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Étancheur / Étancheuse : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Assurer l'imperméabilité des toitures, terrasses et fondations pour garantir la longévité et le confort des constructions.

Le vertige, c'est pas pour toi ? Tu veux protéger les bâtiments des intempéries et avoir un métier qui bouge ?

Étancheur / Étancheuse - Formation et métier en Belgique

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Études

CESS professionnel section construction, formation en alternance (IFAPME/SFPME), formations qualifiantes (FOREM, Bruxelles Formation).

Qualités clés

Bonne condition physique, absence de vertige, minutie, esprit d'équipe, respect des règles de sécurité, rigueur.

💰

Salaire

Selon la Commission Paritaire 124 (construction), évolutif avec l'expérience et la qualification.

⚙️

Conditions

Travail en extérieur sur des chantiers, souvent en hauteur, exposition aux conditions météo, port d'équipements de protection.

Introduction au métier d'Étancheur / Étancheuse

Imagine un bâtiment comme un corps humain. L'étancheur, c'est celui qui lui fournit sa peau protectrice contre la pluie, le vent et le froid. En tant que spécialiste en étanchéité, tu es le garant de la pérennité des constructions. Tu appliques des revêtements spécifiques sur les toitures plates, les terrasses, les murs enterrés ou encore les parkings souterrains. C'est un métier crucial en Belgique, où le climat humide met les bâtiments à rude épreuve. Le professionnel de l'imperméabilisation ne se contente pas de poser des membranes ; il installe aussi l'isolation thermique, contribuant ainsi directement à la performance énergétique des bâtiments, un enjeu majeur aujourd'hui. C'est une profession manuelle, technique et très recherchée dans le secteur de la construction, offrant de belles perspectives de carrière pour ceux qui n'ont pas peur de se retrousser les manches.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

2-3 ans Durée de formation
~4000 Professionnels actifs
+5% Croissance annuelle
90% Taux d'insertion
38 ans Âge moyen
<2% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes de l'Étancheur / Étancheuse

  • Préparer les surfaces à traiter (nettoyage, séchage, réparation).
  • Poser les matériaux d'isolation thermique et les pare-vapeur.
  • Appliquer les revêtements d'étanchéité (membranes bitumineuses, synthétiques EPDM/PVC, résines liquides).
  • Réaliser les soudures et les joints pour garantir une parfaite imperméabilité.
  • Effectuer les finitions et les relevés d'étanchéité autour des cheminées, lucarnes, etc.
  • Vérifier la qualité du travail et réaliser des tests d'étanchéité.

🛠️ Outils et compétences de l'Étancheur / Étancheuse

Chalumeau à gaz pour les membranes bitumineuses
Pistolet à air chaud pour les membranes synthétiques
Cutter, ciseaux, spatules et rouleaux
Équipements de Protection Individuelle (EPI) : harnais de sécurité, casque, gants, chaussures de sécurité
Petit matériel de maçonnerie et de mesure

📅 Journée type d'un Étancheur / Étancheuse

Matin
Arrivée sur le chantier, briefing de sécurité avec le chef d'équipe, préparation du matériel et des surfaces, début de la pose de l'isolant ou de la première couche d'étanchéité.
Après-midi
Continuation des travaux d'application des revêtements, réalisation des soudures et des points de détail. Travail en équipe pour couvrir la surface prévue.
Fin de journée
Nettoyage et rangement du chantier, sécurisation de la zone de travail pour la nuit, rapport au chef de chantier sur l'avancement des travaux.

📈 Étancheur / Étancheuse en Belgique : faits et chiffres

💡 Le métier d'étancheur est classé comme "fonction critique" par le FOREM, signifiant une pénurie de main-d'œuvre qualifiée en Wallonie.
💡 Le salaire est régi par la CP 124 (construction), l'une des plus avantageuses de Belgique, incluant des avantages comme les timbres fidélité et intempéries.
💡 Plus de 60% des interventions concernent des toitures plates, une caractéristique architecturale très répandue dans les constructions modernes et les rénovations en Belgique.
💡 La certification VCA (Sécurité, Santé, Environnement Checklist Entreprises) est quasi obligatoire pour travailler sur la plupart des chantiers en Belgique.
💡 Avec les primes à la rénovation énergétique en Wallonie et à Bruxelles, la demande pour les étancheurs-isoleurs a augmenté de près de 20% ces dernières années.

📖 Témoignage d'un Étancheur / Étancheuse

« Je m'appelle Thomas, 35 ans, et je suis étancheur pour une entreprise de construction à Charleroi. Ce que j'aime, c'est le travail en plein air et la fierté de voir un chantier terminé, en sachant que le bâtiment est protégé pour des décennies. En tant que spécialiste de l'étanchéité, chaque jour est différent et le travail d'équipe est primordial. C'est physique, mais la bonne ambiance et le salaire correct de la construction compensent largement ! »

🎓 Formation pour devenir Étancheur / Étancheuse

Humanités professionnelles : obtenir son CESS en construction.
Formation en alternance via l'IFAPME (Wallonie) ou le SFPME (Bruxelles) pour apprendre le métier directement sur le terrain tout en suivant des cours.
Formation qualifiante pour adultes via les centres de compétence du FOREM (ex: ConstruForm) ou Bruxelles Formation.
Obtenir son brevet de sécurité VCA, souvent exigé par les employeurs.

