🎁 Découvrez votre voie en 2 minutes - Quiz gratuit avec analyse personnalisée
Démarrer

Ingénieur en fabrication additive / Ingénieure en fabrication additive : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Tu es le maître d'œuvre de l'impression 3D industrielle, pilotant des projets de la conception numérique à l'objet fini pour des secteurs de pointe.

Prêt(e) à matérialiser l'innovation et à sculpter le futur de l'industrie, couche par couche ?

Ingénieur en fabrication additive / Ingénieure en fabrication additive

Le métier de ingénieur en fabrication additive / ingénieure en fabrication additive vous intéresse ? Découvrez en 2 minutes si votre profil est compatible.

Tester ma compatibilité (Quiz Gratuit)

Gagnez des mois de réflexion avec un bilan immédiat :

🎓

Études

Un Master d'Ingénieur civil ou industriel (en mécanique, matériaux, électromécanique) est requis, soit 5 ans d'études en Université ou en Haute École.

Qualités clés

Créativité, rigueur scientifique, esprit d'analyse, résolution de problèmes, maîtrise de la CAO, curiosité technologique, gestion de projet, communication.

💰

Salaire

3 200-6 500€ brut/mois (débutant 3 200-4 000€, confirmé 4 500-6 500€ + avantages extralégaux comme une voiture de société et des chèques-repas).

⚙️

Conditions

Le travail s'effectue principalement en bureau d'études pour la conception et en laboratoire ou atelier pour la supervision, avec des horaires réguliers mais flexibles selon les projets.

Introduction au métier de ingénieur en fabrication additive / ingénieure en fabrication additive

Imagine un monde où tu peux créer des pièces complexes pour un satellite, une prothèse médicale sur-mesure ou un prototype de voiture de course, directement depuis ton ordinateur. En tant qu'ingénieur(e) en fabrication additive, tu es au cœur de cette révolution, l'Industrie 4.0. Tu ne te contentes pas de dessiner, tu donnes vie à la matière, en repoussant les limites du possible pour créer des solutions plus légères, plus performantes et innovantes.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

5 ans (Master) Durée de formation
Environ 800 - 1 200 en Belgique Professionnels actifs
En croissance Croissance annuelle
95% dans les 6 mois Taux d'insertion
35 ans Âge moyen
25% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Analyser le cahier des charges d'un client pour définir les besoins techniques.
  • Concevoir et modéliser des pièces en 3D à l'aide de logiciels de Conception Assistée par Ordinateur (CAO).
  • Optimiser la topologie des pièces pour réduire leur poids tout en garantissant leur résistance.
  • Sélectionner la technologie de fabrication additive la plus adaptée (FDM, SLA, SLS, DMLS...).
  • Choisir les matériaux adéquats (polymères, métaux, céramiques) en fonction des contraintes.
  • Préparer les fichiers pour l'impression et paramétrer les machines industrielles.
  • Superviser le processus de fabrication et de post-traitement (nettoyage, traitement thermique, finition).
  • Mettre en place et suivre les protocoles de contrôle qualité et de validation des pièces.
  • Mener une veille technologique active sur les nouveaux matériaux, machines et logiciels.
  • Rédiger la documentation technique et les rapports de production.

🛠️ Outils et équipements

Logiciels de CAO : SolidWorks, CATIA, Siemens NX, Fusion 360
Logiciels de simulation : Ansys, Abaqus
Logiciels de préparation (slicing) : Materialise Magics, Netfabb
Imprimantes 3D industrielles : EOS, Stratasys, 3D Systems, SLM Solutions
Technologies : Fused Deposition Modeling (FDM), Stereolithography (SLA), Selective Laser Sintering (SLS), Direct Metal Laser Sintering (DMLS)
Scanners 3D et équipements de métrologie
Machines de post-traitement : fours de traitement thermique, sableuses, machines d'usinage
Bancs d'essais mécaniques (traction, fatigue)
Matériaux : poudres métalliques (titane, inconel), polymères techniques (PEEK, Ultem), résines

