Parodontiste (h/f) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le revenu d'un parodontiste est très variable. En tant qu'indépendant, il dépend du nombre de patients, du type d'actes et des honoraires (conventionné ou non). Les revenus annuels bruts peuvent aller de 80 000 € en début de carrière à plus de 200 000 € pour un professionnel établi avec une bonne réputation. C'est l'une des spécialités médicales les mieux rémunérées.

Le dentiste généraliste traite les problèmes courants : caries, détartrages simples, prothèses. Le parodontiste, ou spécialiste des gencives, a suivi 3 années de formation supplémentaires pour traiter les maladies complexes des tissus de soutien de la dent (gencive, os). Il réalise des actes chirurgicaux avancés comme les greffes et la pose d'implants.

Une partie des soins est remboursée par l'assurance maladie obligatoire (INAMI), notamment les consultations et certains traitements non chirurgicaux. Cependant, les actes plus complexes comme la chirurgie parodontale ou la pose d'implants ne sont que très partiellement, voire pas du tout, remboursés. Une assurance dentaire complémentaire est souvent nécessaire.

Il faut compter un total de 8 années d'études universitaires après la rhéto (CESS). Cela se décompose en un Master en sciences dentaires de 5 ans, suivi d'un Master de spécialisation en parodontologie de 3 ans à temps plein, qui se déroule en milieu hospitalier universitaire.

Oui, c'est une profession exigeante. Le parodontiste travaille dans des positions statiques et penchées durant de longues heures, ce qui peut causer des troubles musculo-squelettiques (dos, cou, épaules). Une bonne condition physique et des pauses régulières sont essentielles pour durer dans le métier.

Les débouchés sont excellents. La demande pour des experts en parodontologie est supérieure à l'offre. Un jeune diplômé peut commencer comme collaborateur dans un cabinet existant, travailler dans un centre hospitalier ou, après quelques années, ouvrir son propre cabinet. Le taux d'insertion est proche de 100%.

Non, la chirurgie est une part importante mais pas unique de son travail. Une grande partie de l'activité consiste en du diagnostic, de la planification de traitement, des soins non chirurgicaux (surfaçages radiculaires), et surtout du suivi et de la maintenance parodontale pour éviter les récidives. L'éducation du patient à l'hygiène est également fondamentale.

Oui, pour entamer les études en sciences dentaires en Fédération Wallonie-Bruxelles, il est obligatoire de présenter et de réussir l'examen d'entrée organisé par l'ARES. La sélection est ensuite continue tout au long du cursus, et l'accès au master de spécialisation est également très compétitif.

Oui, le diplôme de Master en sciences dentaires et la spécialisation en parodontologie obtenus en Belgique sont reconnus dans toute l'Union Européenne, grâce aux accords de Bologne. Cela permet une mobilité professionnelle, bien que des démarches administratives soient nécessaires pour obtenir le droit de pratique dans un autre pays membre.

Il est central. Le parodontiste est l'expert des tissus (os et gencive) qui vont accueillir l'implant. Il est le plus qualifié pour évaluer la qualité et la quantité d'os, réaliser des greffes osseuses si nécessaire, poser l'implant dans la position idéale et gérer la santé de la gencive autour pour garantir le succès à long terme de l'implant.