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Technicien Haute Tension / Technicienne Haute Tension : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Deviens un maillon essentiel de la chaîne énergétique en assurant l'installation, la maintenance et la réparation des réseaux électriques à très haute tension.

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Technicien Haute Tension / Technicienne Haute Tension

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🎓

Études

Un CESS technique ou professionnel en électricité est une excellente base. Le diplôme le plus courant est le Bachelier en électromécanique, obtenu en Haute École, complété par des formations spécifiques et des certifications de sécurité (BA5, VCA).

Qualités clés

Rigueur absolue, Sang-froid, Excellente condition physique, Esprit d'équipe, Capacité d'analyse, Précision, Autonomie, Respect des procédures

💰

Salaire

2.800-5.500€ brut/mois (débutant 2.800-3.400€, confirmé 3.500-5.500€ + primes de risque, d'astreinte et de mobilité)

⚙️

Conditions

Travail principalement en extérieur, souvent en hauteur et exposé aux conditions météo. Les horaires sont réguliers mais incluent des gardes et des astreintes (nuit, week-end) pour les dépannages urgents.

Introduction au métier de technicien haute tension / technicienne haute tension

Imagine-toi au cœur du réseau qui alimente des villes entières, des industries et des hôpitaux. En tant que technicien ou technicienne haute tension, tu n'es pas un simple électricien : tu es le gardien d'une infrastructure critique. Ton expertise et ta rigueur permettent à des millions de personnes de vivre et travailler. C'est un métier d'action, de haute responsabilité et de défis techniques constants, où chaque intervention compte.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

3 ans (Bachelier) ou formations qualifiantes (6-18 mois) Durée de formation
Environ 4.000 - 6.000 en Belgique Professionnels actifs
En croissance Croissance annuelle
Très élevé (>90%) Taux d'insertion
42 ans Âge moyen
Moins de 5% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Installer de nouveaux équipements sur le réseau haute tension (postes de transformation, disjoncteurs, sectionneurs).
  • Effectuer la maintenance préventive et curative des installations électriques.
  • Tirer, raccorder et jonctionner des câbles souterrains ou aériens à haute tension.
  • Diagnostiquer les pannes et les défauts sur le réseau à l'aide d'appareils de mesure spécifiques.
  • Réaliser des manœuvres de consignation pour garantir la sécurité avant toute intervention.
  • Effectuer les essais et les tests de mise en service des nouvelles installations.
  • Rédiger des rapports techniques détaillés après chaque intervention.
  • Assurer le respect strict des normes de sécurité (RGIE, BA4/BA5).
  • Participer au service de garde pour les dépannages d'urgence.
  • Mettre à jour les schémas et la documentation technique des installations.

🛠️ Outils et équipements

Vérificateur d'Absence de Tension (VAT)
Perche isolante
Pince ampèremétrique et multimètre
Megohmmètre
Caméra thermique
Gants et tapis isolants
Nacelle élévatrice et équipements de travail en hauteur
Logiciels de GMAO (Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur)
Tablette pour consultation de plans et rapports
Outils de sertissage et de connexion
Détecteur de champs électromagnétiques
Équipements de Protection Individuelle (EPI) spécifiques (casque, visière anti-arc, vêtements ignifugés)

📅 Journée type

07h00-08h30
Arrivée au centre d'exploitation. Réunion d'équipe pour discuter des interventions du jour, analyse des risques et préparation du matériel et des permis de travail.
08h30-12h00
Déplacement sur le premier site (poste de transformation). Procédure de consignation de l'installation. Début de l'intervention : maintenance préventive d'un disjoncteur haute tension.
12h00-12h30
Pause déjeuner sur le terrain ou retour rapide à la base.
12h30-15h30
Suite et fin de l'intervention. Réalisation des tests fonctionnels pour s'assurer du bon fonctionnement de l'équipement après maintenance. Déconsignation et remise en service de l'installation.
15h30-16h30
Retour au centre. Rangement du matériel, nettoyage du véhicule et rédaction du rapport d'intervention dans le système GMAO. Préparation du chantier du lendemain.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Habilitations belges BA4/BA5 : En Belgique, personne ne peut travailler sur ou à proximité d'une installation électrique sans une habilitation de sécurité. Le technicien haute tension détient généralement la certification BA5 (personne compétente), la plus élevée, qui l'autorise à diriger les travaux et à effectuer les consignations.
Le bruit de la haute tension : Par temps humide, les lignes à très haute tension (380.000 volts) peuvent émettre un grésillement caractéristique. C'est l'effet couronne, un phénomène de décharge électrique qui ionise l'air autour des conducteurs.
Elia, le chef d'orchestre : Le réseau belge de transport d'électricité est géré par Elia. Les techniciens qui y travaillent interviennent sur les "autoroutes de l'électricité", des infrastructures cruciales pour l'approvisionnement du pays et les échanges d'énergie avec nos voisins.
Un métier en pleine transition : Avec le développement des parcs éoliens en Mer du Nord et des grands parcs photovoltaïques, le métier évolue. Les techniciens sont de plus en plus amenés à travailler sur des postes de conversion courant continu/courant alternatif.
Le câble Nemo Link : Les techniciens belges ont participé à des projets d'envergure comme le Nemo Link, une interconnexion électrique sous-marine de 140 km entre la Belgique (Zeebrugge) et le Royaume-Uni, essentielle pour la sécurité d'approvisionnement des deux pays.

