Relaxologue : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Pour un relaxologue salarié, le salaire brut mensuel se situe entre 2.200€ et 2.600€ pour un débutant, et peut monter jusqu'à 3.800€ avec de l'expérience, notamment en entreprise. En tant qu'indépendant, le revenu est très variable. Le tarif d'une séance individuelle oscille entre 40€ et 70€. Le chiffre d'affaires dépendra donc entièrement du nombre de clients.

Il n'existe pas de diplôme d'État comme un Bachelier. Il faut se tourner vers des écoles privées qui proposent des formations certifiantes. Il est crucial de choisir une école sérieuse, offrant un programme complet (théorie, pratique, stages) et si possible reconnue par une fédération professionnelle belge. Les formations de l'IFAPME ou du SFPME n'incluent pas encore ce métier.

Non, la profession de relaxologue n'est pas réglementée en Belgique. Il ne s'agit pas d'un titre protégé, ce qui signifie que la qualité des praticiens peut être hétérogène. C'est pourquoi il est essentiel de suivre une formation solide et de s'inscrire dans une démarche de formation continue pour garantir sa crédibilité et le sérieux de sa pratique.

La majorité des relaxologues s'installent en tant qu'indépendants avec leur propre cabinet. D'autres opportunités existent en tant que salarié ou prestataire dans des centres de bien-être, des spas, des maisons de repos, des associations (ASBL), ou directement au sein d'entreprises pour animer des ateliers de gestion du stress pour le personnel.

Le relaxologue et le psychologue travaillent tous deux sur le bien-être, mais n'ont pas le même rôle. Le psychologue est un professionnel de la santé mentale titulaire d'un Master, habilité à poser des diagnostics et à traiter des troubles psychiques. Le relaxologue, lui, accompagne une personne vers un mieux-être via des techniques de détente corporelle et mentale, sans poser de diagnostic ni traiter de pathologie.

Le démarrage peut être un défi. Construire sa clientèle demande du temps et des compétences en communication et en marketing. Il est vital de bien définir son offre, de créer un réseau professionnel (médecins, kinésithérapeutes, etc.) et d'être visible, notamment en ligne. La spécialisation (enfants, sportifs, etc.) est souvent une stratégie gagnante pour se démarquer.

Une grande capacité d'écoute et l'empathie sont fondamentales. Il faut également faire preuve de patience, de calme et de non-jugement. Une bonne pédagogie est nécessaire pour transmettre les techniques de manière claire et accessible. Enfin, la discrétion et le respect du secret professionnel sont des obligations déontologiques absolues.

Oui, il est tout à fait possible d'en vivre, mais cela demande de la persévérance et un esprit d'entreprise, surtout si l'on est indépendant. Les premières années peuvent être difficiles le temps de se constituer une clientèle stable. Diversifier ses activités (séances individuelles, ateliers de groupe, interventions en entreprise) est une excellente manière de sécuriser ses revenus.