📅 Journée type

08h30-10h00
Réunion d'équipe pour le suivi des projets en cours. Analyse d'un nouveau cahier des charges pour une pièce aérospatiale et discussion des contraintes techniques.
10h00-12h30
Travail de conception sur un logiciel de CAO. Optimisation topologique d'une pièce pour l'alléger au maximum sans compromettre sa structure. Lancement de simulations numériques.
13h30-15h30
Passage à l'atelier. Vérification des paramètres d'une impression métallique en cours. Contrôle qualité dimensionnel et visuel des pièces sorties de machine la veille.
15h30-17h00
Recherche et développement sur un nouveau polymère. Lecture de publications scientifiques et planification d'une série de tests d'impression pour caractériser le matériau.
17h00-17h30
Rédaction d'un rapport de test et mise à jour du planning de projet. Réponse aux courriels et préparation des tâches du lendemain.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Pôle de compétitivité wallon : La Wallonie, via des pôles comme Skywin (aéronautique) et MecaTech, est à la pointe de l'intégration de la fabrication additive. Des entreprises comme Safran Aero Boosters à Herstal utilisent cette technologie pour produire des pièces de moteurs d'avion plus légères.
Implant sur-mesure : Des entreprises belges comme Materialise, basée à Louvain, ou 3D-Side, une spin-off de l'ULiège, sont des leaders mondiaux dans la création d'implants médicaux et de guides chirurgicaux personnalisés grâce à l'impression 3D, révolutionnant des opérations complexes.
Du CESS au Master : De plus en plus d'options techniques dans l'enseignement secondaire qualifiant (menant au CESS) intègrent des modules de modélisation 3D, offrant une première porte d'entrée et sensibilisant les futurs élèves du supérieur à ces technologies.
Le réseau des FabLabs : La Belgique dispose d'un réseau dense de FabLabs (Fabrication Laboratories), comme à l'ULB, l'UCLouvain ou à Liège, où étudiants et professionnels peuvent expérimenter et prototyper, démocratisant l'accès à l'impression 3D.
Soutien public à l'innovation : Les PME belges qui investissent dans l'impression 3D peuvent bénéficier d'aides à l'investissement de la part des régions (Wallonie, Bruxelles-Capitale, Flandre), ce qui stimule l'adoption de cette technologie et crée des emplois qualifiés.
Le centre de recherche Sirris : Sirris, le centre collectif de l'industrie technologique en Belgique, possède des laboratoires dédiés à la fabrication additive où les entreprises peuvent tester des technologies et développer des applications innovantes avec l'aide d'experts.

📖 Témoignage

« Ce qui est fascinant, c'est de passer d'un fichier 3D abstrait à une pièce métallique fonctionnelle en quelques heures. Hier, je travaillais sur un prototype pour le secteur automobile, aujourd'hui j'optimise un outil pour une PME locale. On ne s'ennuie jamais. » - Simon, Ingénieur en fabrication additive chez Sirris.

🎓 Formation pour devenir ingénieur en fabrication additive / ingénieure en fabrication additive

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtention du CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur), idéalement avec une orientation en sciences fortes ou mathématiques fortes.
Réussite de l'examen d'entrée pour les études d'ingénieur civil.
Bachelier en sciences de l'ingénieur, orientation ingénieur civil (3 ans) dans une université comme l'ULiège, l'UCLouvain, l'ULB ou l'UMons.
Master en ingénieur civil (2 ans) avec une finalité spécialisée en génie mécanique, électromécanique ou science des matériaux.
Alternative : Bachelier de transition puis Master en sciences de l'ingénieur industriel dans une Haute École (HEPL, HELMo Gramme, ECAM...).
Réalisation d'un stage de fin d'études dans une entreprise ou un centre de recherche utilisant la fabrication additive.
Formation continue via des organismes comme le Forem, Agoria ou des certifications de logiciels pour rester à la pointe de la technologie.