📖 Témoignage

« Ce que j'aime, c'est le côté concret et la fierté du travail accompli. Quand tu termines un dépannage en pleine nuit et que tu vois les lumières se rallumer dans les villages, tu sais pourquoi tu fais ce métier. C'est exigeant, mais la camaraderie et le sentiment d'être utile sont incroyables. » - Kevin, Technicien de maintenance réseau chez ORES.

🎓 Formation pour devenir technicien haute tension / technicienne haute tension

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtenir son CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur) en 6ème technique de qualification ou 7ème professionnelle en Électricité.
S'inscrire en Bachelier en Électromécanique dans une Haute École (ex: HEPL, HELHa, ECAM).
Effectuer des stages en entreprise chez des gestionnaires de réseau (Elia, ORES, RESA) ou dans de grandes industries.
Suivre des formations complémentaires via des centres de compétence comme Technifutur ou Le Forem.
Obtenir les certifications indispensables : BA5 (compétence électrique) et VCA (sécurité sur chantier).
Postuler pour un premier emploi et suivre une période de formation intensive en interne avec un mentor expérimenté.
Se spécialiser au fil des années (protection, automates, maintenance prédictive).

🏢 Lieux de travail

Gestionnaires de réseau de transport et de distribution (Elia, ORES, RESA)
Grandes entreprises industrielles (pétrochimie, sidérurgie, cimenteries)
Sociétés de maintenance industrielle spécialisées
Infrabel (pour la maintenance des caténaires du réseau ferroviaire)
Producteurs d'énergie (centrales électriques, parcs éoliens)
Bureaux d'études et d'ingénierie en électricité
Installateurs de parcs photovoltaïques à grande échelle
Reconversion possible vers des postes de gestion de projet, de préparateur de chantier ou de formateur technique.

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Sécurité de l'emploi très élevée (pénurie de profils qualifiés).
  • Rémunération attractive avec de nombreuses primes.
  • Travail concret avec des résultats visibles.
  • Autonomie et responsabilités importantes.
  • Travail en équipe et forte solidarité.
  • Acteur clé de la transition énergétique.
  • Formation continue et possibilités d'évolution.
  • Métier qui combine travail intellectuel (diagnostic) et manuel (intervention).

⚠️ Points -

  • Risques électriques élevés nécessitant une vigilance de tous les instants.
  • Exposition aux conditions climatiques (pluie, vent, froid, chaleur).
  • Astreintes et gardes (impact sur la vie privée).
  • Travail physiquement exigeant (port de charges, postures inconfortables).
  • Travail en hauteur ou en espaces confinés.
  • Déplacements fréquents sur un large secteur géographique.
  • Pression importante lors des dépannages urgents.
  • Nécessité de se former en permanence aux nouvelles technologies.

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📝 Conseils pour devenir technicien haute tension / technicienne haute tension

Ne fais jamais, au grand jamais, l'impasse sur la sécurité. Ta vie et celle de tes collègues en dépendent.
Sois curieux et continue à te former tout au long de ta carrière. La technologie évolue vite.
Développe une excellente condition physique. C'est un métier qui sollicite le corps.
Apprends à lire et interpréter des schémas électriques complexes, c'est la base de tout.
Cultive ton sang-froid. En situation de panne, la panique est ton pire ennemi.
Obtiens tes certifications BA5 et VCA le plus tôt possible, c'est un sésame pour l'emploi.
Sois un excellent communicant. La coordination avec tes collègues est primordiale.
Si tu es encore élève du secondaire, choisis une option technique solide en électricité ou électromécanique.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Es-tu prêt(e) à travailler dehors par tous les temps ?
Le respect scrupuleux des règles et des procédures est-il une seconde nature pour toi ?
Le travail en hauteur sur un pylône ou dans une nacelle te motive-t-il ?
Acceptes-tu l'idée d'être appelé(e) en pleine nuit pour un dépannage ?
Es-tu capable de garder ton calme et d'analyser une situation sous pression ?
Aimes-tu autant réfléchir à un problème complexe que de le résoudre avec tes mains ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire d'un technicien haute tension en Belgique ?

