Meneur / Meneuse d’attelage : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire est très variable. Un meneur salarié débutant peut s'attendre à un salaire proche du revenu minimum (environ 1 900€ brut/mois). En tant qu'indépendant dans une zone touristique, les revenus dépendent de la saisonnalité et du volume d'activité, mais peuvent être plus élevés. Un guide en calèche expérimenté peut facturer entre 100€ et 200€ pour une promenade d'une heure.

Il n'y a pas de diplôme d'État unique. Le parcours classique inclut une formation de base en soin aux chevaux (via l'IFAPME par exemple) et le passage des brevets d'attelage de la LEWB. L'expérience pratique acquise auprès d'un professionnel de l'attelage est la partie la plus importante de la formation.

Les opportunités se trouvent majoritairement dans le tourisme (villes historiques, sites naturels comme les Ardennes), l'événementiel (mariages), les centres équestres, et plus rarement dans le travail forestier (débardage). Les régions de Luxembourg, Namur et Bruxelles sont les plus pourvoyeuses d'emplois.

Non, ce n'est pas obligatoire. La plupart des meneurs débutent en tant que salariés pour des entreprises qui possèdent déjà les chevaux et le matériel. Devenir indépendant et acheter son propre attelage est une étape ultérieure qui demande un investissement financier important.

Le cavalier monte à cheval, tandis que le meneur conduit un attelage, c'est-à-dire un ou plusieurs chevaux attelés à une voiture. La conduite d'attelage est une discipline équestre à part entière avec ses propres techniques, son propre matériel (harnais) et ses propres règles de sécurité.

Comme toute activité avec des animaux puissants, il comporte des risques. La sécurité est la priorité absolue. Une formation solide, une parfaite connaissance des chevaux, un matériel bien entretenu et une vigilance constante sont essentiels pour minimiser les dangers pour le meneur, les passagers, les chevaux et les autres usagers de la route.

Un excellent sens du cheval (calme, patience, observation), une très bonne condition physique, un bon sens du contact pour l'accueil du public, de la rigueur pour l'entretien du matériel, et une grande capacité d'adaptation face aux imprévus (météo, comportement des animaux, circulation).

C'est un marché de niche, mais il existe des débouchés pour les personnes compétentes et passionnées. Le tourisme durable et la recherche de traditions créent une demande constante. Le débardage écologique à cheval est aussi un secteur qui se développe lentement mais sûrement en Wallonie.

Le cheval de Trait Belge est emblématique et très utilisé pour sa force et son tempérament calme. D'autres races comme le Frison, le Comtois ou le Cob sont également très appréciées pour l'attelage de loisir et de tourisme. Le choix dépend du type d'attelage et du travail demandé.

C'est un défi, car l'activité est souvent saisonnière, avec un pic d'avril à octobre. Beaucoup de meneurs diversifient leurs activités en hiver : travail forestier, entretien du matériel, dressage de chevaux, ou en ayant une autre activité professionnelle complémentaire pour assurer un revenu stable toute l'année.