🏢 Lieux de travail de l'Étancheur / Étancheuse

Entreprises générales de construction et de rénovation
Sociétés spécialisées en étanchéité et en travaux de toiture
Entreprises de génie civil (pour les ouvrages d'art comme les ponts et tunnels)
En tant qu'indépendant, après avoir acquis plusieurs années d'expérience

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Métier en pénurie, donc forte demande et sécurité de l'emploi.
  • Rémunération attractive régie par la Commission Paritaire 124.
  • Travail concret et visible, source de satisfaction.
  • Possibilités d'évolution vers des postes de chef d'équipe ou de conducteur de chantier.
  • Activité physique en plein air, pour ceux qui n'aiment pas le bureau.

⚠️ Points -

  • Travail très exigeant physiquement (port de charges lourdes).
  • Exposition aux conditions météorologiques (chaleur, froid, pluie).
  • Risques liés au travail en hauteur et à l'utilisation d'outils dangereux (chalumeau).
  • Manipulation de produits chimiques ou de matériaux à haute température.
  • Horaires parfois longs et déplacements fréquents sur différents chantiers.

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📝 Conseils pour devenir Étancheur / Étancheuse

Fais un stage de découverte via le FOREM ou une mission d'intérim pour confirmer que le métier te plaît.
Sois intraitable sur la sécurité : c'est ta première priorité sur un chantier.
Développe ta condition physique, c'est un atout majeur pour durer dans la profession.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Le travail physique en extérieur par tous les temps te motive-t-il ?
Es-tu quelqu'un de méticuleux, pour qui le détail compte ?
Travailler en hauteur sur un toit ne te fait pas peur ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes sur le métier Étancheur / Étancheuse

Quel est le salaire d'un étancheur en Belgique ?

Le salaire dépend de la Commission Paritaire 124 (construction). Un ouvrier débutant commence autour de 17€ brut/heure, pouvant monter à plus de 21€/heure pour un ouvrier qualifié avec de l'expérience. S'ajoutent des avantages extra-légaux significatifs (timbres fidélité, intempéries, mobilité, etc.).

Quelle est la meilleure formation pour devenir étancheur ?

La formation en alternance via l'IFAPME ou le SFPME est idéale car elle combine théorie et pratique en entreprise, assurant une excellente insertion professionnelle. Les formations qualifiantes du Forem sont aussi une voie rapide et efficace pour les adultes en reconversion.

Est-ce un métier dangereux ?

Il comporte des risques, principalement liés au travail en hauteur et à l'utilisation du chalumeau. Cependant, avec une formation adéquate, le respect strict des consignes de sécurité et le port des EPI (équipements de protection), les risques sont très bien maîtrisés.

Quelle est la différence entre un couvreur et un étancheur ?

Bien que les métiers soient proches, le couvreur travaille principalement sur les toitures en pente (tuiles, ardoises), tandis que l'étancheur, ou couvreur-étancheur, est le spécialiste des toitures plates, des terrasses et de l'imperméabilisation des fondations avec des membranes ou résines.

Y a-t-il beaucoup de travail pour les professionnels de l'imperméabilisation ?

Oui, c'est un métier en pénurie en Belgique. La demande est constante, que ce soit pour les nouvelles constructions ou, de plus en plus, pour la rénovation énergétique des bâtiments existants qui inclut l'isolation et l'étanchéité de la toiture.

Quelles sont les évolutions de carrière possibles ?

Après quelques années d'expérience, un bon applicateur de revêtements d'étanchéité peut devenir chef d'équipe, puis conducteur de chantier. Il est également possible de se spécialiser (toitures vertes, résines complexes) ou de créer sa propre entreprise.

Faut-il être très fort physiquement ?

Une bonne condition physique est indispensable. Le métier implique de porter des rouleaux de membrane (souvent plus de 25 kg), de travailler dans des positions inconfortables et de supporter les conditions climatiques. Ce n'est pas un travail de bureau.

Quels matériaux un spécialiste en étanchéité utilise-t-il le plus ?

Les matériaux les plus courants en Belgique sont les membranes bitumineuses (soudées au chalumeau), les membranes synthétiques comme l'EPDM (collées à froid) et le PVC (soudées à l'air chaud), ainsi que les systèmes d'étanchéité liquides (résines polyuréthanes).

Peut-on exercer ce métier toute sa vie ?

C'est un métier physiquement exigeant. Beaucoup d'étancheurs évoluent vers des postes de supervision (chef d'équipe, gestionnaire de chantier) ou des fonctions technico-commerciales après 45-50 ans pour préserver leur santé physique.

Le métier est-il ouvert aux femmes ?

Absolument, même s'il reste très majoritairement masculin (<2% de femmes). Une femme ayant la condition physique requise et la motivation peut tout à fait réussir et être appréciée pour sa minutie, une qualité essentielle dans ce domaine.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • IFAPME : centres de formation de Wavre, Liège, Charleroi, Namur, Mons.
  • SFPME : EFP à Uccle pour la région bruxelloise.
  • Le Forem Formation : centres de compétence comme ConstruForm à Châtelineau.
  • Bruxelles Formation : pôle Construction.
  • Enseignement professionnel : diverses écoles secondaires techniques en Wallonie et à Bruxelles.

💼 Zones d'emploi

  • Bruxelles-Capitale : Très forte demande pour la rénovation de bâtiments anciens et les nouvelles constructions.
  • Brabant wallon : Nombreux chantiers résidentiels et parcs d'activités économiques.
  • Axe Liège-Charleroi : Grands projets de rénovation urbaine et chantiers industriels.
  • Province de Luxembourg : Marché actif dans la construction neuve.
  • Hainaut : Rénovation de l'habitat et développement de nouvelles zones commerciales.

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