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Technicien de recherche / Technicienne de recherche : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Tu seras le maillon essentiel entre la théorie et la pratique, en menant des expériences et en assurant le bon fonctionnement des équipements de pointe.

Prêt(e) à devenir le pilier indispensable des grandes découvertes scientifiques ?

Technicien de recherche / Technicienne de recherche

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Études

Un Bachelier professionnalisant (3 ans) en Haute École est la voie royale, par exemple en biologie médicale, chimie, ou biotechnologie. Des formations qualifiantes existent également via le FOREM.

Qualités clés

Rigueur, minutie, patience, esprit d'analyse, curiosité scientifique, autonomie, sens de l'organisation, bonne communication.

💰

Salaire

2.400-4.200€ brut/mois (débutant 2.400-2.800€, expérimenté 3.200-4.200€ + primes éventuelles pour pauses décalées ou risques).

⚙️

Conditions

Travail principalement en laboratoire, avec des horaires réguliers mais pouvant nécessiter une certaine flexibilité pour le suivi d'expériences longues. Le port d'équipements de protection est constant.

Introduction au métier de technicien de recherche / technicienne de recherche

Tu es passionné(e) par la science et tu aimes comprendre le 'comment' des choses ? En tant que technicien ou technicienne de recherche, tu ne seras pas un simple spectateur de l'innovation, tu en seras l'acteur principal au quotidien. Ta précision et ta rigueur seront les garants de la fiabilité des résultats qui feront avancer la connaissance dans des domaines aussi variés que la santé, l'environnement ou les nouveaux matériaux. Chaque jour, tu manipuleras des technologies de pointe et contribueras concrètement à façonner le monde de demain.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

3 ans (Bachelier) Durée de formation
10500 Professionnels actifs
En croissance Croissance annuelle
88% Taux d'insertion
40 Âge moyen
58 Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Préparer le matériel et les réactifs nécessaires à la réalisation des expériences.
  • Mettre en œuvre les protocoles expérimentaux définis par les chercheurs.
  • Installer, calibrer et assurer la maintenance préventive des équipements de laboratoire.
  • Effectuer le dépannage de premier niveau sur les appareils et instruments.
  • Collecter, enregistrer et mettre en forme les données et les résultats des expériences.
  • Analyser les premiers résultats et signaler toute anomalie ou observation pertinente.
  • Rédiger des comptes-rendus techniques et tenir à jour le cahier de laboratoire.
  • Gérer les stocks de consommables, de produits chimiques et passer les commandes.
  • Appliquer et faire respecter les règles d'hygiène et de sécurité (BPL - Bonnes Pratiques de Laboratoire).
  • Participer à la veille technologique sur les nouveaux équipements et techniques.

🛠️ Outils et équipements

Microscopes (optiques, électroniques)
Centrifugeuses et ultracentrifugeuses
Spectromètres (de masse, UV-Visible)
Chromatographes (HPLC, en phase gazeuse)
Pipettes automatiques et distributeurs
Hottes à flux laminaire, sorbonnes
Autoclaves et incubateurs
Logiciels de LIMS (Laboratory Information Management System)
Suite Office (Excel, Word, PowerPoint)
Logiciels d'analyse statistique (ex: R, GraphPad Prism)
Équipements de protection individuelle (EPI) : blouse, lunettes, gants

📅 Journée type

08h30-10h00
Arrivée au laboratoire, vérification des équipements (températures des frigos, congélateurs). Préparation du plan de travail et des réactifs pour les expériences du jour.
10h00-12h30
Lancement et suivi d'une série d'analyses (ex: PCR, culture cellulaire, analyse chimique). Enregistrement méticuleux des paramètres dans le cahier de laboratoire électronique.
13h30-15h00
Maintenance hebdomadaire d'un équipement spécifique (ex: nettoyage d'un chromatographe). Analyse des données brutes obtenues le matin et création des premiers graphiques.
15h00-16h30
Réunion avec l'équipe de recherche pour discuter des résultats, des problèmes rencontrés et planifier les prochaines étapes du projet.
16h30-17h30
Gestion des stocks, commande de consommables. Nettoyage et rangement de la paillasse. Préparation des expériences à lancer le lendemain matin.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