Le salaire est très attractif en raison de la technicité et des risques du métier. Un débutant peut espérer entre 2.800€ et 3.400€ brut/mois. Avec de l'expérience, le salaire peut monter jusqu'à 5.500€ brut/mois ou plus. À cela s'ajoutent des primes conséquentes pour le risque, les gardes, les heures supplémentaires et les déplacements, ce qui augmente significativement la rémunération nette.

Quelles sont les formations requises pour exercer ce métier ?

La voie la plus classique est un Bachelier en électromécanique obtenu en Haute École. Un CESS technique ou professionnel en électricité est une bonne porte d'entrée. Des formations qualifiantes via l'IFAPME ou les centres de compétence du Forem sont aussi très appréciées. Dans tous les cas, les certifications de sécurité comme la BA5 et le VCA sont absolument obligatoires pour travailler sur les chantiers en Belgique.

Quelles sont les conditions de travail réelles ?

Il faut être prêt à travailler en extérieur, peu importe la météo. Le métier est physiquement exigeant et comporte du travail en hauteur ou en sous-sol. Les horaires peuvent être irréguliers à cause des services de garde et d'astreinte, ce qui demande une grande flexibilité. La sécurité est une obsession permanente, avec le port constant d'équipements de protection lourds.

Où peut-on travailler en tant que technicien haute tension en Wallonie et à Bruxelles ?

Les principaux employeurs sont les gestionnaires de réseau comme Elia (transport), ORES et RESA (distribution en Wallonie), ou Sibelga (Bruxelles). On trouve aussi de nombreux postes chez Infrabel pour le réseau ferroviaire, dans les grandes industries (chimie, sidérurgie) et auprès des entreprises spécialisées dans la maintenance industrielle ou les énergies renouvelables.

Quels sont les débouchés et les perspectives d'évolution ?

Les débouchés sont excellents, c'est un métier en pénurie. Avec l'expérience, un technicien peut évoluer vers des postes de chef d'équipe, de préparateur de chantier, de gestionnaire de projet ou de formateur technique. Des spécialisations dans les systèmes de protection, les automatismes ou la maintenance prédictive sont également des voies d'évolution très recherchées.

Quelle est la différence avec un électricien résidentiel ?

La principale différence réside dans les niveaux de tension et la complexité des installations. Un électricien résidentiel travaille sur la basse tension (230/400V), tandis que le technicien haute tension intervient sur des réseaux de plusieurs milliers, voire centaines de milliers de volts. Les risques sont démultipliés, les équipements sont beaucoup plus imposants et les procédures de sécurité sont infiniment plus strictes.

Le métier est-il dangereux ?

Oui, le risque est intrinsèquement élevé en raison de la haute tension. Cependant, le secteur est extrêmement réglementé en matière de sécurité. Les procédures, les formations continues et les équipements de protection sont conçus pour réduire le risque au minimum. Un technicien rigoureux qui respecte scrupuleusement les consignes minimise considérablement les dangers. Le risque zéro n'existe pas, mais tout est fait pour s'en approcher.

Faut-il être fort en mathématiques pour devenir technicien HT ?

Il n'est pas nécessaire d'être un génie des mathématiques, mais une bonne compréhension des principes physiques de l'électricité est essentielle. Il faut savoir appliquer des formules de base (loi d'Ohm, calculs de puissance), lire des schémas complexes et avoir un esprit logique et analytique pour le diagnostic de pannes. Les compétences pratiques et la rigueur priment sur les mathématiques théoriques pures.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • Haute École de la Province de Liège (HEPL) - Liège
  • Haute École Louvain en Hainaut (HELHa) - Mons
  • ECAM Brussels Engineering School - Bruxelles
  • Haute École Robert Schuman - Arlon
  • Centres de formation de l'IFAPME (Wallonie) et du SFPME (Bruxelles)
  • Centres de compétence du Forem (ex: Technifutur à Seraing)
  • Centres de formation d'Actiris à Bruxelles

💼 Zones d'emploi

  • Bassin industriel de Liège (sidérurgie, aérospatial)
  • Axe Charleroi - La Louvière - Mons (Hainaut)
  • Port d'Anvers et sa zone industrielle (Flandre, mais accessible aux francophones)
  • Zoning de Seneffe (chimie)
  • Région de Bruxelles-Capitale (services, data centers)
  • Province du Luxembourg (proximité des frontières)
  • Parcs d'activités économiques en Wallonie

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