🏢 Lieux de travail

Secteur aérospatial et défense (ex: Sonaca, Safran Aero Boosters)
Secteur médical et biomédical (ex: Materialise, 3D-Side, hôpitaux universitaires)
Industrie automobile et sports mécaniques
Centres de recherche et développement (ex: Sirris, Cenaero, CRM Group)
Bureaux d'études et de consultance en ingénierie
Fabricants de machines d'impression 3D et de matériaux
Grandes entreprises manufacturières (outillage, prototypage rapide)
En tant que consultant indépendant spécialisé en conception pour la fabrication additive (DfAM).

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Participer à une révolution technologique (Industrie 4.0).
  • Métier très créatif et stimulant intellectuellement.
  • Projets extrêmement variés dans des secteurs de pointe.
  • Forte demande sur le marché de l'emploi en Belgique.
  • Voir le résultat concret et tangible de son travail.
  • Potentiel d'évolution rapide vers des postes de gestion de projet ou d'expertise.
  • Salaire attractif et évolutif.
  • Amélioration continue des compétences garantie.

⚠️ Points -

  • Nécessite une veille technologique constante et intensive.
  • Le coût des équipements et des matériaux peut limiter l'expérimentation.
  • Le post-traitement des pièces peut être long et fastidieux.
  • Stress lié au respect des délais et des cahiers des charges très stricts.
  • Responsabilité élevée, car les pièces produites sont souvent critiques.
  • Concurrence internationale forte.
  • Le domaine évolue si vite que les connaissances peuvent devenir rapidement obsolètes.
  • Peut nécessiter de travailler dans des environnements avec des poudres ou des produits chimiques.

Ces avantages vous motivent ? Ces inconvénients vous font douter ? Découvrez objectivement si votre profil est fait pour ce métier grâce à notre quiz gratuit.

Faire le quiz gratuit

Gagnez des mois de réflexion avec un bilan immédiat :

📝 Conseils pour devenir ingénieur en fabrication additive / ingénieure en fabrication additive

Sois insatiablement curieux. Lis, regarde des vidéos, suis les experts du domaine.
Maîtrise à la perfection au moins un logiciel de CAO. C'est ton outil principal.
Construis-toi un portfolio personnel. Achète une petite imprimante 3D et réalise tes propres projets.
Ne néglige pas la science des matériaux. Comprendre le comportement de la matière est crucial.
Implique-toi dans un FabLab ou un projet étudiant pour acquérir une expérience pratique.
Développe tes compétences en communication. Tu devras expliquer des concepts complexes à des non-spécialistes.
Apprends l'anglais technique, c'est la langue de référence pour toute la documentation et les logiciels.
Développe un réseau. Participe à des salons professionnels en Belgique comme Prototyping-MNE.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Aimes-tu passer des heures sur un ordinateur à modéliser des objets complexes ?
La physique et la science des matériaux t'ont-elles toujours passionné ?
Es-tu du genre à démonter des objets pour comprendre comment ils fonctionnent ?
Résoudre un problème technique est-il une source de satisfaction pour toi ?
L'idée de créer des objets qui n'existaient pas hier t'enthousiasme-t-elle ?
Es-tu méticuleux et attentif aux détails, même les plus infimes ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

Découvrez votre profil de compatibilité pour le métier de ingénieur en fabrication additive / ingénieure en fabrication additive

Démarrer le quiz et voir mon profil

❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire moyen pour un ingénieur en fabrication additive en Belgique ?

Le salaire varie fortement avec l'expérience. Un profil débutant peut espérer entre 3 200€ et 4 000€ brut/mois. Avec plusieurs années d'expérience et une expertise reconnue, un ingénieur confirmé peut atteindre 4 500€ à 6 500€ brut/mois, souvent complété par des avantages extralégaux (voiture de société, assurance groupe, etc.).

Quelles études suivre en Belgique pour accéder à ce métier ?

