Gastro-entérologue (h/f) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie énormément. Un assistant en spécialisation gagne environ 3 000 à 4 500€ net/mois. Un spécialiste salarié en hôpital peut gagner entre 6 000 et 10 000€ net/mois. En tant qu'indépendant, les revenus sont souvent plus élevés mais dépendent du volume d'actes et de consultations, pouvant dépasser 15 000€ net/mois, après déduction des frais importants.

Il faut d'abord réussir l'examen d'entrée en médecine. Ensuite, c'est un parcours de 12 ans : 3 ans de Bachelier en médecine, 3 ans de Master en médecine, puis 6 ans de Master de spécialisation en gastro-entérologie, qui se fait en tant que médecin assistant rémunéré dans les hôpitaux du réseau de l'université.

Principalement dans les hôpitaux, qu'ils soient universitaires (CHU Liège, Saint-Luc, Erasme) ou généraux dans toutes les provinces wallonnes et à Bruxelles. De nombreux spécialistes combinent une activité hospitalière avec une consultation privée en cabinet, seuls ou en groupe.

Oui, le gastro-entérologue est un médecin spécialiste conventionné (ou non). Les consultations et les actes techniques (comme la coloscopie) sont remboursés par la mutuelle selon les tarifs fixés par l'INAMI. Le patient ne paie que le ticket modérateur, sauf si le médecin pratique des suppléments d'honoraires.

Le gastro-entérologue est un médecin qui diagnostique et traite les maladies par des moyens non chirurgicaux (médicaments, endoscopies thérapeutiques). Le chirurgien digestif intervient lorsque le traitement nécessite une opération (ex: ablation d'une partie de l'intestin, chirurgie d'une tumeur). Ils collaborent très étroitement.

Oui, c'est un métier à haute responsabilité. Le stress provient des situations d'urgence (hémorragies), de l'annonce de diagnostics graves (cancers), de la charge de travail élevée et de la nécessité d'une concentration parfaite lors des actes techniques pour éviter les complications.

Il faut une excellente rigueur scientifique, une grande dextérité manuelle pour les endoscopies, une forte capacité de résistance au stress et à la fatigue, de l'empathie pour communiquer avec les patients, et une curiosité intellectuelle pour se former en continu aux nouvelles technologies.

Oui, les débouchés sont excellents. La demande est constante en raison du vieillissement de la population et de la prévalence des maladies digestives. Le taux d'emploi à la fin de la spécialisation est quasiment de 100%. Il y a des opportunités dans toutes les régions.

Un gastro-entérologue peut se sur-spécialiser. Les domaines les plus courants sont l'hépatologie (maladies du foie), la proctologie (maladies de l'anus et du rectum), l'oncologie digestive, l'endoscopie interventionnelle avancée, et la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI).

Oui, la participation au rôle de garde est une partie intégrante du métier, surtout en milieu hospitalier. Les gardes sont nécessaires pour gérer les urgences digestives qui peuvent survenir à tout moment, comme les hémorragies ou les occlusions. La fréquence varie selon la taille de l'équipe et de l'hôpital.