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Souscripteur d'assurances (Underwriter) / Souscriptrice d'assurances : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Analyse les risques, évalue les enjeux financiers et définit les contrats d'assurance pour protéger les particuliers et les entreprises en Belgique.

Prêt(e) à devenir l'architecte de la sécurité financière de demain en évaluant les risques ?

Souscripteur d'assurances (Underwriter) / Souscriptrice d'assurances

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Études

Un Bachelier en assurances, finance ou droit, souvent complété par un Master en sciences de gestion ou actuariat. La formation se déroule en Haute École ou à l'Université sur 3 à 5 ans.

Qualités clés

Esprit d'analyse, rigueur, sens de la décision, intégrité, compétences en négociation, aisance avec les chiffres, bonne communication, curiosité intellectuelle.

💰

Salaire

3.200-5.800€ brut/mois (débutant 2.800-3.800€, expérimenté 4.200-6.500€ + bonus annuels et avantages extralégaux).

⚙️

Conditions

Travail principalement en bureau, avec des horaires réguliers. Une certaine mobilité peut être requise pour rencontrer des experts ou des courtiers.

Introduction au métier de souscripteur d'assurances (underwriter) / souscriptrice d'assurances

Imagine-toi comme un détective financier. Ton rôle est d'enquêter sur les risques potentiels qu'un client (particulier ou entreprise) représente avant de lui proposer une protection. Tu es le gardien de l'équilibre financier de la compagnie d'assurance : tu acceptes de couvrir des risques, mais à un prix juste qui garantit la rentabilité. C'est un métier de haute responsabilité où ton analyse et ton jugement ont un impact direct et concret.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

3 à 5 ans après le CESS Durée de formation
Environ 3.500 en Belgique Professionnels actifs
Stable Croissance annuelle
90% pour les diplômés qualifiés Taux d'insertion
42 ans Âge moyen
45% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Analyser les propositions d'assurance soumises par les courtiers ou les agents.
  • Évaluer le niveau de risque associé à chaque demande (financier, technique, médical, etc.).
  • Recueillir des informations complémentaires pour affiner l'analyse du risque.
  • Déterminer la tarification (la prime d'assurance) en utilisant des outils statistiques et actuariels.
  • Rédiger les clauses spécifiques, les exclusions et les conditions particulières du contrat d'assurance.
  • Décider d'accepter, de refuser ou d'accepter sous conditions la couverture d'un risque.
  • Négocier les termes du contrat avec les intermédiaires (courtiers).
  • Assurer le suivi et la gestion du portefeuille de contrats existants.
  • Participer à la conception de nouveaux produits d'assurance.
  • Effectuer une veille réglementaire et concurrentielle sur le marché belge de l'assurance.

🛠️ Outils et équipements

Logiciels de tarification et de souscription
Bases de données statistiques et sectorielles
Outils de CRM (Customer Relationship Management)
Microsoft Excel (niveau avancé)
Plateformes de gestion de polices d'assurance
Rapports d'experts (médicaux, immobiliers, etc.)
Législation belge et européenne des assurances
Manuels de souscription internes
Outils de modélisation de risques
Plateformes de communication (Teams, Outlook)
Documentation technique des produits
Calculatrice financière

📅 Journée type

08h30-10h00
Arrivée au bureau. Consultation des e-mails et des nouvelles demandes de souscription reçues des courtiers. Priorisation des dossiers urgents ou complexes.
10h00-12h30
Analyse approfondie des dossiers. Étude des pièces, recherche d'informations complémentaires, première évaluation des risques et calcul des tarifs prévisionnels.
13h30-15h00
Réunion avec l'équipe ou des actuaires pour discuter des cas complexes, des nouvelles tendances de risques (ex: cyber-risques) et de l'ajustement des politiques de souscription.
15h00-16h30
Prise de décision et communication. Rédaction des offres, des avenants ou des refus motivés. Échanges téléphoniques avec les courtiers pour négocier les conditions.
16h30-17h30
Tâches administratives. Mise à jour du portefeuille dans le système informatique, archivage des dossiers et préparation du planning pour le lendemain.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Le jargon du métier : En Belgique, on parle souvent de branches d'assurance (branche 21, 23, etc.), un langage codifié qui définit le type de produit. Un bon souscripteur doit maîtriser ce jargon pour naviguer dans la complexité des produits.
Loi Peeters-Borsus : Les souscripteurs en construction ont dû adapter toutes leurs polices suite à cette loi belge rendant l'assurance décennale obligatoire pour les entrepreneurs, architectes et autres prestataires du secteur.
La capitale de l'assurance : Une grande majorité des sièges sociaux des compagnies d'assurance en Belgique sont concentrés à Bruxelles, ce qui en fait le principal bassin d'emploi pour ce métier.
Le risque climatique : Les inondations dévastatrices de 2021 en Wallonie ont profondément changé la manière dont les souscripteurs belges évaluent le risque d'inondation, avec une analyse beaucoup plus fine des cartes de risques.
Assuralia, le chef d'orchestre : L'union professionnelle des entreprises d'assurances en Belgique, Assuralia, joue un rôle clé en fournissant des statistiques et des recommandations qui guident les politiques de souscription.
De l'art à l'assurance : Un souscripteur peut être amené à évaluer des risques très spécifiques, comme assurer une collection d'œuvres d'art d'un musée bruxellois, ce qui demande de faire appel à des experts externes.