La voie royale est un Master d'Ingénieur civil (en mécanique, matériaux, électromécanique) obtenu dans une université comme l'ULiège ou l'UCLouvain. Un Master d'Ingénieur industriel obtenu en Haute École est également une excellente option. Une spécialisation ou un mémoire de fin d'études axé sur la fabrication additive est un atout majeur.

Dans quels secteurs trouver un emploi en fabrication additive en Belgique ?

La Belgique offre de belles opportunités, notamment dans l'aéronautique (bassin de Liège et Charleroi), le secteur médical (autour de Louvain et Bruxelles) et la recherche et développement via des centres comme Sirris. L'industrie automobile, l'outillage de précision et les bureaux d'études sont également des employeurs importants.

La maîtrise de l'anglais est-elle indispensable ?

Oui, absolument. L'anglais est la langue de travail dans le domaine de la technologie de pointe. Toute la documentation technique des machines, les publications scientifiques, les interfaces des logiciels et les conférences internationales sont en anglais. Une bonne maîtrise est donc non négociable pour évoluer dans ce métier.

Quelle est la différence avec un technicien en impression 3D ?

L'ingénieur conçoit, analyse et innove. Il est responsable de tout le processus : choix de la technologie, conception de la pièce, R&D sur les matériaux et gestion de projet. Le technicien, quant à lui, est plus opérationnel : il pilote les machines, assure leur maintenance, réalise le post-traitement des pièces et effectue les contrôles qualité quotidiens.

Peut-on exercer cette profession en tant qu'indépendant ?

Oui, c'est tout à fait possible, mais généralement après avoir acquis une solide expérience en entreprise. Un ingénieur indépendant peut offrir des services de consultance en conception pour la fabrication additive (DfAM), d'optimisation de pièces, ou de prototypage pour des clients variés. Cela demande de l'expertise, un bon réseau et des compétences commerciales.

Quel CESS est recommandé pour s'orienter vers cette voie ?

Il n'y a pas de CESS spécifique. Cependant, pour réussir l'examen d'entrée et les études d'ingénieur, un CESS de l'enseignement général avec une option en sciences fortes (math 6-8h/semaine, physique, chimie) est la préparation la plus adéquate. C'est la base indispensable pour aborder les matières techniques du supérieur.

Les perspectives d'emploi sont-elles bonnes en Wallonie et à Bruxelles ?

Oui, les perspectives sont excellentes. La Wallonie, avec ses pôles de compétitivité comme Skywin et MecaTech, investit massivement dans l'Industrie 4.0. Bruxelles, avec ses nombreux bureaux d'études et sa proximité avec les institutions, offre également des opportunités. La demande pour ces profils hautement qualifiés est en croissance constante.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • Université de Liège (ULiège), Liège
  • Université catholique de Louvain (UCLouvain), Louvain-la-Neuve
  • Université libre de Bruxelles (ULB), Bruxelles
  • Université de Mons (UMons), Mons
  • Haute École de la Province de Liège (HEPL), Liège
  • Haute École Léonard de Vinci - ECAM, Bruxelles
  • Haute École Louvain en Hainaut (HELHa), Mons

💼 Zones d'emploi

  • Bassin industriel de Liège (aéronautique, mécanique)
  • Brabant wallon (parcs scientifiques, R&D, pharmaceutique)
  • Région de Bruxelles-Capitale (bureaux d'études, services)
  • Bassin de Charleroi (aéronautique, matériaux)
  • Province de Luxembourg (proximité avec la France et le Grand-Duché)
  • Pôles industriels en Flandre (Anvers, Gand)
  • Hainaut (industrie manufacturière)

🔎 Métiers similaires

🏷️ Critères du métier

Clique sur un critère de ton choix pour voir d'autres métiers correspondant à ce critère.

Prêt(e) à passer de l'information à l'action ?

Découvrez si le métier de ingénieur en fabrication additive / ingénieure en fabrication additive correspond vraiment à votre personnalité avec notre analyse gratuite.

Commencer mon quiz gratuit