FNRS : En Belgique, de nombreux techniciens de recherche travaillent sur des projets financés par le FNRS (Fonds de la Recherche Scientifique), ce qui leur permet de participer à une recherche fondamentale de très haut niveau au sein des universités.
Biopôle Wallon : Le Biopark de Gosselies, près de Charleroi, est l'un des plus grands pôles de biotechnologie en Europe. Un technicien peut y travailler aussi bien pour une start-up innovante que pour un géant mondial de la pharma.
Sciensano : Les techniciens de l'institut de santé publique Sciensano, à Bruxelles, sont en première ligne lors des crises sanitaires, réalisant des milliers d'analyses cruciales pour la santé de la population belge.
Spécificité AFSCA : Un technicien travaillant dans le secteur agro-alimentaire en Belgique doit maîtriser les protocoles très stricts de l'AFSCA (Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire) pour garantir la qualité de nos célèbres chocolats ou bières.
Le mythe de la blouse blanche : Contrairement à l'image populaire, le travail ne se limite pas à la blouse blanche. La gestion informatique des données et la maintenance technique des appareils représentent une part croissante et passionnante du métier.
Brevets et innovations : Un technicien peut être co-inventeur sur un brevet. Sa contribution pratique et ses observations fines sont souvent décisives pour la mise au point d'une nouvelle technologie ou d'un nouveau produit.

📖 Témoignage

« Ce que j'aime, c'est la diversité. Un jour, je suis sur un microscope confocal à analyser des cellules, le lendemain je dépanne une pompe HPLC. On ne s'ennuie jamais et on sent qu'on participe à quelque chose de concret, même si les résultats prennent du temps. C'est un métier de patience et de précision. » - Julien, Technicien de recherche dans une spin-off de l'UCLouvain.

🎓 Formation pour devenir technicien de recherche / technicienne de recherche

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtention du CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur), idéalement avec une orientation en sciences fortes.
Suivre un Bachelier professionnalisant (3 ans) en Haute École. Les options les plus courantes sont : Biologie médicale, Chimie, Biotechnologie.
Effectuer un stage de fin d'études obligatoire dans un laboratoire de recherche (universitaire ou industriel) pour une première expérience concrète.
Optionnel : Poursuivre avec un Master (en cours du soir ou via une passerelle) pour évoluer vers des postes de responsable ou de chercheur.
Se spécialiser via des formations continues (proposées par des centres de compétence comme Cefochim ou le FOREM) sur des techniques spécifiques (ex : cytométrie en flux, bio-informatique).
Obtenir des certifications qualité (ex: ISO 17025) peut être un atout majeur pour travailler dans des laboratoires accrédités.
Apprendre l'anglais scientifique, indispensable pour lire les protocoles et publications internationales.

🏢 Lieux de travail

Universités et Hautes Écoles (ULB, UCLouvain, ULiège, UMons, UNamur)
Centres de recherche publics ou agréés (Cenaero, Materia Nova, Sciensano)
Industrie pharmaceutique et biotechnologique (GSK, UCB, Janssen, Eurogentec)
Spin-offs universitaires (souvent situées dans les parcs scientifiques)
Laboratoires d'analyses médicales, environnementales ou agro-alimentaires (privés ou publics)
Entreprises de chimie, de cosmétique ou de matériaux
Possibilité de reconversion vers des postes de technico-commercial pour des fournisseurs d'équipements de laboratoire.
Évolution possible vers un poste de responsable de laboratoire ou de gestionnaire qualité.

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Participer concrètement à l'avancée de la science.
  • Apprentissage continu de nouvelles techniques et technologies.
  • Métier qui a du sens et une utilité sociale.
  • Grande diversité de secteurs d'activité possibles.
  • Travail en équipe avec des chercheurs et autres techniciens.
  • Stabilité de l'emploi dans des secteurs porteurs en Belgique.
  • Possibilités d'évolution de carrière.
  • Environnement de travail intellectuellement stimulant.

⚠️ Points -

  • Certaines tâches peuvent être répétitives.
  • Nécessité de suivre des protocoles très stricts, laissant peu de place à l'improvisation.
  • Exposition à des produits chimiques, biologiques ou physiques dangereux.
  • Pression liée aux délais et à la nécessité d'obtenir des résultats fiables.
  • Le travail peut être physiquement exigeant (station debout prolongée).
  • La reconnaissance est parfois davantage portée sur les chercheurs que sur les techniciens.
  • Flexibilité horaire parfois requise pour des expériences longues.
  • Besoin constant de se tenir à jour face aux évolutions technologiques rapides.

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📝 Conseils pour devenir technicien de recherche / technicienne de recherche

Soigne ta candidature : mets en avant tes expériences de stage et les techniques que tu maîtrises.
Développe ta polyvalence : ne te limite pas à un seul type d'équipement, sois curieux.
Cultive ta rigueur : un cahier de laboratoire bien tenu est ta meilleure carte de visite.
Ne néglige pas l'anglais : c'est la langue de la science, tu en auras besoin quotidiennement.
Réseauter est essentiel : participe à des séminaires ou journées portes ouvertes des labos.
Montre ton autonomie : un technicien capable de résoudre des petits problèmes seul est très apprécié.
Spécialise-toi dans une technologie de pointe (génomique, protéomique, imagerie) pour augmenter ton employabilité.
Pense à la sécurité : une connaissance approfondie des normes est un atout majeur.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

La routine et les protocoles stricts te rassurent-ils plus qu'ils ne t'ennuient ?
Es-tu capable de rester concentré(e) sur une tâche précise pendant plusieurs heures ?
Aimes-tu autant manipuler des équipements que travailler sur un ordinateur ?
L'idée de devoir parfois recommencer une expérience de plusieurs jours ne te décourage pas ?
Le respect des règles de sécurité est-il une priorité absolue pour toi ?
Es-tu curieux(se) de comprendre le fonctionnement des choses qui t'entourent ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel salaire puis-je espérer comme technicien de recherche en Belgique ?