📖 Témoignage

« Ce que j'aime, c'est le côté enquête. Chaque dossier est une nouvelle énigme à résoudre. Il faut allier la rigueur des chiffres à une bonne dose d'intuition pour prendre la bonne décision. C'est un métier où l'on ne s'ennuie jamais et où l'on contribue concrètement à la stabilité économique. » - Thomas, Souscripteur Risques d'Entreprises à Liège.

🎓 Formation pour devenir souscripteur d'assurances (underwriter) / souscriptrice d'assurances

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtention du CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur), idéalement avec une option en sciences économiques ou mathématiques.
Suivre un Bachelier professionnalisant en Assurances ou en Gestion d'entreprise option Finance et Assurances dans une Haute École (ex: EPHEC, Arteveldehogeschool).
Alternative : un Bachelier de transition en Sciences économiques et de gestion à l'Université.
Poursuivre avec un Master en Sciences de gestion, Ingénieur de gestion ou Sciences actuarielles (ex: UCLouvain, ULB, HEC Liège).
Effectuer des stages en compagnies d'assurance pendant les études pour acquérir une expérience pratique.
Suivre des formations continues certifiantes proposées par des organismes comme Insert ou Febelfin Academy pour se spécialiser.
Débuter comme souscripteur junior et évoluer progressivement vers des risques plus complexes ou un poste de management.

🏢 Lieux de travail

Compagnies d'assurance (AG, AXA, Ethias, P&V...)
Sociétés de réassurance (Munich Re, Swiss Re...)
Mutuelles et assurances sociales
Grands cabinets de courtage internationaux (Marsh, Aon...)
Départements d'assurance de grandes entreprises (risk management)
Banques proposant des produits de bancassurance
Reconversion possible vers des postes de gestionnaire de sinistres, d'inspecteur commercial ou de compliance officer.

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Stabilité de l'emploi dans un secteur pérenne.
  • Rémunération attractive avec de nombreux avantages.
  • Défi intellectuel constant et variété des cas traités.
  • Rôle clé et responsabilités importantes au sein de l'entreprise.
  • Horaires de travail réguliers et prévisibles.
  • Bonnes perspectives d'évolution de carrière.
  • Possibilité de se spécialiser dans des domaines de pointe (cybersécurité, art, maritime...).
  • Interaction avec divers experts (médecins, ingénieurs, juristes).

⚠️ Points -

  • Travail sédentaire, principalement devant un ordinateur.
  • Pression liée aux objectifs de rentabilité et de production.
  • Aspect parfois répétitif dans le traitement des dossiers standards.
  • Nécessité de devoir refuser des dossiers, ce qui peut être frustrant.
  • Charge mentale importante due à la complexité des analyses.
  • Exigence de formation continue pour rester à jour des réglementations.
  • Travail très encadré par des règles et des procédures strictes.
  • Peu de contact direct avec le client final (l'assuré).

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📝 Conseils pour devenir souscripteur d'assurances (underwriter) / souscriptrice d'assurances

Développe ta culture du risque : lis l'actualité économique, technologique et sociale pour comprendre les menaces émergentes.
Sois curieux et n'hésite pas à poser des questions. Chaque dossier est une opportunité d'apprendre.
Maîtrise Excel sur le bout des doigts, c'est ton outil de travail principal pour l'analyse.
Travaille ta capacité à argumenter et à justifier tes décisions de manière claire et concise.
Construis un bon réseau avec les courtiers et les autres experts, la collaboration est essentielle.
Ne crains pas de prendre des décisions difficiles, c'est le cœur de ton métier.
Pense à te spécialiser dans une niche (risques industriels, cyber-risques, assurances de personnes...) pour augmenter ta valeur sur le marché.
Sois rigoureux et méthodique, une petite erreur d'analyse peut avoir de grandes conséquences financières.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Aimes-tu analyser des données chiffrées pour y déceler des tendances ?
Es-tu à l'aise avec l'idée de prendre des décisions financières importantes ?
La lecture de documents techniques et juridiques te motive-t-elle ?
Sais-tu faire preuve de rigueur et de méthode dans ton travail ?
La stabilité d'un emploi de bureau avec des horaires réguliers t'attire-t-elle ?
Es-tu prêt à argumenter et défendre tes décisions face à des interlocuteurs commerciaux ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel salaire puis-je espérer comme souscripteur d'assurances en Belgique ?

