CTPiste (de l'anglais Computer-to-Plate) est le technicien qui prépare les plaques d'impression offset à partir des fichiers numériques fournis par les graphistes. C'est l'étape qui précède le travail du lithographe sur la presse. Dans les petites structures, l'imprimeur peut aussi assumer cette tâche.

Absolument. Bien que le numérique ait pris des parts de marché, l'offset reste imbattable en termes de coût et de qualité pour les moyens et longs tirages (livres, magazines, emballages). Le métier se transforme mais ne disparaît pas. Les profils qualifiés sont recherchés pour remplacer les nombreux départs à la retraite.