En Belgique, un technicien de recherche débutant peut s'attendre à un salaire brut mensuel entre 2.400€ et 2.800€. Avec de l'expérience et des spécialisations, ce salaire peut évoluer pour atteindre 3.200€ à plus de 4.200€ dans des secteurs comme la pharmacie. Des primes pour le travail en pauses ou les risques peuvent s'ajouter à ce montant.

Quelles études suivre en Belgique pour accéder à ce métier ?

La voie la plus directe est un Bachelier professionnalisant (3 ans) obtenu en Haute École. Les orientations les plus pertinentes sont la biologie médicale, la chimie ou la biotechnologie. Il est crucial de choisir une formation incluant un long stage en laboratoire pour acquérir une expérience pratique significative.

Quelles sont les conditions de travail typiques ?

Le travail s'effectue quasi exclusivement en laboratoire, ce qui implique le port constant d'équipements de protection (blouse, gants, lunettes). Les horaires sont généralement réguliers, mais une flexibilité est souvent demandée pour surveiller des expériences longues. C'est un métier qui demande une grande concentration et le respect scrupuleux des normes de sécurité.

Où trouver un emploi de technicien de recherche en Wallonie ou à Bruxelles ?

Les principaux bassins d'emploi se situent dans les parcs scientifiques universitaires (Louvain-la-Neuve, Liège, Gosselies), les grandes entreprises pharmaceutiques (Wavre, Braine-l'Alleud), les universités et les hôpitaux universitaires. Les agences comme le FOREM ou Actiris publient régulièrement des offres, ainsi que les sites spécialisés dans le secteur des sciences de la vie.

Quels sont les débouchés et les possibilités d'évolution ?

Les débouchés sont excellents, le secteur de la recherche et de la biotechnologie étant très dynamique en Belgique. Après quelques années, un technicien peut évoluer vers un poste de technicien senior, de responsable de laboratoire, de gestionnaire qualité (quality assurance) ou se réorienter vers une fonction technico-commerciale pour un fournisseur d'équipements.

Faut-il être bon en mathématiques pour ce métier ?

Une bonne base en sciences, y compris en mathématiques, est nécessaire. Il ne s'agit pas de faire des mathématiques complexes, mais il faut être à l'aise avec les calculs de concentration, les dilutions, les statistiques de base pour l'analyse des résultats et la conversion d'unités. La logique et la rigueur sont plus importantes que la virtuosité mathématique.

Quelle est la différence entre un technicien de recherche et un laborantin ?

Les termes sont souvent utilisés de manière interchangeable. Cependant, un technicien de recherche est généralement plus impliqué dans des projets de Recherche & Développement (R&D), avec des protocoles qui peuvent évoluer. Un laborantin (ou technicien de laboratoire d'analyses) effectue plus souvent des analyses de routine avec des protocoles standardisés, par exemple dans un laboratoire médical ou de contrôle qualité.

Est-il possible de travailler comme indépendant ?

Le statut d'indépendant est très rare pour ce métier, car il nécessite des investissements extrêmement lourds en équipement. Cependant, il est possible de travailler comme consultant pour des missions ponctuelles de validation de méthode, de maintenance spécialisée ou de formation pour des entreprises, mais cela concerne des profils très expérimentés.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • Haute École de la Province de Liège (HEPL)
  • Haute École Louvain en Hainaut (HELHa)
  • Haute École Lucia de Brouckère (Bruxelles)
  • Haute École Léonard de Vinci (Bruxelles)
  • Haute École provinciale de Hainaut-Condorcet
  • IFAPME (pour des formations plus spécifiques)
  • Université de Liège (ULiège) - passerelles
  • Université Libre de Bruxelles (ULB) - passerelles

💼 Zones d'emploi

  • Brabant wallon (parcs scientifiques de Louvain-la-Neuve et Wavre)
  • Région de Bruxelles-Capitale (campus universitaires, industries pharmaceutiques)
  • Province de Liège (parc scientifique du Sart-Tilman, entreprises de biotechnologie)
  • Hainaut (Biopark de Gosselies, zoning de Seneffe)
  • Province de Namur (parc scientifique Créalys, entreprises agro-alimentaires)
  • Pôles de compétitivité comme BioWin et Wagralim

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