En Belgique, un souscripteur débutant peut s'attendre à un salaire brut mensuel entre 2.800€ et 3.800€. Avec plusieurs années d'expérience et une spécialisation, ce salaire peut grimper entre 4.200€ et 6.500€, voire plus pour les postes à haute responsabilité. À cela s'ajoutent souvent des avantages extralégaux intéressants comme une assurance groupe, une assurance hospitalisation, des chèques-repas et un bonus annuel.

Quelles études suivre en Belgique pour devenir souscripteur ?

Le parcours le plus courant est un Bachelier en Assurances ou en gestion, obtenu en Haute École. Pour des postes plus complexes, un Master en sciences de gestion, en ingénierie de gestion ou en sciences actuarielles d'une université belge (UCLouvain, ULB, ULiège) est très apprécié. Une double compétence, par exemple en droit ou en ingénierie, peut être un atout majeur pour la souscription de risques spécifiques.

En quoi consistent les conditions de travail au quotidien ?

Le métier de souscripteur s'exerce majoritairement dans un bureau, au siège d'une compagnie d'assurance. Les horaires sont généralement réguliers (type 9h-17h), bien que des pics d'activité puissent survenir. Le télétravail est de plus en plus courant dans le secteur. C'est un travail qui demande une grande concentration et une forte capacité d'analyse devant un écran d'ordinateur.

Où puis-je travailler comme souscripteur en Belgique ?

Le principal bassin d'emploi se situe dans la Région de Bruxelles-Capitale, où sont localisés la plupart des sièges des grandes compagnies d'assurance. Cependant, des opportunités existent également dans d'autres grandes villes comme Anvers, Liège et Gand. Les postes se trouvent au sein de compagnies d'assurance, de sociétés de réassurance, de mutuelles ou de grands cabinets de courtage.

Quelles sont les perspectives d'évolution de carrière ?

Les perspectives sont excellentes. Un souscripteur peut évoluer en se spécialisant dans des risques plus complexes (risques industriels, cyber, aviation...). Il peut aussi accéder à des postes de management, comme responsable d'une équipe de souscription ou directeur de département. D'autres évolutions possibles sont des postes de risk manager en entreprise ou d'inspecteur commercial.

Quelle est la différence entre un souscripteur et un courtier en assurances ?

Le courtier est un intermédiaire indépendant qui conseille son client et cherche la meilleure offre sur le marché pour lui. Le souscripteur, lui, travaille pour une compagnie d'assurance. Son rôle est d'analyser la demande présentée par le courtier et de décider si sa compagnie accepte de couvrir le risque, et à quelles conditions. Le courtier défend les intérêts du client, le souscripteur défend ceux de l'assureur.

Faut-il être un expert en mathématiques pour ce métier ?

Une forte aisance avec les chiffres est indispensable, mais il n'est pas nécessaire d'être un mathématicien de génie. Le souscripteur utilise des outils de tarification et des statistiques. Ce qui est crucial, c'est la capacité d'analyse et de logique pour interpréter les données et évaluer un risque dans sa globalité. Les actuaires, qui conçoivent les modèles mathématiques, sont les véritables experts en mathématiques du secteur.

Le métier de souscripteur est-il menacé par l'intelligence artificielle ?

L'IA transforme le métier mais ne le remplace pas. Pour les risques standards et simples (ex: assurance auto pour un particulier), l'automatisation est déjà une réalité. Cependant, pour les risques complexes, sur-mesure ou nouveaux, le jugement, l'expertise et la capacité de négociation du souscripteur humain restent irremplaçables. L'IA devient un outil d'aide à la décision plus qu'un remplaçant.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • ICHEC Brussels Management School (Bruxelles)
  • UCLouvain - Louvain School of Management (Louvain-la-Neuve)
  • HEC Liège - École de Gestion de l'Université de Liège (Liège)
  • Solvay Brussels School of Economics and Management - ULB (Bruxelles)
  • EPHEC (Bruxelles, Louvain-la-Neuve)
  • Haute École Francisco Ferrer (Bruxelles)
  • Haute École de la Province de Liège (Liège)

💼 Zones d'emploi

  • Région de Bruxelles-Capitale (principal pôle)
  • Anvers
  • Liège
  • Gand
  • Brabant Wallon (Louvain-la-Neuve)
  • Namur
  • Charleroi

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